La médico-mut a avalisé le principe d’une digitalisation et d’une semi-automatisation de la procédure de demande de statut social.
Tout le monde s’accorde à dire que réclamer ses avantages sociaux est, à ce jour, compliqué et laborieux. « Les médecins doivent rassembler les données pertinentes qui, généralement, étaient déjà consignées et disponibles quelque part », explique Reinier Hueting (ASGB). En exploitant ces sources de données (contrat actif avec une caisse de pension ou un assureur), le service compétent de l’Inami activera la procédure le 1er mai et vérifiera, par exemple, s’il y a eu incapacité de travail et si les seuils d'activité minimale sont bien atteints.
Les médecins n’auront qu'à confirmer la proposition qui leur sera envoyée par l’Inami, en vérifiant si le montant auquel ils ont en principe droit est correct. En l'absence de réaction de leur part, ce montant sera versé le mois suivant. On parle bien ici des médecins conventionnés et qui ne sont pas retraités.
Les assistants mieux lotis
Durant la période de transition, ces bénéficiaires devront probablement attendre un peu plus longtemps. Par la suite, lorsque l’automatisation deviendra une réalité (en 2021), elle constituera assurément un beau pas en avant. Surtout pour les candidats médecins qui, souvent, ne réclament même pas leur statut social et perdent ainsi pas mal d’argent. Une situation qu’ils pourront maintenant éviter s'ils ont un contrat actif dès le début de leur formation professionnelle.