L’hôpital AZ Sint-Blasius, situé à Termonde, lance un programme permettant aux femmes enceintes de réaliser elles-mêmes un monitoring fœtal (CTG) à domicile. Une première en Belgique . C’est ce qu’annonce l’établissement mercredi dans un communiqué. Cette initiative vise à améliorer le suivi prénatal et s’inscrit dans la stratégie plus large de l’hôpital en matière de soins numériques et centrés sur le patient.
Le CTG (cardiotocogramme) permet d’enregistrer la fréquence cardiaque du fœtus et l’activité utérine. Cet examen est habituellement pratiqué en milieu hospitalier, notamment chez les patientes à risque ou particulièrement inquiètes. Grâce au programme lancé par l’AZ Sint-Blasius, les femmes qui nécessitent un suivi intensif peuvent désormais effectuer ces examens chez elles, les données étant transmises en toute sécurité au dossier patient électronique, où elles sont analysées par les gynécologues et les sages-femmes.
Selon la Dre Kathleen Scharpé, gynécologue, l’innovation permet de réduire considérablement le stress pour les futures mères. « Elles n’ont plus besoin de se rendre à chaque fois à l’hôpital, tout en sachant que leur bébé reste étroitement surveillé », explique-t-elle. « Lorsqu’un CTG est nécessaire plusieurs fois par semaine, cela représente une lourde charge pour les patientes et leurs familles. »
Le personnel soignant y trouve également un bénéfice, selon Jenny Bogaerts, cheffe des sages-femmes. « Cet outil nous permet d’adapter encore mieux l’accompagnement aux besoins spécifiques de chaque femme enceinte. »
Le programme a été développé par une équipe multidisciplinaire en collaboration avec Nemo Healthcare, sous la coordination de Tom Imberechts, collaborateur du département médical. L’AZ Sint-Blasius poursuit ainsi sa dynamique en matière de télémonitoring, après des projets similaires pour les patients insuffisants cardiaques ou postopératoires.
« Ce programme reflète notre volonté d’offrir des soins de qualité, accessibles et innovants, en tirant parti des technologies les plus récentes », conclut la directrice générale Karen Pieters.
