Mercredi 16 novembre se tenait une nouvelle séance de médico-mut. Les débats ont porté sur l’affectation du morceau d’indexation rescapé et sur le statut social modulé. «Pas de décisions, comme on pouvait s’y attendre», déclare Jacques de Toeuf, vice-président de l’ABSyM. «La médico-mut du 28 novembre sera décisive!»
Qu’a donné ladite réunion? «Rien de concret», relate Paul De Munck, représentant du Cartel «malgré une prolongation des débats jusqu’à quasi minuit». Il n’a plus été question des fameuses priorités «réconciliatrices» (ou de temporisation…?), mais les partenaires de concertation ont discuté de la façon de répartir, au sein du corps médical, le tiers d’indexation restant. Paul De Munck ne fera pas de commentaires, «les discussions battant encore leur plein».
«Pas de décisions, comme on pouvait s’y attendre», commente Jacques de Toeuf, vice-président de l’ABSyM. «Nous avons à nouveau discuté des différentes pistes possibles (NDLR: affectation linéaire de l’index ou sélective comme nous vous l’expliquons dans l’édition papier de ce jour). La prochaine médico-mut, à savoir celle du 28 novembre, sera décisive. Si nous ne nous mettons pas d’accord, ce sera la ministre qui devra trancher.»
Autre point qui a fait débat hier: le statut social modulé selon le seuil d’activité. Pour l’instant, l’AR qui fixe les seuils d’activité minimum restent maintenu. Selon les calculs de l’ABSyM, ce sont 2.813 médecins qui sont laissés pour compte, soit près de 10% de l’ensemble des médecins qui recevaient un statut social selon les derniers chiffres (29.264). A moins qu’ils ne s’y opposent officiellement. Et encore… il y a peu de chances qu’ils récupèrent le statut pour 2017. Ce seraient surtout les biologistes cliniques et les physiothérapeutes qui seraient touchés. Mais les médecins-chefs risquent aussi de l’être, à moins qu’ils n’obtiennent une exception.
En espérant que l’AR sur le seuil d’acitvité minimum soit modifié d’ici à 2018, l’ABSyM continue à encourager ses membres qui n’atteignent pas le seuil d’activité minimum aujourd’hui à se déconventionner. Et Jacques de Toeuf d’englober aussi les pensionnés, en indiquant que leurs juristes sont également en discussion depuis plusieurs semaines avec le ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine.