Les chirurgiens ont une proposition prête pour une nomenclature endoscopique pour chirurgiens. Celle-ci est maintenant urgente pour nombre de raisons. Les chirurgiens n’ont jamais pu avaler qu’en 2012, ils aient été exclus de l’endoscopie au profit des gastro-entérologues. Ils sont prêts à entamer le dialogue à ce sujet, ont-ils fait savoir au Conseil technique médical et au GBS.
Dans un courrier envoyé récemment par les Drs Luc Haeck et Baudouin Mansvelt (Association professionnelle des chirurgiens belges) au Dr Jacques de Toeuf (président du CTM), et au Dr Marc Moens (à l’époque secrétaire-général du GBS), ils mettent leurs griefs sur la table.
Depuis 2012, ils sont exclus de l’endochirurgie et selon eux, cette situation est intenable : "Pour les chirurgiens belges, il est inadmissible que dans ce dossier, malgré nos courriers répétés, aucune solution ne nous soit proposée. Les patients qui peuvent se le permettre se dirigent de plus en plus vers nos collègues qui appliquent ces diverses techniques dans leur pratique quotidienne."
"En raison de l’absence de nomenclature et d’une rémunération correcte pour le matériel, seuls les patients qui paient l’intervention de leur poche peuvent en bénéficier. Inévitablement, on obtient ainsi une médecine à deux vitesses."
Ils imputent le fait d’avoir été à l’époque exclus de l’endoscopie à un ‘réflexe corporatiste chez les gastro-entérologues’. Ils espèrent maintenant sortir de l’impasse avec une proposition de nomenclature car pour l’instant, « la Belgique est une exception par rapport à la plupart des pays occidentaux ». Ce qui les dérange, c’est qu’ils risquent d’accumuler un retard irréversible par rapport à leurs collègues étrangers. De plus, les priver de l’accès à l’endoscopie flexible est contradictoire à l’éthique médicale élémentaire (droits fondamentaux des patients).