La médico-mut a avalisé le principe d’une digitalisation et d’une semi-automatisation de la procédure de demande de statut social.
Le nouveau président de l’Absym entend investir « dans le sens du métier de médecin, être rassembleur et miser sur les jeunes médecins »
Médico-mut ronronnante, hier soir, à entendre le banc médical. Les élections approchant, l’heure n’est pas aux grandes décisions. Du coup, les partenaires gèrent l’existant, font le point, confirment du déjà convenu…
L'association flamande Domus Medica est « restée sans voix », dit-elle, devant le mémorandum du GBS. Ce que les unions professionnelles de spécialistes préconisent est diamétralement à l’opposé de sa propre vision de l’organisation des soins.
L'union professionnelle des médecins urgentistes, le BeCEP, rejette en bloc le concept d'amende en cas d'urgence mineure. Il s'agissait de l'une des pistes avancées à l'adresse du prochain gouvernement par douze responsables flamands des soins de santé qui appellent à un changement radical dans la politique menée jusqu'à présent.
Douze personnalités ont publié une note de vision concernant les réformes dans les soins de santé qui, selon eux, sont indispensables. Dans un communiqué, l'ABSyM réagit et s'insurge contre les propositions.
L'INAMI vient de publier les conditions de remboursement des centres spécialisés en chirurgie de l'œsophage et du pancréas, ainsi que les conditions pour qu'un centre adhère à l'accord.
L’Inami publie des recensements des professionnels « en droit de prester » et des « praticiens de soins », arrêtés fin 2016 et 2017. Il les assaisonne d’une vue de l’évolution des effectifs sur la décennie qui a précédé. Le chiffre le plus récent fait état de 45.800 confrères habilités à prester, toutes disciplines confondues, dont 15.750 MG.
2 euros par jour par patient, tel est le montant octroyé par l'INAMI au psychiatre qui travaille en MSP (Maison de Soins Psychiatriques). Mais pour les mutuelles, c'est encore trop...
Le Conseil général de l'Inami réuni lundi a approuvé le budget 2019 pour les soins de santé qui s'élève à 26.518.320.000 euros, annonce l'Institut national d'assurance maladie invalidité par communiqué.
Un appel à manifester avait été lancé par le groupement belge des pédiatres pour s'insurger contre la politique de la ministre à propos des soins à basse variabilité dans les services de pédiatrie. La ministre les recevra ce mercredi
La mutualité chrétienne (MC) signale avoir approuvé, lundi, au Comité de l’assurance, la proposition de budget santé. Non sans, dit-elle, l’avoir fait lester de quatre revendications. Les socialistes ont votés contre, les Libres ont votés pour.
Dans une Tribune Libre d'abord publiée dans Le Soir , Caroline Depuydt, psychiatre au centre Epsylon, répond à Jean Hermesse . Le patron des Mutualités Chrétiennes avait en effet dans ce même journal réclamé l'ouverture d'un débat sur le salaire de certains médecins.
Comme lors de chaque élection, les gagnants exultent et les perdants "pensent” leurs blessures. Que peut-on en tirer comme leçons et que devrait-on améliorer pour la prochaine fois? Etat des lieux avec 3 responsables syndicaux.
L'Inami a annoncé les résultats des élections médicales 2018. Pour les spécialistes, l’ABSyM-BVAS a acquis 84,29% des voix, le Cartel (ASGB-GBO-MoDeS) 11,90% et l’AADM (Alliance Avenir des Médecins) 2,72%. Pour les généralistes, l’AADM 34,41%, l’ABSyM-BVAS 24,61.% et le Cartel 40,11%.
Un petit changement dans le dernier accord a manqué de peu de raboter de plusieurs centaines de milliers d’euros le budget de ceux qui défendent vos intérêts.
Le Dr Herwig Van Dijck, président d’Amonis, et son CEO Tom Mergaerts s’expriment à l’occasion de ce jubilée. Les médecins constituent encore et toujours la majorité des membres (67%), suivis par les kinés (17%) et les dentistes (11%). L’an dernier, Amonis a accueilli 1.283 nouveaux affiliés (dont 452 jeunes diplômés)… mais en a vu partir autant sous l’effet de la pension obligatoire à 67 ans (voir plus loin).
Après avoir passé la case de la médico-mut, le projet d’arrêté ministériel relatif à l’accréditation vient maintenant de passer aussi le Comité de l’assurance. Son entrée en vigueur est fixée au lendemain du deuxième mois qui suit sa publication au Moniteur belge. Probablement cet été donc. Voici l’activité clinique requise ainsi que les contacts/valeurs de prestation par spécialité.
Le conseil des ministres a approuvé vendredi deux avant-projets de loi qui valident le cadre légal des futurs réseaux hospitaliers (25 maximum) et prévoient un nouveau modèle de financement standardisé pour les soins à basse variabilité.
Le tarif d’urgence pour les gynécologues qui avait si souvent été annoncé est un fait ! L’arrêté royal paraîtra le mois prochain au Moniteur belge.
La Chambre a approuvé jeudi en séance plénière le projet de loi de la ministre de la Santé, Maggie De Block, organisant à l'avenir une répartition des quotas INAMI pour les candidats-médecins fixée par la Cour des comptes selon les chiffres de la population par Communauté. La Cour doit établir cette clé annuellement avant le 31 mars.
La décision de Maggie De Block de suspendre l'arrêté relatif au dépistage du cancer du sein ne fait pas que des heureux. "C’est avec stupéfaction que la Société Belge de Radiologie (SBR) a pris connaissance des remous entourant l’introduction de la nouvelle nomenclature de la mammographie, qui aurait en principe dû entrer en vigueur au 1 er avril 2018", indique le Dr Geert Villeirs ce mardi par voie de communiqué. La SBR souhaite donc faire valoir ses arguments en faveur de la nomenclature publiée il y a quinze jours.
Les chirurgiens ont une proposition prête pour une nomenclature endoscopique pour chirurgiens. Celle-ci est maintenant urgente pour nombre de raisons. Les chirurgiens n’ont jamais pu avaler qu’en 2012, ils aient été exclus de l’endoscopie au profit des gastro-entérologues. Ils sont prêts à entamer le dialogue à ce sujet, ont-ils fait savoir au Conseil technique médical et au GBS.
L’honoraire que perçoit un expert judiciaire s’il est psychiatre ou neuropsychiatre est maintenant de 474,84 euros.
Parmi les éléments qu’énonce l’accord médico-mut signé peu avant Noël, Jacques de Toeuf, vice-président de l’ABSyM, retient le point de l’e-santé, avec e.a. la création d’une plateforme de concertation permanente. «Après le constat de ce qui ne va pas, on va mettre des solutions dessus», espère le syndicaliste.
Paul De Munck, président du GBO, rapporte avoir signé l’accord conclu ce 19 décembre essentiellement parce que le cadre financier réservé aux MG est raisonnable, et que le syndicat «tient à la sécurité tarifaire». Sur bien d’autres points, le GBO dit rester sur un goût de trop peu, ou de pas clair. Et sur le sentiment d’une omniprésence de coulisses du cabinet De Block.
Un projet d'arrêté royal portant sur la réglementation des élections médicales a été approuvé lundi soir en médico-mut. Certaines dispositions entreront en vigueur après les élections syndicales de l'an prochain, d'autres pas avant deux ans.
Alors que les jours filent, qui nous séparent de la conclusion d’un nouvel accord, la médico-mut de lundi soir a-t-elle fait avancer le schmilblick? «C’était une ‘séance de catharsis’ où l’on a surtout entendu des redites à propos du DMG et de l’accréditation», juge Paul De Munck. On n’est selon lui pas entré dans le vif du sujet, par exemple l’indexation uniforme chère à l’ABSyM et les garanties sur la garde et l’e-prescription que réclame le GBO.
Le chantier de la réforme de l’accréditation était supposé se terminer avant la fin de l’année. L’ABSyM a fait savoir dans un récent communiqué qu’elle s’opposerait à toute mesure qui aboutirait à une économie. Il ne s’agirait pas de diminuer l’enveloppe mais de la répartir différemment, espère le GBO.
Tant l’ABSyM que le GBO (ex)posent leurs préalables alors que l’on s’apprête à entrer dans le vif du sujet, en médico-mut, en vue du prochain accord. L’ABSyM exige pour 2018 l’indexation linéaire des honoraires. Le GBO attend des signaux forts dans deux dossiers fondamentaux à ses yeux: d’une part la synchronisation des obligations DMI et e-prescription à 2021, et de l’autre la poursuite de la structuration – et du financement – de la garde MG.
Après un long exposé sur e-health lundi dernier en médico-mut, les uns et les autres ont sorti leurs armes pour les négociations budgétaires qui débuteront réellement la semaine prochaine. Pour les spécialistes, le point le plus délicat a été mis sur la table en fin de séance, à savoir la réforme de l’accréditation.
Paul de Munck, président du GBO, est sorti de la dernière médico-mut, lundi soir, avec l’impression d’avoir assisté à un dialogue de sourds, par moment teinté d’une arrogance telle «que cela ne fera en rien avancer une saine réflexion». Mais de quoi parlait-on? Et qui étaient les sourds?
L’Inami a fait le compte des désengagements à l'accord médico-mutualiste conclu le 27 mars pour couvrir 2017 après résolution de l’accord initial. On obtient à l’échelle du pays, généralistes et spécialistes confondus, 84,07% d’adhésion et 15,93% de refus. On ne s’éloigne du taux de déconventionnement enregistré pour l’accord tombé que de 0,07%.
Face aux problèmes informatiques auquels les médecins se sont heurtés pour se désengager du mini-accord conclu fin mars , l'INAMI a réagit jeudi sur son site ... les syndicats aussi !
L’Inami devrait faire parvenir sous peu aux médecins le formulaire de demande du statut social. Avec une nouveauté: dès cette année, il faut atteindre un seuil d’activité minimal pour pouvoir en bénéficier. De nouveaux documents à remplir devraient faire leur apparition.
La médico-mut programmée hier, 24 février, en fin d’après-midi, marquait la fin du clock stop. Maggie De Block acceptait-elle de travailler sur le cahier de revendications – officiellement baptisé le «projet de cadre d’accords» – transmis fin janvier par médecins et mutuelles? Au-delà de la dissolution automatique de l’accord en cours, c’est la négociation des suivants, l’avenir du modèle de concertation ainsi que le dialogue avec le gouvernement, qui étaient en jeu. Verdict? Armistice ou reprise des hostilités?
La nouvelle proposition de convention pour les kinésithérapeutes, qui fixe notamment leurs tarifs, a été rejetée lundi lors de la réunion du comité de l'assurance de l'Inami, a indiqué Patrick Wérrion, coprésident d'Axxon.
Hier soir se tenait une médico-mut inédite, après la demande de l’ABSyM et du Cartel que l’accord s’autodétruise. Ce qu’il en sort? Un «clock stop» – soit une suspension de processus – d'un mois avant d’en arriver, éventuellement, à cette extrémité. «Nous avons énoncé des revendications, la balle est dans le camp de la ministre», indique Paul de Munck, pour le GBO. Le sursis d’un mois n’entame pas la détermination de son syndicat, dit-il.
Que va-t-il se passer, après l’évocation par le Cartel et l’ABSyM de la résolution de plein droit de l’accord tarifaire? Les médecins connaîtront-ils en 2017 des honoraires libres, renégociés, imposés? Nous avons posé quelques questions à l’Inami, qui se dit en pleine analyse juridique. Il énonce quand même quelques premiers points avérés.
Le GBO, le MoDeS (le groupement de spécialistes francophones qui en est partenaire) et leurs coalisés flamands de l’ASGB ont expédié cet après-midi un recommandé à Jo De Cock. Pour eux, avec la parution de la loi-programme santé au Moniteur - laquelle contient les mesures d’austérité unilatérales édictées par le gouvernement -, l’accord médico-mut en cours «s’auto-détruit» de plein droit.
A grand renfort de tableaux chiffrés, l’ABSyM revient sur les déconventionnements intervenus en fin d’année. Pour lui, ce sont 187 médecins de plus que le nombre médiatisé par l’Inami qu’il faut considérer comme s’étant désengagés. Le syndicat voit dans ces décisions individuelles l’effet d’une «mesure abusive», à laquelle il (re)dit s’être toujours opposé.
La médico-mut, lundi soir, a vu patiner les discussions sur l’affectation linéaire versus sélective du bout d’indexation rescapé. Cette fracture entre syndicats médicaux ne doit pas faire oublier les raisons premières de la colère: une grogne commune contre les économies et le «style De Block». Le GBO a par ailleurs soulevé l’incohérence entre les dates butoir de l’e-prescription et du DMI obligatoire.
Mercredi 16 novembre se tenait une nouvelle séance de médico-mut. Les débats ont porté sur l’affectation du morceau d’indexation rescapé et sur le statut social modulé. «Pas de décisions, comme on pouvait s’y attendre», déclare Jacques de Toeuf, vice-président de l’ABSyM. «La médico-mut du 28 novembre sera décisive!»
Près de 4.000 médecins pourraient décider de se déconventionner, met en garde le président de l'ABSyM, Marc Moens, dans La Libre Belgique de mercredi, après avoir adressé lundi une lettre à ses affiliés.
Jacques de Toeuf, vice-président de l’ABSyM, l’évoquait déjà dans notre édition papier de ce jeudi 3 novembre. Le syndicat lance maintenant officiellement l’appel: il invite les médecins qui n’atteindront pas le seuil d’activité nécessaire à l’obtention du statut social à se déconventionner.
La médico-mut accorde un meilleur remboursement de la reconstruction mammaire par tissu autologue après une mastectomie consécutive à un cancer ou à titre de prévention d'un cancer. A l’avenir, les suppléments dits d'esthétique seront absolument interdits. La facture sera moins élevée pour les patientes mais les honoraires des chirurgiens seront adaptés à la complexité et durée de l’intervention.
La médico-mut a approuvé ce lundi 4 juillet un projet d'arrêté royal qui fixe les conditions dans lesquelles les laboratoires peuvent attester des suppléments pour des prestations ambulatoires de biologie clinique, d'anatomopathologie et de génétique.
Ce soir, les trois syndicats médicaux (l’ABSyM, le Cartel et AADM) ont l’intention de briller par leur absence à la médico-mut... qui a finalement été annulée.
L’ABSyM boycottera finalement elle aussi la médico-mut ce soir... annulée par Jo De Cock.
L’ABSyM s’oriente actuellement vers une dénonciation de la convention. Dans l’hypothèse où la ministre s’y opposerait en invoquant des subtilités juridiques, le syndicat appelle tous les médecins à se retirer à titre individuel de l’accord du 22 décembre 2015 (portant en principe sur 2016 et 2017) pour l’année 2017– une décision à communiquer par lettre recommandée avant le 15 décembre 2016.
Après l’Absym en ce début de semaine, c’est au tour du Cartel (ASGB/GBO/MoDeS) de dénoncer l’accord médico-mut 2016-2017 en raison des économies supplémentaires imposées unilatéralement par le gouvernement.
Au vu des options budgétaires avancées par le gouvernement, «consistant en des économies supplémentaires proposées unilatéralement», le Cartel - coalition syndicale dont fait partie le GBO - considère l'accord médico-mutualiste en cours comme caduc à partir du moment où ces mesures supplémentaires seront définitives. Il réclame instamment une rencontre avec Maggie De Block.
Le Dr Marc Moens, président de l’ABSyM, a sorti sa calculette pour déterminer le montant que les médecins avaient déjà dû laisser tomber au cours des dernières années. La différence entre l’indexation théorique et l’indexation réelle des honoraires médicaux est considérable. De plus, le gouvernement est à nouveau revenu sur l’accord conclu en ce début d’année alors qu’il avait été convenu explicitement que l’on ne pouvait plus y toucher (point 13.1.2).
Ce lundi, comme prévu, le Conseil général des soins de santé (CGSS) s’est réuni. Autour de la table, les syndicats et l’ensemble des unions nationales des mutualités (chrétienne, socialiste, libre, libérale et neutre) ont rejeté le budget des soins de santé 2017 proposé par le gouvernement, impliquant une économie totale de 902 millions euros. Voici les premières réactions.
Sur proposition de la ministre Maggie De Block, le conseil des ministres a approuvé récemment l’introduction de tickets modérateurs fixes pour les patients atteints d’une maladie dermatologique chronique qui consultent un médecin spécialiste.
En 2013, un statut social a été accordé à 28.600 médecins, pour un total de plus de 120 millions d’euros. Les autorités veulent affiner les conditions d’attribution du statut social sur base du niveau d’activité. Une simulation – se basant sur un seuil d’activité de 25.000 euros par généraliste pour des prestations effectuées dans le cadre de l’assurance-maladie – a été extrapolée à d’autres spécialités...
Rien ne bougera cette année, mais, dès 2016, les médecins conventionnés ne pouvant se prévaloir d’un certain volume d’activités ne recevront plus un statut social complet. L’arrêté royal qui porte cette modulation a été examiné en médico-mut, sans grands remous, rapporte Marcel Bauval. La mesure n’est pas une surprise, poursuit le vice-président du GBO, elle s’inscrit dans le prolongement de l’accord 2013, et elle a sa logique.
Le Spécialiste 233
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