Après une décision du cabinet restreint, l'accord tarifaire pour les dentistes peut finalement entrer en vigueur dans une partie de la Belgique. Sur les onze arrondissements où cela n'est pas le cas, dix se trouvent en Flandre, selon les informations de l'INAMI.
En 2024, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) célèbre un jalon significatif : son 175e anniversaire. Depuis sa fondation, le CSS a inlassablement travaillé pour promouvoir une société saine et assurer les meilleurs soins de santé possibles en Belgique. Cet anniversaire offre une opportunité précieuse de revisiter son riche passé, d'évaluer les progrès accomplis et de se tourner vers les défis et les opportunités que l'avenir nous réserve.
L’Inami souhaite créer des commissions transversales thématiques afin d’améliorer la concertation. Ces structures consultatives rassembleraient différentes professions et permettraient de sortir de la logique, souvent décriée, du travail en silos.
Une étude clinique randomisée menée par la Northwestern University (Illinois) publiée dans le JAMA soutient la prévention de l’hypertension artérielle, notamment par la réduction des apports en sel dans l’alimentation, sans pour autant renoncer aux antihypertenseurs pharmaceutiques.
Le samedi 18 mai, le CHU Brugmann a signé à Alger une convention de partenariat avec la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) afin d’améliorer la santé de patients algériens souffrant de maladies cardiovasculaires complexes.
Le Centre hospitalier EpiCURA annonce mardi dans un communiqué que son centre de radiothérapie a obtenu la prestigieuse certification Novalis. Cette distinction est un témoignage de l'engagement du centre envers la qualité et la sécurité des soins prodigués à ses patients. La certification Novalis atteste de la conformité du centre aux normes les plus élevées en matière de traitement stéréotaxique.
La quinzième édition des Médiévales de la Citadelle Namur proposera une nouvelle immersion dans la vie quotidienne du Moyen-âge les 6 et 7 juillet prochains.
Une étude publiée dans le Journal of Alzheimer’s disease par l’Université John Hopkins avait pour objectif de voir si un défaut de sérotonine pourrait être associé au développement de la maladie d’Alzheimer.
L’hacker éthique Inti De Ceukelaire affirme avoir pu acheter plus de 100 adresses internet qui appartenaient auparavant à des institutions gouvernementales mais qui n’ont pas été renouvelées. Selon lui, cela lui a permis d’accéder à de nombreux e-mails sensibles et autres documents.
Le 1er juin 2023, le grand public poussait pour la première fois la porte de la Maison Hannon, gracieuse bâtisse Art Nouveau posée à un angle de rues saint-gilloises. Un an plus tard, la maison-musée invite les curieux à un voyage parmi les sens pour découvrir autrement ce joyau centenaire d'un art qui se voulait total.
Pour célébrer ses 40 ans d'existence, le Festival d'Art de Huy change de nom et devient "Les Polysons Festival", ont annoncé mardi les organisateurs de l'événement programmé l'été prochain dans la cité mosane.
Le service médical Medex, qui dépend du Service public fédéral (SPF) Santé publique, a reconnu le Covid-19 en tant que maladie professionnelle pour 454 demandes, a-t-il rapporté mardi dans un communiqué.
Frank Vandenbroucke, ministre de tutelle de l’Inami, a ouvert le colloque célébrant les 60 ans de cette institution, pierre angulaire de notre système de santé. Il a profité de cette tribune pour défendre son mandat et se projeter dans l’avenir.
Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi a annoncé mardi une collaboration avec OpenAI, la société qui a lancé ChatGPT, et la biotech américaine Formation Bio pour accélérer l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) dans le développement de médicaments.
Le Centre hospitalier de Wallonie picarde organise une journée de sensibilisation aux maladies du cerveau demain, dans le cadre de la campagne "Gris en mai". Cet événement vise à informer le grand public sur les maladies neurologiques comme les AVC, les tumeurs cérébrales, l'épilepsie et les maladies neurodégénératives.
Après avoir fait le tour des programmes des partis et de leurs propositions dans la santé, nous allons maintenant donner la parole à des médecins qui se sont engagés pour les prochaines éléctions dans les différents partis francophones. Pour cette quatrième entrevue, un médecin qui se présente sur les listes des Engagés.
Les autorités de santé et politiques ont dissimulé la vérité autour du vaste scandale de sang contaminé qui a fait près de 3.000 morts au Royaume-Uni entre les années 1970 et 1990, a conclu lundi une enquête publique après sept ans de travaux.
Les 196 Etats parties au règlement sanitaire international (RSI), en vigueur depuis 2007 pour répondre aux urgences de santé publique dans le monde, ont fait samedi un premier pas pour améliorer son efficacité après l'échec de la crise du Covid-19, a annoncé l'OMS.
Sur proposition du ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke, le Conseil des ministres a approuvé le cinquième avenant à la convention nationale du 12 décembre 2019 conclue entre les hôpitaux et les organismes assureurs.
Le Conseil des ministres a approuvé vendredi un avant-projet de loi qui pourra à terme garantir l'attribution d'un numéro de registre national aux bébés dès leur naissance. Selon la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), ce projet de loi constitue la première étape de la création d'un 'registre des nouveau-nés'.
C'est en mai 1999, il y a vingt-cinq ans, qu'a éclaté le plus grand scandale alimentaire jamais connu en Belgique: celui de la dioxine. Les images de remorques se dévidant de leurs tonnes de poulets morts et des rayons vides dans les magasins restent en mémoire de nombreuses personnes. Pendant des semaines, la crise a fait la une de l'actualité.
Une étude menée par la Friedman School of Nutrition de l’Université Tufts, Massachussets publiée dans Nature Communications soulève la problématique de l’augmentation de la consommation de boissons sucrées et de son impact sur la santé publique dans 185 pays.
Grand rassemblement des travailleurs de l’Inami ce 20 mai pour célébrer les 60 ans de l’institut, revenir sur son évolution et présenter ses «balises pour l’avenir».
L'ASBL Exaequo propose du 20 au 26 mai des tests de dépistage au VIH, à la syphilis et/ou à l'hépatite C, gratuits, anonymes et à résultat immédiat à son bureau de Bruxelles. Cette initiative est organisée à l'occasion de la semaine européenne du dépistage.
Treize organisations environnementales et associations de riverains vont saisir le Conseil flamand du contentieux des permis pour contester le permis de l'aéroport de Bruxelles-National, annoncent-elles vendredi dans un communiqué de presse. Selon elles, les conditions reprises dans le permis sont largement insuffisantes pour protéger la santé des riverains et limiter l'impact sur le climat et l'environnement.
Le 17 mai 2024, à l'occasion de la Journée mondiale de l'hypertension, une analyse récente d'IDEWE, le service externe pour la prévention et la protection au travail, révèle des chiffres inquiétants : près d’un quart des travailleurs présentaient une tension artérielle élevée en 2022, marquant une augmentation de 37 % depuis 2017.
OpenAI franchit une nouvelle étape dans le domaine de l'intelligence artificielle avec le lancement de GPT-4o ("o" pour "omni"). Ce modèle innovant est conçu pour une interaction naturelle et beaucoup plus fluide entre les humains et les ordinateurs, acceptant une combinaison d'entrées — texte, audio, image, et vidéo — et générant des sorties en texte, audio et image.
La start-up de neurotechnologie Neuralink a rencontré des complications avec son implant cérébral, initialement inséré chez un homme tétraplégique en janvier. Des fils essentiels pour la capture des signaux neuronaux se sont rétractés, un problème que l'entreprise affirme maintenant avoir résolu. Ce dysfonctionnement n'est pas nouveau, selon des informations divulguées par Reuters.
Bien que la proportion ait diminué ces dernières années, plus d'un tiers des personnes transgenres disent encore subir des discriminations en Europe. Elles sont également encore nombreuses à dénoncer un manque d'accès de base aux soins de santé, alerte jeudi Médecins sans Frontières, à la veille de la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie.
L'Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) et la Société Belge de Radiologie (SBR) ont pris acte de la décision de la Cour constitutionnelle datée du 16 mai 2024. Cette décision concerne la requête en suspension de l'interdiction de facturer des suppléments d'honoraires pour les examens de CT-scan et de RMN-scan effectués sur des patients non hospitalisés en journée ou en cas d'urgence.
Après avoir fait le tour des programmes des partis et de leurs propositions dans la santé , nous allons maintenant donner la parole à des médecins qui se sont engagés pour les prochaines éléctions dans les différents partis francophones. Pour cette troisième entrevue , un médecin qui se présente sur les listes du PTB .
La Commission européenne a annoncé jeudi avoir entamé une procédure formelle contre Meta, la firme derrière Facebook et Instagram, afin d'examiner les effets addictifs potentiels de ces services sur les mineurs.
L'évaluation néphrologique pluridisciplinaire dans l'un des 52 centres de dialyse agréés du pays sera remboursée à partir du 1er juillet prochain, annonce le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke dans un communiqué.
A l’occasion de la Journée mondiale des généralistes, organisée chaque 19 mai à l’initiative de la Wonca, le GBO a réuni 5 jeunes généralistes pour qu’ils puissent faire part de leurs préoccupations et donner quelques recommandations aux partis politiques.
En 2022, le gouvernement bruxellois a adopté le Plan social santé intégré (PSSI) pour améliorer l'accès aux soins de santé et à l'aide sociale. Ce plan prévoit des investissements significatifs dans les infrastructures hospitalières et psychiatriques, avec une mise en application progressive jusqu'en 2026.
A l'occasion de la Journée Mondiale de la Sclérose en Plaques, le 30 mai, la Ligue SEP organise une "semaine" de sensibilisation à propos de cette maladie qui touche plus de 13.000 personnes en Belgique.
Face à l'expansion rapide des technologies numériques, nous nous trouvons à un carrefour crucial où le respect de la vie privée des patients et l'innovation technologique doivent coexister harmonieusement. Cet article vise à explorer comment nous pouvons équilibrer ces impératifs, en tenant compte des droits fondamentaux et des nouvelles possibilités offertes par la digitalisation des soins à domicile.
Un groupe de sénateurs américains des deux bords a présenté mercredi ses recommandations pour encadrer l'intelligence artificielle (IA), alors que l'Europe a adopté cette année une loi sur cette technologie que les géants du secteur déploient à grande vitesse.
La communauté flamande et la communauté germanophone ont signé mercredi un accord de coopération concernant les études de médecine. Cet accord permettra chaque année à huit étudiants germanophones de suivre le cursus en médecine et à deux étudiants de suivre les études en dentisterie organisées par la communauté flamande, s'ils réussissent l'examen d'entrée. Cet examen sera traduit en langue allemande.
Lors de l'année académique prochaine, 1.520 étudiants seront admis à l'issue du concours d'entrée aux études en sciences médicales qui sera organisé le 28 août prochain, indique mercredi la ministre de l'Enseignement supérieur, Françoise Bertieaux (MR). 1.346 le seront pour la filière de médecine
La deuxième édition du livre "De Humani Corporis Fabrica" (abrégé en "Fabrica") d'André Vésale, médecin et anatomiste brabançon du 16e siècle, est de retour à la KU Leuven. L'université a acheté cet ouvrage scientifique majeur au début du mois de février, en collaboration avec le gouvernement flamand, dans l'intention de le rendre accessible à un large public.
Une exposition hors du commun consacrée à Hergé et à son oeuvre a été inaugurée ce mercredi au Pouhon Pierre-le-Grand, au centre de Spa (province de Liège).
Les opérations de déménagement du Grand Hopital de Charleroi (GHdC) vers le Centre hospitalier Les Viviers, la nouvelle infrastructure ou seront rassemblés les cinq sites actuels du groupe, ont débuté mercredi avec le déplacement des premiers services. Elles culmineront à la mi-novembre avec le "vrai grand déménagement" qui sera organisé sur une dizaine de jours.
L'Organisation européenne de lutte contre les accidents vasculaires cérébraux (ESOC) a récemment présenté des recherches lors de sa 10e Conférence européenne 2024 qui mettent en lumière des disparités significatives dans les taux de survie après un accident vasculaire cérébral (AVC), en fonction des déterminants sociaux de la santé (SDoH). Menée à l'Université de Göteborg, cette étude révèle des corrélations alarmantes entre le statut socio-économique et les issues post-AVC.
Les maladies cardiovasculaires sont à l'origine de quatre décès sur dix en Europe, soit 10.000 décès par jour et 4 millions par an, rapporte mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), enjoignant les Européens à manger moins salé.
Dans son dernier numéro, Nature Medicine explore une vision où l'intelligence artificielle (IA) transforme progressivent les blocs opératoires. L'article, publié lundi, décrit comment les avancées technologiques, notamment l'IA, pourraient révolutionner les interventions chirurgicales, en améliorant la précision des procédures, en réduisant les risques de complications et en optimisant la récupération des patients.
En raison d'un incident technique, les numéros d'urgence 112 et 101 étaient temporairement difficiles à joindre mardi. Des numéros alternatifs avaient été activés pour chaque province. La situation étant revenue à la normale, ces numéros alternatifs ont été désactivés, a indiqué le Service public fédéral (SPF) Intérieur.
Maggie De Block, ancienne ministre de la Santé, a annoncé qu'elle se retirait de la politique, bien qu'elle figure encore en position de soutien sur la liste d'Open VLD pour les élections européennes. Quelles sont ses motivations et quel bilan tire-t-elle du gouvernement Vivaldi ?
LATITUDE (Long-Acting Therapy to Improve Treatment Success in Daily Life) est une étude de phase 3, ouverte et randomisée, présentée lors d’une session spéciale au CROI 2024. Elle est importante car elle a recueilli les données qui manquent encore pour les traitements injectables à longue durée d’action: celles concernant les PVVIH ayant des problèmes d’observance.
Le traitement de première ligne par bithérapie DTG+3TC (Dovato®) est efficace tout comme la trithérapie associant FTC/TAF/BIC. Cependant beaucoup de questions demeurent quant à leurs potentiels effets métaboliques notamment sur les lipides. Ces modifications sont potentiellement associées à une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire. Une équipe italienne a voulu en vérifier les effets.
Le traitement par bithérapie dolutegravir+lamivudine (DTG+3TC, Dovato®) est reconnu aujourd’hui comme très efficace. Les études ont montré sa non-infériorité en termes d’efficacité par rapport à la trithérapie. Des chercheurs suédois ont révélé les résultats à long terme obtenus dans leur pays.
Kelon Han (Collegeville, PA, USA) a présenté une étude de phase I visant à évaluer la possibilité d’augmenter le délai entre deux doses de cabotegravir LA (CAB-LA) de deux mois à 4 mois, voire plus, selon différentes formulations.
Nicholas Paton (Londres, Royaume-Uni) a présenté les résultats à 48 semaines de l’étude CARES comparant le traitement injectable à longue durée d’action Cabotegravir et Rilpivirine (CAB+RPV LA) au traitement standard dans des populations africaines.
Déjà bien redoutable dans de nombreux cas (y compris chez des personnes en bonne santé au départ), l’embolie pulmonaire l’est encore plus dans un contexte de cancer, avec un risque de récidive accru et une prise en charge à individualiser tout particulièrement. Le professeur Laurent Bertoletti a fait le point sur cette problématique le 9 décembre dernier à Bruges, dans le cadre des Journées 2023 de la BeRS.
Le titre de cet article reflète le débat qui s’est tenu le 9 décembre dernier à Bruges dans le cadre des Journées 2023 de la BeRS. Qu’elle soit aiguë ou chronique, la dyspnée est une plainte fréquemment rencontrée en pneumologie et en cardiologie et le nombre élevé de ses causes possibles ne facilite pas, justement, l’établissement d’un diagnostic causal qui permettra un traitement adapté. La forme aiguë relevant souvent de la médecine d’urgence, les discussions se sont plutôt orientées vers la dyspnée chronique.
Cette année, une des guest stars du 43e Congrès annuel de la BSC était sans conteste le professeur Thomas Lüscher, qui deviendra Président de l’ESC en août prochain. Son exposé, intitulé The Future of Cardiology, a mis en valeur plusieurs études récentes et qui ouvrent de nouvelles pistes pour réduire la mortalité cardiovasculaire.
Nikolaus Marx est le premier auteur des recommandations de l’ESC pour la prise en charge des maladies cardiovasculaires chez les patients diabétiques présentées fin août à Amsterdam. Il était donc le mieux placé pour les présenter. Résumé d’un exposé d’une belle clarté, qui illustre magnifiquement la nécessaire collaboration interdisciplinaire entre cardiologues et diabétologues.
L’endocardite infectieuse est une maladie potentiellement mortelle d’origine bactérienne, affectant les valves cardiaques ou l'endocarde. Son incidence est limitée dans la population générale, mais est bien plus élevée dans les groupes à haut risque, présentant généralement des malformations cardiaques congénitales ou acquises. Régulièrement discutée, la prophylaxie antibiotique avant les interventions dentaires invasives reste la prise en charge recommandée pour les patients «à haut risque» dans la plupart des pays du monde. Le Dr Laurent Demulier (Cardiologie, UZ Gent) fait le point.
En marge des congrès, on trouve généralement des posters répercutant des études intéressantes, bien que n’ayant pas fait l’objet d’exposés. C’était encore le cas lors du congrès 2024 de la BSC, avec plusieurs études belges dignes d’intérêt. Petite sélection.
Deux nouvelles molécules sont apparues sur le marché, le tapinarof et le roflumilast, qui toutes deux modulent des protéines de la barrière cutanée et possèdent une action anti-inflammatoire. La première, agoniste du récepteur d’aryl hydrocarbone, agit comme un facteur de transcription. Le second inhibe la phosphodiestérase de type 4 (PDE4).
Traitements topiques et traitements systémiques.
Un essai académique de phase 2 réalisé aux Pays-Bas avec le dupilumab chez 29 patients avec eczéma chronique sévère des mains en échec avec l’alitrétinoïne a montré à 16 semaines un PGA 0-1 de 70% (contre 33% sous placebo). L’efficacité du dupilumab pourrait dépendre selon les auteurs du phénotype plutôt hyperkératosique de l’eczéma.
Les possibilités thérapeutiques se sont multipliées, mais aucun traitement n’est réellement miraculeux.
Dans cette pathologie, l’actualité est dominée par les inhibiteurs JAK, en topique ou par voie orale.
Dans cette pathologie également, l’activité est dominée par les inhibiteurs JAK, essentiellement per os.
La physiopathologie du prurigo est à présent bien connue, avec notamment les kératinocytes en tant que source de facteurs de croissance et de cytokines inflammatoires conduisant à l’activation immunitaire.
Acné, rosacée, dermite séborrhéique.
Infections sexuellement transmissibles bactériennes, gale, borréliose.
Candidoses vulvo-vaginales, lichen plan oral, aphtoses.
Comme le veut la coutume, le congrès annuel de dermatologie pédiatrique s’est tenu le 27 janvier 2024, à Bruxelles. Ce compte rendu vous présente les temps forts de son thème diversifié, les «Pigmentation disorders in children», depuis les différents types de nævus (nævus de Spitz, nævus congénital et nævus de la matrice unguéale) jusqu’aux taches café au lait et aux hypopigmentations.
Comme le décrit si bien le professeur Cribier, le «monde des tumeurs annexielles» est compliqué et peut paraître hostile. Cependant, il reste important d’en connaître quelques notions dans l’éventualité d’une rencontre future.
Cet article offre un aperçu des récents progrès dans la prise en charge du carcinome de Merkel. S’appuyant sur les enseignements du professeur Jürgen C. Becker , l’article explore la diversité clinique de la maladie, couvrant son diagnostic, son épidémiologie et les avancées significatives en immunothérapie. Les études menées par le professeur Becker, notamment MCC TRIM et ADMEC-O, révèlent des résultats prometteurs, ouvrant la voie à une approche personnalisée offrant une perspective complète sur l’évolution des stratégies thérapeutiques pour le carcinome de Merkel en 2023.
Différents traitements indiqués dans la prise en charge des carcinomes basocellulaires localement avancés seront abordés. Il y sera principalement question des inhibiteurs de la voie de signalisation Hedgehog, de la prise en charge de leurs effets secondaires et des phénomènes de résistance au traitement. Nous aborderons également l’immunothérapie, traitement de deuxième ligne.
Les lymphomes cutanés sont des pathologies passionnantes avec des possibilités thérapeutiques fleurissantes que le professeur Maarten Vermeer nous a présentées lors de son exposé.
Actuellement, dans la littérature, il y a quelques études qui ont évalué le passage de B/F/TAF à dolutégravir et lamivudine (DTG/3TC) de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) bénéficiant d’une suppression virologique. La plupart sont observationnelles. DYAD est une vaste étude ouverte dont l’analyse intérimaire a été présentée à l’ID-Week quelques jours avant l’EACS 2023.
L’étude présentée par Paul O’Brien repose sur les données d’Adelphi HIV II, une enquête européenne menée dans la vie réelle entre novembre 2022 et juin 2023. Son objectif était de déterminer les facteurs qui pèsent sur la charge de la maladie et la qualité de vie liée à la santé du point de vue des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et de leurs médecins.
CARISEL est la première étude européenne d’implémentation et d’efficacité évaluant le CAB+RPV LA Q2M. L’analyse post-hoc présentée à Varsovie résume les résultats cliniques et d’implémentation par pays.
L’association cabotégravir + rilpivirine (CAB+RPV) administré tous les 2 mois (Q2M) est le seul schéma complet à action prolongée (LA) pour maintenir la suppression du VIH-1. SOLAR, première étude de phase IIIb en comparaison directe évaluant CAB+RPV LA, comparé au schéma thérapeutique oral quotidien complet, bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide (BIC/FTC/TAF), a démontré sa non-infériorité.
Au cours de l’EACS 2023 qui s’est déroulé à Varsovie, le Dr Vani Vannappagari (Durham, États-Unis) a détaillé les résultats de l’étude DOLOMITE-EPPICC concernant le traitement par dolutégravir (DTG) durant la grossesse et ses conséquences sur la mère et l’enfant.
Avec les progrès fulgurants de la thérapie antirétrovirales, on assiste à une mutation des causes de décès chez les personnes vivant avec le VIH lesquelles passent du domaine des infections à celui des maladies non transmissibles au premier rang desquelles pointent les maladies cardiovasculaires.
Entre 2011 et 2022, le taux annuel de changement de schéma antirétroviral est passé de 8% à 18% au Chelsea and Westminster Hospital de Londres. Parmi les raisons de ces modifications de schéma thérapeutique, ce sont celles en lien avec les interactions médicamenteuses qui ont le plus fortement augmenté au cours de cette période passant de 4% à 33%, signe évident d’un vieillissement de la population des personnes vivant avec le VIH.
Présentée dans le cadre du récent congrès de l’EACS à Varsovie, une étude observationnelle française a évalué, dans le cadre d’un switch, l’efficacité virologique et la sécurité d’emploi d’une thérapie duale ancrée sur le dolutégravir où la traditionnelle lamivudine a été remplacée par la doravirine, un INNTI de dernière génération.
Lors de l’édition 2023 du congrès de l’EACS qui s’est déroulé à Varsovie, une équipe française s’est intéressée à l’évolution, au cours de deux dernières décennies, de l’incidence des cancers chez les personnes vivant avec le VIH. S’il est heureux de constater que globalement, cette incidence diminue sur 20 ans, un surrisque demeure toujours présent par rapport à la population générale. De plus, on constate une augmentation de l’incidence des cancers liés au vieillissement.
En date du 2 octobre 2023, le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américain a publié une première proposition de guidelines pour l'utilisation de la doxycycline comme prophylaxie post-exposition pour prévenir les infections bactériennes sexuellement transmissibles (IST), une approche désormais connue sous le vocable de doxyPEP.
L’étude européenne CARISEL correspond à l’étude américaine CUSTOMIZE. Toutes deux ont pour objet d’identifier les méthodes réussies d’intégration du régime à action prolongée (long-acting, LA) de cabotégravir et de rilpivirine (CAB+RPV LA) pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PvVIH). Des résultats mis à jour de CARISEL ont été présentés à l’IAS.
Les études cliniques ont démontré l’efficacité et l’innocuité du traitement à longue durée d’action (long-acting, LA) par cabotégravir+rilpivirine (CAB+RPV LA). Il est donc toujours intéressant de pouvoir éprouver ces résultats en clinique réelle. Des chercheurs américains l’ont réalisé dans l’étude TRIO.
Les «mesures de résultats liées au patient» (patient-related outcomes measures, PROM) constituent des éléments de plus en plus importants pour évaluer l’efficacité de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PvVIH) au-delà de la suppression virologique ou du taux de CD4. Ces PROM ont été évalués en comparant un traitement injectable à longue durée d’action (long-acting, LA) à un traitement oral classique.
Le Dr Gary Blick (Stratford, États-Unis) a présenté les résultats de l’étude SOLAR-3D dont l’objet était d’évaluer de manière prospective la capacité du DTG/3TC à maintenir la suppression virologique chez les adultes passant à ce traitement après des échecs virologiques multiples et une résistance actuelle ou antérieure à M184V/I.
L’apparition d’une résistance au traitement constitue une grande difficulté dans la prise en charge des patients. Une résistance présente initialement chez des patients naïfs a été très peu étudiée. Les auteurs de l’étude D2ARLING (dites: DARLING) ont justement voulu éprouver le traitement par DTG/3TC ou DTG+TDF/XTC chez des patients naïfs et ont comparé les résultats sans connaître les résultats du génotypage de résistance au départ, le test ayant été réalisé, mais les résultats masqués jusqu’à la semaine 48.
La population adolescente constitue une cible vulnérable et pour laquelle il existe peu d’études. Par ailleurs, le défi la concernant est de permettre de lui offrir un traitement efficace à long terme et bien toléré afin d’assurer la meilleure compliance possible. L’étude DANCE démontre l’efficacité et l’innocuité de la combinaison dolutegravir/lamivudine (DTG/3TC).
C’est à ces difficiles questions qu’ont tenté de répondre le Pr Giovanni Guaraldi (Université de Modène, Italie), Mario Cascio de l’European AIDS Treatment Group (EATG) et Axel Vanderperre (Conseil Positif).
La maladie zostérienne est une pathologie fréquente chez les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Le Pr Nicolas Dauby (CHU Saint-Pierre) a repris les différentes données qui ont permis de répondre à la question initiale.
La vaccination chez les PVVIH suscite encore de nombreuses questions. Le Dr Rémy Demeester (CHU Charleroi) a fait le point en regard des vaccins contre les maladies pulmonaires, nouveaux et anciens, disponibles sur le marché.
Charlotte Vanden Bulcke (UZ Gent) a abordé la difficile question des aspects psychosociaux liés au vieillissement des personnes vivant avec le VIH.
Le défi que représente la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) dépasse donc le contrôle de la charge virale, comme l’a expliqué le Dr Marie-Angélique De Scheerder (UZ Gent).
C’est la question à laquelle s’est attachée de répondre la Dr Dominique Van Beckhoven (Sciensano) lors de ce colloque.
Quel est l’impact des traitements reçus sur la longueur des télomères, ces petits bouts d’ADN qui sont le signe du vieillissement cellulaire lorsqu’ils se raccourcissent? C’est ce qu’a tenté de savoir une équipe internationale.
Les résultats de l’étude ATLAS-2M de phase 3b ont contribué à démontrer la non-infériorité du traitement à longue durée d’action par injection de cabotegravir (CAB) + rilpivirine (RPV) administré toutes les 8 semaines (Q8W) contre toutes les 4 semaines (Q4W) sur 152 semaines. Une sous-analyse a tenté de savoir s’il existait une différence entre les participants ayant reçu l’injection dans la cuisse plutôt que dans la fesse.
Les inhibiteurs de check-points immunitaires (ICI) constituent une arme efficace contre de nombreux cancers. Le Dr Ashish Arunkumar Sharma (Atlanta, GA, USA) et ses collègues ont présenté une étude étonnante à ce sujet chez les PVVIH.
L’espoir viendra peut-être de l’étude présentée par J.-M. Molina qui s’est intéressé tant à une approche vaccinale qu’à celle par antibiothérapie.
L’ex-variole du singe ou, aujourd’hui, mPOX constitue un risque fatal pour les PVVIH, surtout celles qui sont mal contrôlées par leur traitement et, a fortiori, celles qui ne peuvent pas en bénéficier.
Dans un poster, le Dr Linos Vandekerkhove (Gent, Belgique) a montré les résultats de l’étude RUMBA à la semaine 48 concernant l’impact d’un switch d’une trithérapie vers une bithérapie alliant lamivudine (3TC) et dolutégravir (DTG).
La combinaison intramusculaire injectable de cabotégravir et de rilpivirine (CAB+RPV LA), administrée une fois tous les 1 ou 2 mois, est le premier et le seul ART à longue durée d’action à être approuvé pour les personnes vivant avec le VIH. Moti Ramgopal (Fort Pierce, FL, USA) et ses collègues ont rapporté les résultats de la première étude comparant CAB+RPV LA avec le traitement oral quotidien standard de bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide (B/FTC/TAF).
Cela ressemble à une fable pour écolier et c’est bien dans des écoles que Rebecca Fielding-Miller et ses collègues de l’université de Californie (San Diego, CA, USA) ont posé leurs éprouvettes afin de savoir quel est l’impact du port du masque sur la circulation virale.
Après des décennies de recherches, le vaccin contre le VIH se fait toujours attendre. Les différentes grandes études ont montré toute la difficulté qu’il y a à découvrir la «pierre philosophale» pour contrer ce virus complexe, mais d’autres voies d’approche existent.
Depuis plusieurs années, la prophylaxie post-exposition contre différentes infections sexuellement transmises (IST) a été testée avec la doxycycline. Lors de cette édition 2023 du CROI, des résultats encourageants ont à nouveau été mis en avant.
Impossible, bien évidemment, de couvrir toutes les actualités importantes présentées lors de cette édition 2023 de la CROI. En voici donc 4 de plus sous forme de lecture rapide et choisies de façon tout à fait subjective.
La bien nommée étude LIFE montre qu’un dépistage de la charge virale des nouveau-nés à risque effectué au moment de l’accouchement et leur mise sous traitement antirétroviral immédiat permettent une réduction de 67% du nombre des décès sur les 6 premiers mois après la naissance.
Les podiums ne sont pas exclusivement réservés à la haute couture. La CROI 2023 a, elle aussi, été le théâtre d’un défilé de nouvelles et innovantes formulations pour faciliter et améliorer l’administration des traitements antirétroviraux et de la PrEP. Si anaux vaginaux, implants ou patchs sont déjà connus, une innovation pour administration de la PrEP ou de la PEP a particulièrement retenu l’attention des participants.
Le traitement injectable à longue durée d’action associant cabotégravir et rilpivirine pourrait constituer une solution pour les personnes qui, par leur mode vie, leur situation matérielle ou leur état psychique, ont du mal à demeurer engagées dans la filière des soins traditionnels et qui, de ce fait, ne parviennent pas à maintenir une suppression virale sous traitement antirétroviral oral.
Grande papesse des études cliniques sur le VIH, le Pr Chloé Orkin (Université Queen Mary, Londres) a frappé un nouveau grand coup lors de l’édition 2023 de la CROI en demandant le classement de la variole du singe parmi les maladies opportunistes liées au VIH, et ce sur la base des résultats d’une étude rétrospective des données de près de 400 patients séropositifs.
Le tirzepatide, un analogue ingéniéré des récepteurs GIP/GLP-1 dont la demi-vie est de 5 jours, ce qui lui permet d’être administré une fois par semaine a été approuvé aux États-Unis, en Europe et au Japon pour le traitement du diabète de type 2. Il a été analysé dans le programme SURPASS, qui montre une supériorité nette du tirzepatide sur ses comparateurs actifs, pour atteindre le triple objectif HbA1c < 5,7%, perte de poids ≥ 10% et absence d’hypoglycémie.
Plus de 100 millions de personnes souffrent d’une rétinopathie diabétique à travers le monde, soit un peu plus d’un quart des diabétiques. Parmi elles, près d’un quart sont quasi aveugles. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants qu’une projection de l’évolution actuelle porte les chiffres à 130 millions en 2030 et 160 millions en 2045 au niveau mondial. L’étude présentée ici par Rebecca Thomas (Swansea, Pays de Galles) porte sur l’évolution au cours de la dernière décennie.
Les décès de cause cardiorespiratoire liés à la pollution aux petites particules augmentent régulièrement et cette pollution est plus marquée dans les pays d’Asie qu’ailleurs. L’impact de cette pollution sur le risque de diabète gravidique a été analysé par une équipe taiwanaise menée par Jun-Sing Wang (Taichung) sur la population de la ville de Chiayi, située dans la plaine à une altitude de 150 mètres environ au sud-est de l’île et connue pour son taux élevé de pollution.
Le nombre total de décès liés à une insuffisance cardiaque est en constante augmentation. Un apport quotidien en protéine est recommandé chez ces patients à raison de 1,1g/kg, d’autant que la malnutrition est fréquemment rencontrée dans cette pathologie. Souhaitant connaître l’impact de l’apport en protéines chez ces patients, une équipe taiwanaise menée par Chih-Yun Chang (Taichung) a recueilli les informations d’une cohorte de 52.876 patients âgés de plus de 18 ans, dont 832 se sont avérés présenter une insuffisance cardiaque.
L’activité des récepteurs aux minéralocorticoïdes est influencée par l’âge et le sexe, ce qui joue un rôle dans le développement des complications cardiorénales liées au diabète (1). Mais on ne sait pas si cette influence existe aussi pour les antagonistes des récepteurs aux minéralocorticoïdes en cas de diabète de type 2 avec insuffisance rénale.
«On ne traite pas de la même manière une primipare de 38 ans qui présente une glycémie à jeun de 70mg% avec glycémie à 1 heure de 200mg% et 161mg% à 2 heures et une femme de 29 ans qui est en est à sa deuxième grossesse avec des chiffres respectifs de 103, 199 et 169mg%», constate Roseanne Yeung (Un. Alberta, Canada).
Le diabète est un facteur de risque reconnu de Covid-19 sévère. Cependant, on ne connaît qu’imparfaitement les complications cardiovasculaires et rénales de cette infection chez le diabétique, ce qu’une équipe suédoise menée par Robin Kristofi (Uppsala) s’est proposé de faire sur base d’une cohorte nationale suédoise reprenant tous les patients diabétiques de type 1 ou 2 avec un diagnostic de Covid (n = 11.005 dont 305 avec T1D) ou de grippe (n = 5.111 dont 304 avec T1D).
Le HPACC (Global Health and Population project on Access to Care for Cardiometabolic disease) a voulu évaluer l’impact que pourrait avoir le projet de l’OMS «Improving Health Outcomes of People with Diabetes Mellitus». Ils ont pour ce faire décrit les cibles atteintes dans différents pays sur base d’enquêtes nationales effectuées auprès de 39.792 adultes âgés de 30 à 69 ans, femmes enceintes exclues, et analysé le nombre de diabétiques atteignant la cible HbA1c < 8,0%, pression artérielle < 140/90mmHg, et la proportion de patients sous statines.
L’apolipoprotéine J, une glycoprotéine sécrétée massivement dans plusieurs tissus (ovaires, testicules, surrénale, foie, cœur, cerveau), et qui possède plusieurs synonymes (clustérine, TRPP2, ARP, CLI…), est impliquée dans de nombreux processus biologiques dont la modulation immunitaire, la maturation du sperme, le transport des lipides (HDL), la neurodégénérescence et la survie des cellules cancéreuses.
Les études GEMINI 1/2 et STAT sont connues. Charlotte-Paige Rolle a présenté une analyse par sous-groupes.
Laurence Slama (Paris, France) a présenté les résultats de l’étude européenne CARISEL concernant les freins et l’optimalisation du traitement injectable à longue durée d’action par cabotegravir+riplivirine (CBG+RPV LA). Au 12e mois, les participants ont identifié 5 facteurs majeurs facilitant l’acceptabilité au traitement CAB+RPV LA Q2M et 5 facteurs de frein.
Celia Jonsson-Oldenbuettel (Munich, Allemagne) a présenté les résultats intérimaires à 6 mois de la cohorte germanique de l’étude CARLOS concernant le traitement à longue durée d’action associant le cabotegravir (CAB) et la rilpivirine (RPV) en situation clinique réelle.
La simplification thérapeutique constitue un objectif en soi pour autant qu’une efficacité équivalente soit au rendez-vous. L’étude TANGO présentée par Jean-Pierre Routy (Montréal, Canada) a atteint maintenant 196 semaines…
Lors d’une session plénière, le Dr Linos Vandekerckhove (Gent, Belgique) a dévoilé les résultats de l’étude RUMBA à la semaine 48 concernant l’impact d’un switch d’un inhibiteur d’intégrase à un autre, Dovato® en l’occurrence.
L’insuffisance cardiaque a encore un taux élevé de morbidité et de mortalité, ce qui justifie amplement la publication de nouvelles recommandations de prise en charge, dans un contexte où le traitement de cette pathologie a radicalement changé au cours des 5 dernières années, notamment pour les patients atteints d’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite (HFrEF). Si la première modification importante de ces recommandations de l’AHA/ACC/HFSA concerne la redéfinition de l’insuffisance cardiaque en fonction de la fraction d’éjection, c’est surtout la complexité du traitement qui a été revisitée.
Un premier essai de phase 1 chez l’homme avec un traitement par édition de gènes avec les ‘ciseaux’ CRISPR/Cas9 a montré une bonne innocuité et un potentiel d’efficacité clinique significative chez des patients atteints d’amylose cardiaque à transthyrétine (ATTR-CM), une pathologie liée à l’accumulation progressive de la protéine transthyrétine mal repliée.
Le patient souffrant d'insuffisance cardiaque aiguë est hospitalisé la plupart du temps d’emblée, car son pronostic est aléatoire et le suivi étroit souvent inadéquat. Une équipe canadienne a utilisé dans l’essai COACH (Comparison of Outcomes and Access to Care for Heart Failure) un algorithme (Emergency Heart Failure Mortality Risk Grade for 30-day mortality ou EHMRG30-ST) visant à aider au service d’urgence la décision d’une hospitalisation ou d’une sortie associée à un suivi étroit en consultation externe spécialisée en insuffisance cardiaque.
Près de 50% des patients atteints d’insuffisance cardiaque sont déficients en fer, bien que la plupart ne soient pas anémiques. Cette carence en fer est associée à une moins bonne qualité de vie, à une capacité d’exercice altérée et à un risque accru d’hospitalisation pour IC et de décès cardiovasculaire, ce qui a pu être amélioré avec la carboxymaltose ferrique intraveineuse.
On suppose le rôle protecteur de la vitamine D contre le mélanome et sa progression du fait de ses effets antiprolifératifs et pro-apoptotiques. Mais les résultats sont hétérogènes.
De manière succincte, la réponse du Pr Guy Brusselle (UZ Gent) à ces questions est que si nous ne manquons pas d’agents biologiques pour traîter l’asthme, ils ont tous leur utilité car l’asthme est une pathologie très hétérogène, tandis que l’on manque encore de traitements efficaces pour la prise en charge de l’asthme de type2-low. Explications par le Pr Guy Brusselle (UGent) dans le cadre des sessions ‘Year in review’ du congrès de la Société Européen de Pneumologie (ERS)*.
Une enquête menée par un laboratoire spécialisé en produits de beauté et soins dermatologiques et IPSOS, auprès de 17.001 personnes à travers 17 pays, a constaté que le mythe du «bronzage sain» et bien d’autres mythes sur le soleil (la protection solaire n’est pas nécessaire par temps nuageux, il n’y a pas besoin d’écran solaire si on est déjà bronzé) sont encore très vivaces en Europe.
Le carcinome basocellulaire est le plus fréquent des cancers de la peau et son incidence augmente rapidement. Sa gravité progresse avec le délai du diagnostic, ce qui souligne l’intérêt de le diagnostiquer tôt.
Le tirzépatide a récemment été approuvé pour la réduction de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2 sur base des résultats du programme SURPASS. Le programme d'essais cliniques SURMOUNT, a quant à lui, montré que ce médicament - le premier agoniste double des récepteurs GIP/GLP-1 - est très efficace pour aider les personnes, diabétiques ou non, à perdre du poids.
Le Dr Jean-Pierre Riveline (Hôpital Lariboisière, Paris) a présenté une analyse de suivi de l'étude RELIEF. Celle-ci s’appuyait sur une base de données française de 31.446 personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1) et de 41.027 personnes atteintes de diabète de type 2 (DT2) pour évaluer l'impact de l'utilisation d'une mesure continue du glucose (MCG).
L’eczéma touche jusqu’à 20% de la population pédiatrique et son incidence continue à augmenter. Débutant tôt dans la vie, il persiste à l’âge adulte dans près de 50% des cas, ce qui a conduit à une recherche intensive sur sa prévention.
Appelée dans le cadre de la réunion annuelle de la Société Européenne de Pneumologie (ERS) à faire le tour de la littérature de l’année à propos des cigarettes électroniques, Elif Dagli (Istambul) a retenu 5 papiers qui interpellent pour ce qui pourrait devenir une urgence sanitaire*. Ces études font froid dans le dos et posent clairement la question de notre responsabilité.
Après un infarctus du myocarde (IDM), les patients se voient prescrire des agents antiplaquettaire, hypolipidémiant et hypotenseur pour prévenir la récidive. Cependant, comme le signale le Dr Valentin Fuster, «la plupart des patients adhèrent pleinement au traitement après un événement aigu, mais cette adhésion s'estompe après les six premiers mois». Il a été suggéré qu'une polypilule contenant les 3 traitements faciliterait l'adhésion des patients.
La mise à jour fournit des conseils sur l'amélioration de l'équité des soins et sur la façon dont les déterminants sociaux de la santé influent sur la gestion de l'hyperglycémie. Elle met également l'accent sur l'importance de la perte de poids et sur l'utilisation de données issues d'essais contrôlés randomisés sur les médicaments hypoglycémiants pour étayer les données probantes sur la perte/le gain de poids.
Pour évaluer l'effet du sémaglutide 2,4mg administré 1x/sem. par voie SC sur le risque de développer un diabète de type 2 (DT2) chez les personnes obèses, les auteurs de ce travail ont exploité les données du programme STEP (Semaglutide Treatment Effect in People with obesity) (STEP 1 et STEP 4).
Selon les résultats d'une étude de modélisation publiée dans la revue The Lancet Diabetes & Endocrinology, on estime à 8,4 millions le nombre de personnes vivant avec le diabète de type 1 dans le monde en 2021. Ce nombre devrait passer à 13,5-17,4 millions de personnes d'ici 2040.
Peu d'interventions pharmacologiques ont montré des bénéfices dans le traitement des ulcères diabétiques. Encouragée par les résultats positifs obtenus par l’application topique d’esmolol – un ß-bloquant – dans le traitement du pied diabétique (UPD) dans des études précliniques et de phase 2, une équipe indienne a monté une étude multicentrique de phase 3 afin de vérifier l’efficacité du gel d’esmolol.
Dans DELIVER et EMPEROR-Preserved, la dapagliflozine et l'empagliflozine, respectivement, ont réduit les événements cardiovasculaires (CV) chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque (IC) à fraction d'éjection (FE) légèrement réduite et préservée (vs placebo). Depuis, ces traitements sont recommandés pour tous les patients atteints d'IC à FE réduite, avec des recommandations plus faibles pour ceux dont la FE est légèrement réduite ou préservée. Des incertitudes subsistent quant aux effets de ces médicaments sur la mortalité et dans des sous-populations spécifiques d'insuffisance cardiaque à FE légèrement réduite et préservée. Aucun des deux essais n'avait été conçu ou n'avait la puissance nécessaire pour aborder ces questions, d’où la réalisation de cette méta-analyse préspécifiée, qui s’est appuyée sur les données des études DELIVER et EMPEROR-Preserved.
Chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque (IC), la congestion pulmonaire est une cause fréquente d'hospitalisation et est potentiellement mortelle. Une application d'analyse vocale s'était précédemment révélée capable de détecter la présence de liquide dans les poumons de patients hospitalisés pour une IC aiguë. Cette étude a examiné sa capacité à prédire l'aggravation de l'insuffisance cardiaque chez des patients vivant à domicile.
Il n’existe pas encore de schéma posologique clair pour le méthotrexate dans le psoriasis, ce qui pourrait conduire à un traitement sous-optimal. Sa disponibilité ubiquitaire et son faible coût devraient conduire à définir un schéma posologique uniforme dans le monde entier, ce qu’un panel d’experts du Spin a tenté de réaliser après une enquête selon la procédure eDelphi modifiée.
Les directives actuelles recommandent l'utilisation de diurétiques de l'anse par voie intraveineuse (IV) pour atténuer les symptômes de surcharge volumique chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque (IC) aiguë décompensée. Cependant, de nombreux patients quittent l'hôpital avec des signes cliniques résiduels de surcharge volumique - un facteur prédictif important de mauvais résultats - en dépit de l'utilisation de diurétiques de l'anse à forte dose (2 à 2,5 fois la dose d'entretien orale). Ainsi, dans le registre national de l’IC aiguë décompensée (ADHERE), environ 20% des patients sont sortis de l'hôpital avec une augmentation de leur poids corporel. Par ailleurs, les preuves concernant les agents diurétiques efficaces, les calendriers d'administration et les voies d'administration sont limitées.
La pression artérielle nocturne est un meilleur prédicteur des résultats cardiovasculaires que la pression artérielle diurne. Il a déjà été démontré que les médicaments antihypertenseurs pris le soir plutôt que le matin réduisaient davantage la pression artérielle nocturne. En outre, l'étude Hygia avait suggéré un effet protecteur de l’administration vespérale sur les événements cardiovasculaires, mais cette étude avait suscité de sérieuses critiques.
Près d'un décès par maladie cardiovasculaire sur 5 est dû à la pollution de l’air, qui a été classée quatrième facteur de risque de mortalité après l'hypertension, le tabagisme et une mauvaise alimentation. Cette étude a examiné la relation entre la pollution atmosphérique et les arythmies ventriculaires (AV) à Piacenza, dans le nord de l’Italie, malheureusement caractérisée par la mauvaise qualité de son air.
L’arrivée des bithérapies ayant démontré leur efficacité et leur tolérance au sein de nombreuses études cliniques avec la combinaison dolutegravir/lamivudine (DTG/3TC) ou DTG/rilpivirine (RPV) a permis de modifier les recommandations thérapeutiques. La question posée dans l’étude suivante est de savoir si cela a changé les habitudes prescriptionnelles.
La qualité de vie des personnes âgées vivant avec le VIH (PAVVIH) constitue un objectif en soi. SALSA a étudié les mesures des résultats rapportés par les patients (PROM) ayant switché d’une tri- ou d’une quadrithérapie vers une bithérapie dolutegravir/lamivudine (DTG/3TC).
La longévité s’accroît aussi pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) grâce à l’efficacité des traitements. L’intérêt pour les personnes âgées (> 50 ans) vivant avec le VIH (PAVVIH) augmente également.
Il s’agit ici d’une étude espagnole comparant l’efficacité et la tolérance de deux régimes thérapeutiques, Dolutegravir/Lamivudine (DTG/3TC) and Bictegravir/Emtricitabine/Tenofovir alafenamide (BIC/FTC/TAF) en situation clinique réelle.
La question du passage de la trithérapie classique à une bithérapie dolutegravir/lamivudine (DTG/3TC) est maintenant pratiquement résolue pour la plupart des patients bénéficiant d’une suppression virale dans les études cliniques. L’étude menée par Pierone et ses collègues a été réalisée en situation réelle.
Les soins de santé évoluent vers une approche plus axée sur la ‘valeur’ de telle sorte qu’il est important de savoir quel résultat importe le plus aux patients lors du traitement de leur affection. Ainsi, en cas de psoriasis, les symptômes peuvent varier, allant du prurit à la sensation de brûlure, aux saignements, à la desquamation ou à la douleur.
Des études antérieures ont montré que le fait d'être célibataire est un indicateur d'un pronostic moins favorable, tant dans la population générale que chez les patients souffrant d'une maladie coronarienne. Cette analyse post-hoc de l'étude E-INH (Extended Interdisciplinary Network Heart Failure) a examiné la pertinence pronostique du statut marital chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque chronique.
S'il est bien connu qu'une consommation d’alcool importante peut entraîner à long terme le développement d’une insuffisance cardiaque (IC) (cardiomyopathie alcoolique), des données provenant de populations asiatiques suggèrent que des quantités plus faibles peuvent également être préjudiciables. Comme il existe des différences génétiques et environnementales entre les populations asiatiques et européennes, cette étude a cherché à savoir s'il existait une relation similaire entre l'alcool et les altérations cardiaques chez les Européens présentant un risque d'insuffisance cardiaque ou une pré-insuffisance cardiaque.
Alors que 40 à 50% des patients atteints de psoriasis obtiennent une bonne réponse sous MTX, les mécanismes de non-réponse sont mal compris. La non-observance pourrait en être une des causes, mais on ne dispose pas d’échelle validée pour l’évaluer et l’autodéclaration est peu fiable. Les recherches sur ce thème en cas d’arthrite rhumatoïde ont montré que l’observance du MTX est sous-optimale et peut être évaluée sur échantillon sanguin.
Le psoriasis se caractérise par la persistance à long terme de lésions psoriasiques à des sites spécifiques et leur récurrence au même endroit, même si le traitement a été efficace et entraîné une clairance des lésions. Les études fontamentales expliquent ce fait par la persistance, même lorsque la plaque de psoriasis disparaît, d’une inflammation a minima qui se traduit par la présence de cellules de mémoire résidentes des tissus (tissue-resident memory cells ou TRM) au sein d’une peau apparemment saine.
Le risque et l’impact exacts du Covid-19 sur les patients atteints de maladies inflammatoires à médiation immunitaire (IMID) restent incertains, d’autant que les traitements immunomodulateurs ciblés (TIMT) pourraient interférer avec la réponse immunitaire humorale contre le SARS-CoV-2, en particulier en cas de psoriasis.
Le dolutégravir (DTG) est recommandé et largement utilisé pendant la grossesse pour la suppression virale maternelle et la prévention de la transmission périnatale du VIH. Les auteurs de l’étude Dolomite-EPICC (1) avaient pour objectif d'évaluer les résultats de la grossesse et de la période néonatale, y compris les anomalies congénitales, suite à l'utilisation prénatale du DTG en utilisant des données européennes de la vie réelle.
Au départ, ATLAS-2M est une étude clinique de phase 3b. Elle a démontré l'activité antivirale non inférieure du cabotegravir (CAB) + rilpivirine (RPV) LA à action prolongée, traitement administré toutes les 8 semaines (Q8W) contre toutes les 4 semaines (Q4W) sur 48 semaines chez des personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral supprimé. Au fil des mois, ces résultats se sont confirmés. Aujourd’hui, il s’agit de ceux recueillis après 152 semaines.
L’étude SALSA a montré que, quel que soit le traitement conventionnel (CAR) pris avant, la bithérapie DTG+3TC constitue une alternative intéressante. Dans la sous-analyse présentée au CROI 2022, Mark Underwod et ses collègues ont évalué l’impact d’une résistance génotypique préalable sur la charge virale et le TND.
Les auteurs de la sous-analyse se sont attachés à fournir les résultats à long terme de la charge virale (VL) et des résultats qualitatifs de cibles détectées (TD) ou non détectées (TND) fournies par le test Abbott RealTime HIV-1 envers les patients traités par bithérapie ou tri voire quadrithérapie.
Session phare du Congrès de Pneumologie de Langue Française, la session ‘Actualités’ s’est penchée sur 6 thèmes, dont les cohortes 2000, 2010 et 2020 de KBP-CPHG, cohortes prospectives sur le cancer bronchique avec les perspectives et les espoirs qu’elles offrent, avec le Pr Didier Debieuvre (Mulhouse).
Session phare du Congrès de Pneumologie de Langue Française, la session ‘Actualités’ s’est penchée sur 6 thèmes, dont ce qu’il ne faut pas faire en cas d’exacerbations aiguës de fibrose pulmonaire idiopathique, avec le Pr Jean-Marc Naccache (Hôpital Foch, Paris).
Session phare du Congrès de Pneumologie de Langue Française, la session ‘Actualités’ s’est penchée sur 6 thèmes, dont la prise en charge des infections à mycobactéries non tuberculeuses, avec le Pr Claire Andrejak (Amiens),.
Session phare du Congrès de Pneumologie de Langue Française, la session ‘Actualités’ s’est penchée sur 6 thèmes, dont l’apport du kinésithérapeute en radiothérapie par les techniques d’apnée, avec Gregory Reychler (UCL).
Session phare du Congrès de Pneumologie de Langue Française, la session ‘Actualités’ s’est penchée sur 6 thèmes, dont la révolution thérapeutique de la trithérapie dans la mucoviscidose, avec Clémence Martin (Hôpital Cochin).
Session phare du Congrès de Pneumologie de Langue Française, la session ‘Actualités’ s’est penchée sur 6 thèmes, dont la prise en charge des fibroses pulmonaires des connectivites, avec le Pr Vincent Cottin (Lyon).
Il s’agit d’une actualisation des anciennes recommandations, qui suivent en fait l’évolution des informations apportées par les dernières études cliniques. En résumé, l’objectif est un allègement thérapeutique pour bon nombre de patients…
Après CUSTOMIZE, l’étude européenne CARISEL vient de fournir ses premiers résultats. Cette étude a réuni 430 participants de 18 centres, dont 4 en Belgique.
L’étude TANGO avait déjà montré une non-infériorité de la bithérapie DTG+3TC par rapport à un traitement classique basé sur le TAF après 96 semaines chez des patients ayant bénéficié d’une suppression virologique pour plus de 6 mois sous TAF. Les résultats s’étendent à présent à 144 semaines.
Les données obtenues dans la réalité clinique quotidienne sont précieuses pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Cette étude allemande nous renseigne sur l’efficacité, la sécurité d’emploi et les résultats liés aux patients (PRO’s) traités par bithérapie DTG+3TC.
Les études GEMINI 1 et 2 ont été prolongées sur 144 semaines. Les résultats de ces études fournissent une information importante concernant l’adhérence au traitement de la part des personnes vivant avec le VIH.
Les études réalisées dans le monde réel présentent toujours un intérêt majeur pour les cliniciens, permettant d’explorer les effets de tels médicaments ou de telles stratégies thérapeutiques au quotidien. Beaucoup d’études de ce type ont été présentées lors de l’IAS 2021, et nous en avons retenu deux.
La stigmatisation des personnes vivant avec le VIH est toujours vive. Une équipe de chercheurs a voulu savoir si une intervention en ligne permettait de réduire ce phénomène, ce qui est intéressant dans le contexte pandémique actuel.
Les traitements à longue durée d’action ont montré leur efficacité. Quand il s’agit de prévention, cette efficacité est tout aussi intéressante à comparer par rapport à un placebo…
La prophylaxie pré-exposition (PrEP) a permis de réduire l’incidence de nouvelles infections par le VIH de manière très importante. Cependant, des spécialistes mettent en garde sur l’apparition de résistance à ces médicaments, mais des solutions existent.
Le nombre de communications concernant l’épidémie de Covid-19 touchant les personnes vivant avec le VIH a été très important. Et pour cause, ces personnes sont beaucoup plus sensibles que la population générale et devraient faire l’objet d’une vaccination prioritaire. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé, l’infection par le VIH est un facteur de risque indépendant de maladie grave de Covid-19.
Le traitement anti-VIH à longue durée d’action constitue l’un des progrès les plus intéressants ces dernières années. Encore faut-il qu’il soit accepté par les professionnels de la santé et les patients. C’est ce qu’a déterminé l’étude CUSTOMIZE.
La majorité des personnes vivant avec le VIH désirent pouvoir prendre le moins de médicaments possible par jour. L’étude SALSA (1) vient donc à point nommé…
Avec l’avènement des trithérapies et des nouveaux traitements contre le VIH, l’espérance de vie des PPVIH s’est allongée pour arriver à une quasi-équivalence avec les personnes non infectées par le VIH. Si l’on ne peut que s’en réjouir, cette situation n’en demande pas moins de relever de nouveaux défis sociaux et psychologiques.
Il s’agit ici d’une étude menée dans 25 pays différents sur les besoins des hommes ayant des relations sexuelles avec des femmes et les différences d’expériences, de perceptions et de comportements en matière de traitement du VIH selon le sexe et l’orientation sexuelle.
La bithérapie dolutégravir (DTG) et lamivudine (3TC) est indiquée pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) n’ayant jamais été traitées. Cependant, des questions subsistent en ce qui concerne son utilisation dans un contexte de test et de traitement en raison de la résistance potentielle transmise et de la co-infection par le virus de l’hépatite B (HBV).
TANGO est une étude de phase III randomisée et ouverte évaluant la non-infériorité du traitement par dolutégravir (DTG) et lamivudine (3TC) à dose fixe par rapport à la trithérapie TAF. L’objectif était de comparer les effets des deux régimes thérapeutiques à la semaine 48. Ces résultats étendus à la semaine 96 ont été présentés à Glasgow.
Les bithérapies présentent l’avantage de réduire l’exposition aux médicaments par rapport aux trithérapies. Les études cliniques de phase III, GEMINI 1 & 2, similaires d’un point de vue méthodologique, ont démontré la non-infériorité du traitement dolutégravir (DTG) + lamivudine (3TC) par rapport au schéma DTG + ténofovir/emtricitabine (TDF/FTC) aux semaines 48 et 96 chez les adultes n'ayant jamais été traités.
L’étude EMPOROR-REDUCED montre que chez les insuffisants cardiaques recevant le traitement recommandé, l’empagliflozine est associée à une réduction significative du risque de décès d’origine cardiovasculaire ou d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque, indépendamment de l’existence ou non d’un diabète.
REALITY montre que chez les patients admis pour infarctus du myocarde et présentant une anémie, une stratégie restrictive basée sur le recours aux transfusions lorsque le taux d’Hb est ≤ 8g/dL n’est pas inférieure à une stratégie où le seuil est fixée à 10g/dL. Cette stratégie permet par ailleurs une économie en unités de sang et une diminution des coûts.
Une dose quotidienne de 0,5mg de colchicine est associée à une réduction de 31% du risque d’événements chez les coronariens chroniques. Selon les investigateurs de LoDoCo2 elle devrait donc être envisagée en routine en prévention secondaire.
Les résultats relatifs à la cohorte A de l’étude POPULAR TAVI indiquent que, lorsqu’une anticoagulation n’est pas requise, l’acide acétylsalicylique (AAS) seul diminue de manière significative le risque de saignement par comparaison à un traitement antiagrégant comprenant AAS et clopidogrel, sans perte d’efficacité dans la prévention des événements thromboemboliques.
EAST-AFNET 4 montre qu’en cas de FA diagnostiquée depuis moins d’1 an chez un patient avec score CHA2DS2VASc ≥ 2, un contrôle précoce du rythme est associé à une réduction significative du risque d’événement cardiovasculaire majeur.
Au vu des résultats de l’étude EXPLORER-HCM, présentés en «Hot Line» par Iacopo Olivotto (Florence, Italie), beaucoup d’experts sont d’avis que le mavacamten, un inhibiteur de la myosine, constitue une avancée décisive dans le traitement de la cardiomyopathie hypertrophique obstructive symptomatique.
L’étude DAPA-CKD a comparé la dapagliflozine avec un placebo chez des patients avec atteinte rénale chronique, diabétiques ou non. Ses résultats, hautement significatifs, sont en faveur de la dapagliflozine, sur le plan rénal et cardiovasculaire.
La controverse persiste quant à la possibilité que certaines classes d’antihypertenseurs puissent augmenter le risque de cancer, controverse qui a généré plusieurs hypothèses quant à l’activation de certaines voies spécifiques, indépendamment de la pression artérielle.
L’étude BRACE CORONA, présentée en session Hot Lines au congrès virtuel de l’ESC (European Society of Cardiology) plaide en faveur de la poursuite d’un traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion ou sartan chez les patients hospitalisés avec une forme modérée à légère d’infection par le Covid-19.
Certains bio-marqueurs semblent associés à un phénotype cardiaque de l’infection par le Covid-19. Ils pourraient contribuer à une amélioration de la stratégie clinique et thérapeutique. L’échographie pourrait elle aussi se révéler utile à cet égard.
Plusieurs traitements ont été et sont évalués chez les patients Covid-19 hospitalisés, mais quels sont ceux pour lesquels un effet bénéfique a réellement été démontré?
Comme l’a expliqué Giulio Stefanini (Milan, Italie) dans le cadre du congrès à distance de l’«European Society of Cardiology» (ESC), la différence de qualité entre les études publiées entre janvier et avril 2020 et celles publiées au cours de la même période en 2019 est manifeste. Elle pourrait avoir un impact négatif sur la stratégie clinique.
L’objectif des auteurs russes était de déterminer la mise au point d’une intervention permettant d’enlever le cristallin disloqué dans la cavité vitréenne et de réduire efficacement la pression intraoculaire.
L’objectif des auteurs polonais était de comparer la corrélation entre la déficience de la fonction sensorielle et les lésions de la structure rétinienne chez les patients atteints de glaucome primaire à angle ouvert (GPAO).
Des chercheurs ont analysé de manière rétrospective la prise en charge de patients atteints d’un glaucome rubéotique.
Améliorer la qualité des soins est un objectif en soi. Des chercheurs britanniques se sont donc penchés sur une méthode simple: l’audit…
Olga (Odessa, Ukraine) et ses collègues ont présenté une étude visant à déterminer et à améliorer l’efficacité du traitement des patients atteints de neuropathie optique glaucomateuse par l’utilisation de la stimulation laser du nerf optique et du faisceau papillomaculaire.
A l’époque où l’étude REACHIN a été dessinée, il n’existait que peu d’alternatives thérapeutiques en cas de cancer biliaire de stade avancé ou métastatique, à savoir l’association gemcitabine-cisplatine et le regorafenib.
Les traitements par CAR-T cells n'ont pas encore démontré de résultats positifs dans le contexte de tumeurs solides, principalement en raison de la difficulté pour ces CAR-T cells d'accéder au site des métastases et de surmonter un microenvironnement immunosuppresseur hostile.
La différence de survie entre cancer du côlon droit et cancer du côlon gauche a été largement étudiée, les études démontrant de manière convaincante un meilleur pronostic en cas de localisation gauche.
Les stratégies de conservation des organes après chimioradiothérapie pour un cancer du rectum sont de plus en plus attractives, mais en cas de rechute précoce, une chirurgie de sauvetage doit être entreprise.
Les auteurs marocains de cette étude ont tenu à relever le risque de glaucome dans la maladie de Behçet. Il ne s’agit pourtant pas d’une complication habituelle de cette maladie, mais un glaucome est tout de même retrouvé dans près de 14% des cas.
Les chercheurs ayant présenté cette étude ont effectué une revue de la littérature avec une méta-analyse des études prospectives ayant utilisé l’OCT-Angiographie (OCTA) pour quantifier la densité vasculaire (DV) chez les patients présentant un glaucome par rapport à des personnes sans glaucome.
La question mérite d’être posée car le traitement en cas de glaucome réfractaire ne fait pas l’objet d’un consensus. Or l’endocyclophotocoagulation représente depuis quelques années une thérapie alternative valable aux techniques conventionnelles de cyclodestruction.
L’étude porte sur l’intérêt de la rétinectomie complète périphérique et antérieure comme traitement étiologique d'un glaucome néovasculaire chez des patients opérés de décollement de rétine rhegmatogène avec un décollement de rétine chronique persistant.
Les chercheurs ont voulu dans cette étude évaluer les résultats après un traitement avec des endoprothèses trabéculaires de deuxième génération à micro-bypass implantées en association avec des prostaglandines topiques chez des sujets atteints de glaucome à angle ouvert sous deux médicaments préopératoires.
L’incidence de la maladie cœliaque augmente avec les années, et cette maladie est loin de se limiter à l’enfant. Beaucoup de questions restent cependant en suspens concernant cette pathologie. Elles ont été abordées par le Pr Martin Hiele (KU Leuven).
Les tests de la fonction hépatique sont légèrement modifiés au cours de la grossesse, mais pas de manière extraordinaire. C’est lorsque les modifications sont importantes qu’il faudra être attentif et rechercher autant des pathologies hépatiques liées à la grossesse que des pathologies indépendantes.
Les premières descriptions de l’œsophagite à éosinophiles datent de 1993, avec l’article d’Attwood. Le point sur cette maladie et sa prise en charge avec le Pr Danny De Looze (UZ Gent).
La papille est une structure importante, mais qui est soumise à rude épreuve. Le Dr Fanny Depasse rappelle les bases sur lesquelles peut se fonder la clinique. Elle nous a également accordé une interview vidéo à ce sujet.
Le Dr Joke Ruys (ZNAntwerpen) s’est intéressé aux modalités thérapeutiques que l’on peut proposer aux patients et principalement au protocole Treat-and-Extend…
La question ne devrait pas se poser si l’on se réfère uniquement aux autorisations de mise sur le marché, mais chacun sait que différents produits peuvent être utilisés off label. Werner Dirven (AZ Turnhout) a fait le point à partir de différentes études.
Lors de l’AMICO 2019, les Dr Jacques Lasudry (ULB-Érasme) et Pauk Jonckheere (Deurne) ont donné une très intéressante conférence sur les blépharites.
Dans son exposé, le Dr Fanny Depasse revient sur les atteintes papillaires et la nécessité de les prendre en charge rapidement. C’est notamment le cas chez les enfants, afin de ne pas grever leurs chances de conserver une bonne vision durant leur vie.
Les critères de Rome IV rappellent qu’un diagnostic de syndrome de l’intestin irritable peut être posé lorsqu’une douleur abdominale est présente au moins 1 jour par semaine au cours des 3 derniers mois et qu’elle est accompagnée d’au moins 2 des symptômes suivants: liée à la défécation, associée à un changement de la fréquence des selles, associée à un changement de la consistance des selles.
Avec la multiplication des traitements disponibles dans les maladies inflammatoires de l’intestin, il est devenu urgent de pouvoir définir des biomarqueurs qui puissent guider la décision thérapeutique.
L’histoire de la maladie de Crohn n’est pas un long fleuve tranquille, avec ses poussées inflammatoires et la détérioration progressive des muqueuses. Que faire lorsque les choses semblent mal engagées?
Plusieurs symptômes peuvent se présenter en cas de dyspepsie fonctionnelle: sensation de réplétion postprandiale, satiété précoce, douleur épigastrique, brûlure épigastrique, nausées, éructations, ballonnements…, symptômes qui se confondent souvent avec ceux du reflux gastro-œsophagien, dans lequel pyrosis et régurgitations prédominent.
Le remboursement des traitements de l’hépatite C pour tous les patients depuis le 1er janvier de cette année suscite un grand enthousiasme. Pour le Professeur Christophe Moreno (ULB-Erasme), il n’y a donc plus de raison de différer un dépistage à plus large échelle et au moins pour les populations à risque.
Le Professeur Marc Peeters (UZ Antwerpen) rappelle l’importance du dépistage du cancer colorectal avec l’espoir que ces données puissent être rassemblées afin d’obtenir un suivi global de cette maladie.
Le Professeur Edouard Louis (CHU Liège) a donné un exposé sur la désescalade thérapeutique chez les patients atteints de maladie inflammatoire chronique de l’intestin.
Le Professeur Sven Francque (UZA) fait le point sur les connaissances concernant le NASH contre lequel de nouveaux traitements sont en cours d’évaluation avec pour certains, déjà, des résultats très positifs.
Les cancers de la vessie ont un taux élevé de mortalité. Il serait cependant possible d’identifier les patients les plus à risque.
L’insensibilité aux androgènes regroupe des maladies rares caractérisées par des atypies du développement des organes génitaux, variables en fonction du degré d’insensibilité de l’appareil génital aux androgènes. Il s’agit d’une pathologie récessive liée à l’X, en rapport avec des anomalies moléculaires du gène du récepteur des androgènes.
Postulant le fait qu’un dépistage précoce du diabète gestationnel, tel que recommandé depuis 2010, pourrait améliorer le pronostic des grossesses, une équipe des AP-HP a comparé chez les femmes ayant accouché (2012-2016) la survenue d’un critère composite, selon qu’un dépistage du diabète gestationnel avait été réalisé ou non avant 22 semaines d’aménorrhée...
Les fibres alimentaires que l’on trouve en grande quantité dans la plupart des fruits et de nombreux légumes tels que les salsifis, les choux ou les fèves, induisent après fermentation par les bactéries du microbiote intestinal, la formation de différents métabolites tels que les acides gras à chaîne courte ou AGCC, des effets anti-obésité et anti-diabète, dont les mécanismes étaient mal compris...
L’évolution post-opératoire des fonctions hypophysaires après première chirurgie pour un macroadénome hypophysaire cliniquement non fonctionnel (MANF) reste peu prévisible...
L’amylose héréditaire - ou familiale - est une maladie rare se traduisant essentiellement par une neuropathie, mais qui peut aussi atteindre le cœur et plus rarement les yeux et les reins...
Le HDL-cholestérol est considéré comme positif. Diverses études épidémiologiques ont étayé par le passé cette hypothèse...
Le traitement habituel de l'endocardite passe par une antibiothérapie intraveineuse pouvant durer jusqu'à 6 semaines...
La classification histologique des carcinomes thyroïdiens différenciés est déterminante pour poser l’indication et les modalités d’un traitement post-opératoire par iode 131.
Un nodule thyroïdien bénin gênant peut nécessiter un traitement idéalement peu invasif. L'objectif de l’étude présentée par Adrien Ben Hamou (Lille) était de comparer efficacité et sécurité de deux techniques de thermoablation: radiofréquence et laser.
Les œstrogènes régulent de nombreux processus physiologiques chez les mammifères, incluant la reproduction. Leurs actions sont relayées via leur liaison aux récepteurs des œstrogènes (ER) α et β, respectivement codés par les gènes ESR1 et ESR2. ..
Le cortisol est impliqué dans la régulation de nombreux métabolismes et fonctions en interagissant avec un récepteur spécifique ubiquitaire, le GRalpha, facteur de transcription de la famille des récepteurs nucléaires, issu du gène NR3C1...
La chirurgie de dérivation gastrique Roux-en-Y entraîne la résolution du diabète de type 2 dans près de 60% des cas. La fonction de la cellule bêta avant chirurgie et l’importance et le maintien de la perte de poids post-chirurgicale, sont les principaux prédicteurs de la rémission de diabète...
L’avènement des technologies de séquençage à haut débit a permis une accélération des connaissances sur les anomalies moléculaires à l’origine de la tumorigenèse thyroïdienne. Ainsi, à l’heure actuelle, une anomalie moléculaire à l’origine du cancer est identifiée dans plus de 90% des cas, contre 75% il y a 10 ans et 20% il y a 30 ans.
L'hétérogénéité de la présentation clinique du diabète de type 2 suggère une physiopathologie complexe, avec diverses voies menant à une défaillance des cellules bêta. Les variantes génétiques, les facteurs épigénétiques et les contraintes environnementales jouent un rôle essentiel.
PACIFIC a clairement montré le bénéfice d’un traitement par durvalumab par rapport au placebo en cas de NSCLC non résécable de stade III...
La présence de métastases hépatiques est un facteur prédictif et pronostique négatif en cas de NSCLC EGFR+ traité par inhibiteur de tyrosine kinase. Tao Jiang et ses collègues de Shangaï ont cherché à évaluer dans quelle mesure un traitement local des métastases pouvait améliorer le pronostic de ces patients.
FLAURA, étude de phase 3, a montré la supériorité de l’osimertinib, un inhibiteur de tyrosine kinase (TKI) de 3e génération, par rapport aux TKI de référence en termes de survie sans progression (PFS) chez des patients avec cancer du poumon de stade avancé portant la mutation EGFR jamais traités jusqu’alors...
La place de la radiothérapie prophylactique intracrânienne (PCI) fait toujours débat en cas de NSCLC de stade avancé.
La lobectomie est le traitement de référence des NSCLC de stade précoce. Mais les résultats sont loin d’être parfaits, raison pour laquelle de nombreuses études ont testé une chimiothérapie adjuvante...
La plasmine est une protéase qui assure la fibrinolyse au cours du processus de dégradation des caillots. Mais elle est aussi un médiateur pro-inflammatoire et joue un rôle immunitaire.
Le risque de saignement sous anticoagulant est connu. Il peut être pris en charge par l’administration de complexe prothrombinique (PCC, prothrombin complex concentrate) ou de FEIBA.
Les saignements post-opératoires grèvent le pronostic des patients. S’ils sont le plus souvent bénins, ces saignements restent cependant des situations pour lesquelles un plan d’hémostase doit être élaboré.
La question posée par une équipe menée par D. Little de l’université McMaster à Hamilton ne manque pas de pertinence.
La plupart des autorités de santé mettent en garde les utilisateurs contre le risque thromboembolique lié à la prise de testostérone.
Peut-on évoluer vers la guérison? Et selon quelles stratégies? Pour permettre de mieux les appréhender, Brad Jones (Weill Corner, Washington) a comparé le réservoir du VIH à l’eau située en amont d’un barrage...
36,9 millions de personnes vivent avec le VIH, dont 1,8 million l’ont acquis en 2017. Plus dramatique, 21,7 millions seulement sont sous traitement, dont 17 millions ont une charge virale indétectable...
Les patients diabétiques de type 2 sont plus à risque de développer des troubles microvasculaires atteignant les reins, les yeux, etc., et macrovasculaires. C’est connu depuis longtemps, mais qu’en est-il de la prise en charge? Et quelle est la place de l’aspirine?
Faisant écho à ce que rappelait Josep Tabernero, Kohei Shitara soulignait le fait qu’au-delà de la 2e ligne métastatique d’un cancer gastrique, les options sont limitées…
La majorité des patients avec cancer gastrique se présentent à un stade avancé ou métastatique, pour lequel le pronostic est mauvais…
«L’hépatocarcinome est la 2e cause de mortalité par cancer à travers le monde», rappelle Andrew Zhu (Harvard, Boston)…
Dans ce contexte, plus la prévention est effectuée tôt, plus elle est efficace, y compris chez l’adolescent, dont le cerveau est tout à fait capable d’assimiler les risques en santé, dans un contexte d’apprentissage expérimental et d’environnement socio-émotionnel...
L’épidémie est toujours hors de contrôle en Asie centrale et en Europe de l’Est. Ailleurs, il faut travailler avec le phénomène encore (trop) mal évalué de micro-épidémie...
Quand on associe la tuberculose, très fréquente dans les pays d’Afrique subsaharienne, au VIH, on se retrouve avec une «synergie» de problèmes, mais si on y rajoute le diabète, l’insécurité alimentaire et l’instabilité économique, on ne sait plus où donner de la tête en termes d’interventions cohérentes de santé publique...
Le manque d’efficacité de la prévention est aujourd’hui criant après une forte diminution d’incidence jusqu’en 2005. Elle stagne à présent de façon importante depuis la fin des années 2000, très loin de l’objectif OMS de < 500.000 nouvelles infections en 2020...
Cette question importante a taraudé les spécialistes réunis à l’American Diabetes Association (ADA) 2018 qui s’est tenu à Orlando. En effet, le traitement chez les adolescents et les jeunes adultes serait plus complexe qu’on ne le pensait…
Souvent peu diagnostiqués, les troubles de l’humeur associés au diabète n’en sont pas moins une réalité…
Plusieurs sessions lors de l’ADA ont eu trait au monitorage en continu et à la boucle fermée. Depuis la démonstration française de son efficacité, les systèmes se multiplient pour permettre un contrôle le plus physiologique possible…
«L’immunothérapie, telle qu’elle est utilisée dans le traitement du mélanome ou du cancer du poumon par exemple, ne donne pas de bons résultats dans le cancer du pancréas.»
Présentées par Philip Agop Philip (Detroit) et Michel Ducreux (Gustave Roussy), les données sur les traitements alternatifs du cancer du pancréas métastatique ne sont pas enthousiasmantes.
L’étude NAPOLI-1, dont les résultats ont été publiés dans le Lancet en 2016, a montré une amélioration de 45% de la survie sous nal-IRI + 5-FU/LV par rapport à 5-FU/LV en monothérapie en cas de cancer du pancréas métastatique en progression après gemcitabine.
Après avoir réparti 143 patients selon deux bras, une équipe du BGDO menée par Gabriela Chiritescu (KU Leuven) a évalué la qualité de vie de ces patients.
Présentée par Julien Taïeb (Hôpital Européen Georges Pompidou), cette étude européenne a analysé les données de 2.585 patients traités par 225 médecins à travers 9 pays.
L’étude PRODIGE-24 a complètement aboli le débat car le schéma mFOLFIRINOX est incontestablement aujourd’hui le traitement de référence, rappelle le Pr Jean-Luc Van Laethem (Erasme).
Le cancer du pancréas est, dès sa présentation, une maladie systémique, ce qui pourrait expliquer, selon Jordan Berlin (Nashville), que c’est sous chimiothérapie que l’on obtient les taux de réponse les plus élevés (31% sous FOLFIRINOX).
Le traitement de référence actuel de cette maladie fort agressive est autant que possible la chirurgie, que l’on associe à une chimiothérapie adjuvante à base de gemcitabine et/ou de fluoropyrimidine pendant 6 mois.
Seuls 10-15% des cancers du pancréas sont résécables au diagnostic, la chirurgie étant encore à ce jour le seul geste réellement curatif.
10% des cancers du pancréas sont génétiques, mais la fraction de cancers du pancréas familiaux avec mutation génétique identifiable est faible, alors que des facteurs génétiques interviennent dans 36% des cas environ de cancer du pancréas.
Les processus qui mènent à la fibrose intestinale en cas de maladie de Crohn sont complexes, et tout n’a pas été dit à ce propos, même si l’on sait que l’inflammation chronique est la pierre angulaire de ce phénomène...
Les parents au premier degré de patients souffrant d’une maladie de Crohn ou d’une colite ulcéreuse sont à risque majeur de développer une maladie inflammatoire de l’intestin. Ont-ils pour autant un profil différent de la population normale?
L’analyse du Registre belge du cancer, qui portait sur 93.011 patients avec cancer colorectal diagnostiqué entre 2004 et 2015, a confirmé ce que l’on rencontre dans d’autres pays...
«Les changements physiologiques observés au niveau de la peau vieillissante sont multiples (...) Mais ils ne signifient pas nécessairement que la peau doive souffrir»
La mer fascine et attire. Mais elle n’est pas dépourvue de dangers, notamment du fait de la faune et de la flore qui la peuplent. Ce sont les venins et poisons injectés par certaines espèces qui préoccupent le plus le grand public.
Jin Li a présenté les résultats de l’étude FRESCO et en a profité pour rappeler que le cancer colorectal demeure un problème courant, avec 1,36 million de nouveaux cas diagnostiqués et plus de 694.000 décès recensés chaque année dans le monde.
Ricky Sharma a évoqué l’utilisation de la radiothérapie interne sélective (SIRT pour Selective Internal Radiation Therapy) à l’aide de microsphères marquées à l’yttrium-90 pour les patients souffrant d’un cancer colorectal qui présentent des métastases hépatiques.
L’ulcération d’un mélanome primitif est un facteur pronostique défavorable largement reconnu. On dispose cependant de peu de données sur les altérations immunologiques et moléculaires responsables de ce pronostic péjoratif.
Les nouveaux agents antiviraux directs ont révolutionné le pronostic des patients souffrant d’hépatite C chronique.
Une enquête multinationale réalisée sur plus de 1.000 patients souffrant de psoriasis répartis sur 17 pays a montré que leurs préoccupations principales concernent leur vie intime.
L’incidence de l’eczéma des mains est de l’ordre de 5,5 cas/1.000 habitants, ce qui signifie que 4% de la population générale présentera à un moment ou l’autre des signes d’eczéma aux mains. Nous ne sommes cependant pas tous exposés de la même manière puisque ce sont surtout les femmes travaillant en milieu humide et ayant développé un contexte atopique dans ce cadre qui en sont atteintes.
Vladimir Vasku (Zagreb) a voulu tester l’importance de la variabilité génétique sur le succès clinique des traitements biologiques.
De nombreux praticiens proposent à leurs patients une anesthésie locale avant traitement par cryothérapie des verrues, génitales ou non. Mais cet effet analgésique est fort empirique selon certains auteurs, raison pour laquelle Ching-Chi Chi et al. (Taiwan) ont parcouru la littérature et effectué une méta-analyse des études portant sur le sujet.
L’alopécie frontale fibrosante est une alopécie cicatricielle en bande touchant la zone antérieure du cuir chevelu, principalement chez la femme post-ménopausée. Dans la mesure où cette affection présente de nombreuses similitudes histopathologiques avec le lichen planopilaire, beaucoup la considèrent comme une variante de ce lichen.
Les études faisant de la dermatite atopique un facteur de risque cardiovasculaire indépendant sont très hétérogènes dans leurs résultats, notamment du fait de la présence de nombreux facteurs confondants (tabagisme, obésité, etc.). Pour y voir plus clair, Jakob Thyssen (Copenhague) a parcouru la littérature et retenu 53 études sur les 2.855 parcourues.
A l’âge d’un an, 20% des enfants présentent les caractéristiques cliniques d’une dermatite atopique. Parmi eux, 60% feront une nouvelle poussée au cours des 12 mois qui suivent, et 65% seront en rémission à l’âge de 7 ans. On ne dispose cependant d’aucun marqueur du risque de rechute.
CHORUS, une étude multicentrique qui portait sur 45 gastroentérologues avec pratique proctologique, a montré que plus de la moitié des patients suivis avaient plus de 50 ans, avec une légère prédominance féminine...
Les données sur le devenir fonctionnel des patients traités par voie endoscopique pour une pancréatite chronique sont éparses et hétérogènes...
Une équipe internationale a analysé le respect des recommandations en matière de polypectomie dans 7 pays (Canada, États-Unis, Belgique, Grande-Bretagne, Australie, Nouvelle-Zélande et Israël)...
La prévalence estimée de l’hépatite C en Belgique est faible (0,87%). Cependant, plusieurs études effectuées en Europe et aux États-Unis ont souligné qu’elle pourrait être plus élevée si l’on mettait en place un dépistage systématique dans les services d’urgence.
Découpler le rythme circadien gastro-intestinal par une alimentation décalée conduit à une modification du microbiote si l’on en croit les données présentées par Anneleen Segers (KU Leuven).
Les probiotiques sont considérés de plus en plus comme faisant partie de la prise en charge du traitement de nombreuses pathologies. Toutefois, selon la présentation de M. Figueiredo (CHU St-Pierre, Bruxelles), il n’est pas certain que cela s’adresse à tous les patients…
Le Pr Marc Van den Eynde (Clin. Univ. Saint-Luc, UCL, Bruxelles) a fait le point sur les progrès les plus patents concernant les cancers gastro-oesophagiens. Entre succès et déboires, l’année 2017 a été riche en enseignements.
Magali Svrcek, de l’Hôpital Saint-Antoine (Paris, France), a donné une conférence concernant l’instabilité des microsatellites (MSI) et son implication dans les cancers gastro-intestinaux. En effet, si on a l’habitude d’en parler dans les cancers colorectaux, cette instabilité peut être présente potentiellement partout et avoir des implications thérapeutiques.
La question de la latéralité des cancers fait toujours débat non seulement d’un point de vue épidémiologique, mais aussi clinique. Pourtant, les données embryologiques révèlent que le côté gauche et le côté droit du côlon ont notamment des origines et une vascularisation différentes. Il n’est donc pas tout à fait surprenant qu’ils soient de sensibilité différente face à une pathologie.
Le carcinome pancréatique indifférencié à cellules géantes ostéoclastiques (Undifferentiated carcinoma with osteoclast-like giant cells of the pancreas, UCOGCP) est un cancer rare. La variabilité de sa présentation et le fait que la biologie liée à ces tumeurs demeure une controverse, ont justifié aux yeux de l’équipe de l’Hôpital Erasme (ULB-Bruxelles) de mener une étude.
Il n’est pas fréquent de présenter une étude ayant rassemblé tous les centres qui, en Belgique, pratiquent les transplantations hépatiques. L’enjeu était important, puisqu’il s’agissait de savoir si les critères de Milan pouvaient être dépassés pour certains patients.
La transplantation fécale a gagné ses lettres de noblesse en quelques années seulement. On lui a trouvé des vertus pour combattre les infections intestinales récurrentes, dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et aussi dans le syndrome inflammatoire intestinal (IBS). C’est effectivement sur cette dernière pathologie qu’a porté l’étude de Tom Holvoet (UZ Gent).
L’hépatite C fait la une de l’actualité médicale depuis l’avènement des combinaisons curatives. Bien entendu, même si les critères de remboursement se sont élargis, il n’est pas encore possible de traiter tout le monde. Par ailleurs, alors que les traitements sont possibles, il n’y a pas encore de programme de dépistage systématique mis en place, ce qui peut paraître surprenant. Les chiffres dont nous disposons proviennent d’initiatives locales, comme c’est le cas pour Rob Bielen et ses collègues de l’université d’Hasselt.
Pr Ivan Borbath (BGDO)
Pr Sven Francque (BWGE)
Pr Christophe Moreno (Hôpital Erasme, ULB, Bruxelles)
Pr Edouard Louis (CHU Liège, ULiège)
Pr Marc Peeters (UZAntwerpen, UIA)
Pr Eric Van Cutsem (UZ Gasthuisberg, KULeuven)
Andrew J. Armstrong a souligné l’importance du BSI (Bot Scan Index), développé en 1998 comme méthode de quantification de la masse osseuse envahie par des métastases pour l’imagerie.
Mary-Ellen Taplin a abordé la pratique clinique associée à la détection du variant 7 du récepteur des androgènes (AR-V7). Elle s’est appuyée sur les résultats de l’étude randomisée ARMOR3-SV, qui compare la galétérone et l’ENZ chez des hommes atteints d’un mCRPC AR-V7+.
Gerhardt Attard a réalisé avec son équipe une étude de phase IV randomisée, en double aveugle, avec contrôle contre placebo, afin d’examiner la pertinence du maintien d’ENZ après progression du PSA chez les hommes atteints d’un mCRPC et n’ayant encore jamais suivi de chimiothérapie.
Federico Innocenti a indiqué qu’un profilage moléculaire des patients est essentiel pour garantir une prise en charge rigoureuse en oncologie.
S-TRAC a montré que le sunitinib peut prolonger la DFS en phase adjuvante en cas de cancer du rein à haut risque (HR = 0,76; p = 0,03). La même étude a montré que l’avantage en DFS se maintient avec le temps.
«Près de 3 patients sur 4 avec cancer du rein ont une maladie localisée, mais 30-40% des patients à haut risque récidivent après néphrectomie», rappelle Robert Motzer (MSKCC). Le sunitinib en adjuvant permet d’allonger la PFS dans S-TRAC, mais pas dans ASSURE. Le pazopanib a également été testé en adjuvant dans l’étude PROTECT, dont les résultats ont été présentés par Robert Motzer.
Le pazopanib fait partie des traitements standard de première ligne des cancers du rein métastatiques (1). Devant le risque hépatotoxique de son association avec le pembrolizumab dans les cohortes A et B d’une étude de phase I/II (2), une administration séquentielle pazopanib puis combinaison a été prévue dans une cohorte C de la même étude (3).
Combiner atézolizumab et bévacizumab augmente la migration des cellules T antigéniques spécifiques en cas de cancer du rein métastatique. L’étude de phase II IMmotion150 a, dans ce contexte, comparé la combinaison de ces deux produits au nivolumab 1.200mg IV Q3W ou au sunitinib 50mg (4/2) auprès de 305 patients avec cancer du rein localement avancé ou métastatique jamais traités auparavant. Les deux groupes en monothérapie passaient à la combinaison après progression...
Le pronostic des patients avec cancer du rein métastatique est sévère, la survie à 5 ans n’atteignant que 8%...
Après avoir publié les résultats intermédiaires sur 131 tumeurs urothéliales, le Cancer Genome Atlas Research Network présentait, avec Seth Lerner (Baylor College of Medicine), les résultats définitifs sur 412 patients, dont 61% étaient T3-4 et 31% N+.
L’activité des inhibiteurs de points de contrôle ne fait aujourd’hui plus de doute, comme cela a été démontré plus haut. Mais c’est encore insuffisant, «raison pour laquelle plusieurs combinaisons sont testées», explique David Smith (Ann Arbor).
Le REGN2810, un anticorps humanisé IgG4 contre PD-1, a montré un taux de réponse intéressant dans divers types de tumeurs solides en phase I. Cette étude de phase I a conduit au choix de la dose de 3mg/kg pour les phases d’extension...
Combiner dabrafénib et tramétinib améliore le pronostic des patients porteurs d’un mélanome métastatique exprimant la mutation BRAF V600 par rapport au traitement avec inhibiteur de BRAF en monothérapie, la survie étant influencée aussi par le taux de LDH au départ et le nombre d’organes atteints par des métastases...
Le tropisme cérébral est fréquent au cours de l’évolution du mélanome (43% dans les études cliniques et 75% à l’autopsie). Il est associé à un pronostic sombre et pose d’importants problèmes thérapeutiques car peu d’études ont évalué l’impact des nouveaux traitements au niveau cérébro-méningé...
Le pembrolizumab a démontré une supériorité sur la chimiothérapie classique en première ligne thérapeutique d’un NSCLC de stade IV non résécable exprimant PD-L1. Devant la difficulté d’évaluer de manière simple le devenir des patients, l’EMA avait défini en 2012 le concept de PFS2 comme le délai entre la randomisation et la progression ou le décès quelle qu’en soit la cause, observé après le traitement de deuxième ligne...
Le rôle des experts scientifiques médicaux est vaste, et comprend notamment la définition d’attitudes thérapeutiques qui tiennent la route au profit du patient. C’est ce qu’a réalisé la collaboration IDEA (International Duration Evaluation of Adjuvant chemotherapy), mise sur pied il y a 10 ans environ, avec le soutien financier du NCI américain, du MRC britannique, du Ministère de la Santé français et de l’INCA, de l’Agence nationale du médicament italienne et d’une fondation japonaise, indépendamment donc de toute ingérence de l’industrie pharmaceutique. Chacune de ces agences a financé une étude dans son pays comparant deux attitudes thérapeutiques en traitement adjuvant du cancer du côlon. Ce sont les résultats colligés des 6 études entreprises à travers 10 pays qui sont présentés ici.
Alan P. Venook a fait référence au congrès de l’ASCO de 2014, lors duquel les résultats de l’étude CALGB/SWOG 80405 avaient été présentés. Cette dernière révélait que l’ajout de bévacizumab ou de cétuximab à la chimiothérapie FOLFOX ou FOLFIRI de 1ère intention ne changeait rien en termes de survie globale (OS pour Overall Survival) ou de survie sans progression (PFS pour Progression-Free Survival) pour les patients souffrant d’un cancer du côlon métastasé avec KRAS de type sauvage. Une analyse en fonction de la localisation de la tumeur primitive (à gauche ou à droite), présentée lors du congrès 2016 de l’ASCO, a montré que l’OS était meilleure lorsque la tumeur était située à gauche (33,3 mois, contre 19,4 mois pour les tumeurs situées à droite).
Alberto F. Sobrero, qui a présenté les résultats de l’étude TOSCA (le volet italien du projet IDEA), a souligné qu’au moment où cette étude a démarré, une chimiothérapie de 6 mois à base d’oxaliplatine était le traitement adjuvant standard pour les cancers du côlon de stades II et III. Il a également indiqué que, compte tenu de la neurotoxicité cumulative associée à l’oxaliplatine, un raccourcissement de la durée du traitement, sans perte d’efficacité, pourrait être avantageux à la fois pour le patient et la société.
Kimmie Ng a indiqué que la vitamine D possède des propriétés antinéoplasiques et que son récepteur est exprimé par les cellules du cancer colorectal. La vitamine D a également fait preuve d’une activité antiproliférative dans des modèles murins de carcinome colorectal. En outre, des études observationnelles prospectives réalisées sur des patients présentant des métastases ont établi un lien entre une élévation des valeurs plasmatiques de 25-hydroxy-vitamine D et un prolongement de la PFS et de l’OS. Toutefois, l’incertitude plane toujours sur le rôle des compléments de vitamine D dans le traitement du carcinome colorectal métastasé.
Scott Kopetz a indiqué que 7% des patients souffrant d’un cancer colorectal métastasé sont porteurs de mutations BRAFV600E. Il a également précisé que ces mutations sont associées à une biologie agressive, à une survie de courte durée et à une mauvaise réponse à la chimiothérapie traditionnelle.
Thierry André a présenté les résultats de l’étude IDEA France. Il a rappelé qu’une chimiothérapie adjuvante de 6 mois à base de fluoropyrimidines et d’oxaliplatine constitue le traitement standard pour le cancer du côlon de stade III. Le raccourcissement de la durée de cette thérapie pourrait être avantageux, dans la mesure où il permettrait de limiter les effets secondaires et de réduire la facture...
Timothy Iveson a présenté les résultats finaux en matière de survie sans maladie (DFS pour Disease-Free Survival) de l’étude SCOT (Short Course Oncology Treatment), la branche britannique du projet IDEA. Le fait que la chimiothérapie de 6 mois à base d’oxaliplatine soit depuis plus de 10 ans la pierre angulaire du traitement adjuvant pour le cancer du côlon a également été le point de départ de cette étude. Ici aussi, les chercheurs se sont penchés sur la neurotoxicité cumulative, dose-dépendante et potentiellement irréversible associée au traitement à base d’oxaliplatine, estimant qu’un raccourcissement de la durée de la thérapie pouvait contribuer à une réduction significative de la toxicité et des coûts.
Alors que la chimiothérapie à base de platine améliore la survie dans le cancer urothélial de stade avancé, ces dérivés sont contre-indiqués en cas d’insuffisance rénale ou d’état général altéré, ce qui est fréquent chez les patients avec cancer urothélial, en raison de leur âge avancé. Les alternatives étudiées à ce jour ne sont pas dénuées de toxicité, ce qui ne semble pas être le cas des inhibiteurs de points de contrôle...
Aucun traitement de deuxième ligne ne fait l’unanimité à travers le monde, avec un usage préférentiel de la vinflunine en Europe, alors que ce sont les taxanes qui sont mis en avant par les NCCN. Dans le même temps, trois inhibiteurs de points de contrôle (atézolizumab, nivolumab et durvalumab) ont obtenu une approbation accélérée aux États-Unis sur base du taux de réponse...
Les schémas à base de platine sont la pierre angulaire du traitement des NSCLC de stade avancé, mais l’intérêt du doublet pose toujours question chez les patients âgés alors que plus de la moitié des cancers du poumon sont diagnostiqués après 65 ans.
L’immunothérapie pourrait modifier la biologie tumorale au point de prolonger le bénéfice en survie au-delà de la progression radiologique, ce qui pourrait expliquer une discordance entre la survie globale et le taux de réponse ou la PFS, comme cela a été observé dans l’étude OAK avec l’atézolizumab, qui avait été comparé en deuxième ligne thérapeutique au docétaxel. Après progression, la survie médiane a été de 8,6 mois dans le bras atézolizumab et de 6,4 mois dans l’autre bras.
La poly(ADP-ribose) polymérase (PARP) est une enzyme qui, comme BRCA, est impliquée dans la réparation de l’ADN, mais en utilisant une voie différente, la voie PARP, pour les cassures simple brin. Les voies de réparation de l’ADN – recombinaison homologue dépendante de BRCA et voie PARP – sont complémentaires. Si l’une d’elles est déficiente (la recombinaison homologue par mutation de BRCA) et que l’on bloque l’autre par un inhibiteur de PARP, on aboutit à la mort cellulaire par apoptose, alors que la cellule reste viable si une seule voie est déficiente. Plusieurs études de phase II ont suggéré l’intérêt de ces inhibiteurs PARP dans les cancers du sein de stade avancé avec mutation BRCA.
Les patients souffrant de cancers métastatiques présentent de nombreux symptômes inhérents à leur traitement, qu’ils n’expriment pas nécessairement auprès de leur médecin, et ce pour diverses raisons: ils ne sont pas conscients de la nécessité d’en parler, ils ne les mettent pas sur le compte de leur affection, la durée de la consultation n’a pas été suffisante pour aborder la question, le médecin n’y a pas accordé d’attention...
L’ipilimumab 10mg/kg a rejoint récemment l’interféron et le peginterféron en tant que traitement adjuvant de première ligne d’un mélanome de stade III. Cependant, l’étude EORTC qui avait conduit à son approbation à la dose de 10mg/kg avait aussi mis en évidence un taux élevé d’arrêts pour effets secondaires et 5 décès liés au traitement. Dans la mesure où l’ipilimumab à la dose de 3mg/kg a été approuvé dans le mélanome métastatique non résécable, malgré une survie légèrement inférieure, mais avec une incidence d’effets secondaires nettement moindre, il paraissait logique de comparer ces deux doses en phase adjuvante...
Malgré la surexpression du VEGF dans le mélanome et la relation entre son taux et le pronostic, le bévacizumab n’a démontré qu’une faible activité dans le mélanome de stade avancé, «peut-être parce qu’il devrait être administré plus tôt dans le cours de la maladie», postule Philippa Corrie. Il a donc été testé à la dose de 7,5mg/kg toutes les 3 semaines durant 1 an dans l’essai AVAST-M sur 1.343 patients avec mélanome réséqué de stade IIB, IIC ou III, versus placebo.
Peu fréquent, le mélanome de l’uvée représente cependant 5% de l’ensemble des mélanomes et 1 patient sur 5 développera des métastases au cours des 5 années qui suivent le diagnostic...
A trois, on est plus efficace qu’à deux, c’est évident. Mais, en est-il de même pour traiter le glaucome? Réponse avec une nouvelle analyse groupée.
Les multiples traitements topiques actuellement disponibles pour abaisser la pression intraoculaire sont efficaces avec une baisse de 20 à 35% de la pression en 3 mois de traitement. Cependant, un immense obstacle se dresse devant cette bonne efficacité, le manque d’adhérence des patients – souvent âgés – surtout sur le long cours. Une enquête menée aux USA permet de mieux cerner les multiples raisons à l’origine de cette problématique.
Une analyse longitudinale de données issues de cohortes américaines met en évidence l’intérêt des génériques dans la prise en charge du glaucome en démontrant, chiffres à l’appui, que l’introduction du générique du latanoprost a permis de réduire significativement l’impact de la barrière du coût du traitement comme cause de non-suivi thérapeutique.
Une équipe d’ophtalmologues de l’UZ Antwerpen a présenté à Helsinki une intéressante étude qui évalue l’impact de la trabéculoplastie au laser comme traitement de substitution aux topiques chez les patients à tension intraoculaire bien contrôlée médicalement.
Comme pour bien d’autres pathologies, la chirurgie évolue de plus en plus vers des interventions de type mini-invasif. Pas de raisons qu’il n’en soit pas de même pour la chirurgie de l’œil et celle du glaucome en particulier. Lors du congrès d’Helsinki, de nombreuses présentations ont fait état de l’avancée de ces procédures mini-invasives. Voici, pour exemple, une étude de suivi à 18 mois du traitement du glaucome réfractaire au traitement topique par l’insertion concomitante de 2 micro-stents de drainage trabéculaire avec maintien d’un seul agent topique hypotenseur.
Il y a deux raisons majeures à un changement de traitement pour le patient atteint de glaucome: le manque d’efficacité, bien évidemment, et, souvent si pas plus, la présence de signes irritatifs au niveau de l’œil. Pour contourner cet obstacle, de nouveaux collyres, exempts d’agents conservateurs, sont à présent disponibles. L’enquête FREE a évalué les changements engendrés par cette nouvelle génération de collyres patient-friendly.
Malgré la percée indéniable des techniques de chirurgie mini-invasives pour traiter le glaucome réfractaire aux traitements médicamenteux, les poids lourds que sont les implants de drainage d’Ahmed (avec valve) et de Baerveldt (sans valve) demeurent plus que jamais d’actualité; tout comme, d’ailleurs, le débat entre partisans de l’une ou de l’autre option. Et il n’est pas certain que la présentation de l’analyse groupée des résultats à 5 ans des études ABC (Ahmed versus Baerveldt Comparison) et AVB (Ahmed Versus Baerveldt) mettra fin de si tôt à ce vaste débat.
S’il est une pathologie chronique pour laquelle le manque criant d’observance et/ou d’adhérence au traitement constitue un obstacle sérieux à l’efficacité des médicaments prescrits, c’est bien le glaucome. Si la recherche pharmacologique continue de développer de nouvelles molécules innovantes aux modes d’action différents pour mieux baisser la pression intra-oculaire et protéger la vision, elle se consacre aussi, si pas plus, à trouver des modes d’administration permettant d’améliorer le suivi du traitement et ainsi de préserver l’efficacité de molécules reconnues. Exemple ici avec une étude concernant un implant de bimatoprost.
Chez le patient atteint d’un glaucome réfractaire aux traitements médicamenteux et naïf de tout antécédent d’intervention ophtalmologique, la trabéculectomie se révèle une option chirurgicale plus efficace que l’implant de drainage Baerveldt. C’est ce qui ressort des données de suivi à 1 an de l’étude PTVT présentées, à Helsinki, dans le cadre de la section Rapid Fire.
Pas de geste chirurgical sans complications, même minimes, et les deux techniques évaluées lors de l’étude PTVT n’ont pas échappé à cette règle. Mais l’analyse des résultats de l’étude est rassurante.
Plusieurs études de cohorte récentes ont mis en exergue l’existence d’une relation entre obésité et pression intra-oculaire. Leurs conclusions montrent, à chaque fois, que le patient obèse ou en surpoids présente une pression intra-oculaire plus élevée que le patient de poids normal. La question se pose donc tout naturellement de l’impact potentiel de la chirurgie bariatrique sur la pression intra-oculaire et sur le glaucome. Réponse avec une étude pilote menée par des investigateurs israéliens.
Une équipe d’investigateurs allemands a évalué la combinaison topique sans conservateur dorzolamide-timoptol comme possible nouvelle option préparatoire à une trabéculectomie.
Dr Gilbert Bejjani: «Une chose est très claire: la réforme ne pourra se faire sans les médecins. C'est donc une opportunité pour les médecins de changer de mode de fonctionnement à l'hôpital. La revendication des médecins et du syndicat des médecins est d'impliquer les médecins au niveau de la gouvernance des hôpitaux. Ce qui peut se faire de différentes manières...»
Dr Jean-Paul Joris: «Le médecin-chef de réseau doit être neutre et cette neutralité doit être inscrite dans les textes. Son pouvoir doit être mieux redéfini également, y compris sur les plans organisationnel et opérationnel. J'avais espéré qu'il y ait une réforme de la loi sur les hôpitaux, que je n'ai pas vue dans les textes. Mais c'est une opportunité, un challenge: la fonction de médecin-chef va être très intéressante...»
Dr Manfredi Ventura: «Faut-il un médecin-chef de réseau ou un collège de médecins? La question est délicate. A ce stade, sans connaître la gouvernance, il semble plus raisonnable de débuter par un collège mais...»
Dr Manfredi Ventura: «On veut ajouter de nouvelles fonctions au médecin-chef qui a déjà un statut délicat dans la mesure où il a d'énormes responsabilités et très peu de pouvoir. Ici on veut lui rajouter une couche de responsabilités en plus sans lui donner plus de pouvoir voire même en le rognant. J'ai l'impression que le statut du médecin-chef ressemble à une lasagne!»
Comme médecin indépendant, le Dr Philippe Devos (Chef du Service des Soins intensifs et Président du Conseil médical du CHC de Liège, Administrateur de l'ABSyM) souligne les opportunités du nouveau système de rémunération. Vers une implication renforcée des médecins dans la gouvernance?
Etre entrepreneur, voilà qui sera nécessaire pour mener la réforme du paysage hospitalier, affirme la ministre Maggie De Block. Mais comment entend-elle y impliquer les médecins? La réponse dans cette courte interview...
La gestion d'un hôpital doit-elle nécessairement être confiée à des gestionnaires pour être efficace, performante et offrir des soins de grande qualité? En quelques minutes, le Dr Philippe El Haddad, directeur général médical du CHIREC, démontre que non!
Le ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine, nous confirme en primeur des mesures importantes en matière d'harmonisation des statuts, de rachat des années d'études et de pension.
Le rôle du médecin et le rôle de l'hôpital dans le monde de demain vont considérablement changer. La stratégie médicale en sortira-t-elle renforcée ou déforcée? La réponse du Pr Johan Kips (Directeur général de l'Hôpital Erasme).
Les multiples réformes en cours révolutionnent le système des soins de santé. La médecine de demain pourrait-elle être gérée par des non-médecins? Le Dr Jean-Luc Demeere (Président du GBS) pointe brièvement les enjeux pour les spécialistes!
Réformer le système de rémunération des médecins, devenu opaque et injuste, est une nécessité. Gauthier Saelens (Directeur général du Grand Hôpital de Charleroi) souligne les écueils d'un système de financement qui opposerait les réalités des hôpitaux et des médecins.
Symposium du GBS/VBS Le Dr Jean-Luc Demeere, président du GBS, a ouvert le symposium par une présentation intitulée «e-Santé: bénédiction ou malédiction?». S'il a soulevé les inquiétudes et les risques liés au déploiement de l'e-Santé, le Dr Demeere a également souligné les opportunités dont elle est porteuse.
Symposium du GBS/VBS Lors de sa traditionnelle et très attendue présentation des évènements de l'année médicale, le Dr Marc Moens, secrétaire général du GBS, a présenté quelques chiffres importants et souligné le caractère «disruptif» de l'année écoulée.
Symposium du GBS/VBS Maître Stefaan Callens, avocat et professeur de droit de la santé à la KULeuven a éclairé les aspects juridiques de la e-Santé, en attirant l'attention sur les conséquences inattendues de la mondialisation en matière de protection des données ou d'encadrement légal du télémonitoring.
Symposium du GBS/VBS Thibaut Duvillier, administrateur général adjoint d'e-Health, a proposé un état des lieux et décliné les perspectives pour le corps médical en soulignant l'intérêt de l'e-Santé tant pour les prestataires individuels que pour l'organisation hospitalière.
Affectant 12% des femmes, le syndrome des ovaires polykystiques n’est pas rare. Il se traduit le plus souvent par des cycles irréguliers, une anovulation, des troubles de la fertilité et une hyperandrogénie. Mais ces troubles se rencontrent également fréquemment à l’adolescence sans que l’on ne puisse parler de syndrome des ovaires polykystiques.
Bien que leur mère ait été traitée pour leur obésité et les conséquences d’une chirurgie bariatrique, les bébés montrent certaines carences qu’il faut dépister et suivre, concluent Maxime Gérard et son équipe du département de pédiatrie de l’université d’Angers.
Naître orphelin de père ou perdre son père très tôt dans l’enfance réduit l’espérance de vie à l’âge adulte de 1,1 an en moyenne. «Ce qui laisse penser que le stress maternel est un élément important dans le devenir de l’enfant», souligne Nicolas Todd (INSERM, Hôpital du Kremin-Bicêtre).
EASD: ‘Results of EMPA-REG Outcome® Study’ session Session à part entière du congrès annuel de l’EASD (European Association for the Study of Diabetes), la communication des résultats de EMPA-REG Outcome® a fait salle comble...
Ce sont les données de 129 enfants âgés de 1 à 3 ans, nés d’une mère atteinte d’un cancer durant sa grossesse, comparées à celles d’un nombre équivalent d’enfants avec les mêmes caractéristiques à la naissance que Frédéric Amant (UZ Leuven) a analysées. Elles lui permettent de conclure en la relative ‘innocuité’ des traitements anticancéreux au cours de la grossesse...
Le cancer du poumon à petites cellules est l’un des plus difficiles à traiter, notamment parce qu’il ne se manifeste le plus souvent qu’au stade métastatique, aucun traitement n’ayant réellement fait la différence depuis l’association etoposide/platine en première ligne et le topotecan en deuxième ligne. Représentant 14% des cancers du poumon, il n‘offre de survie à 5 ans qu’à 6% des patients...
On connaît peu les causes de la maladie de Hodgkin, une maladie très hétérogène aux multiples phénotypes dont les pics d’incidence se situent en fin d’adolescence et après 55 ans. Une équipe du service d’épidémiologie de l’université de Newcastle a tenté d’en savoir plus en analysant les données de 621 enfants âgés de 0 à 24 ans...
Après RADIANT-4, l’autre essai sur le NET présenté en session présidentielle par Philippe Rusznewski (Hôpital Beaujon, Clichy), concernait la plus fréquente de ces tumeurs neuroendocrines, celle de la partie moyenne de l’intestin, une pathologie dont l’incidence augmente encore régulièrement...
Ce sont approximativement 11% des cancers du sein qui touchent la femme âgée de moins de 45 ans, et 6% en dessous de 40 ans, un âge auquel près de 50% des femmes manifestent encore le désir de procréer. Un désir largement compromis par la chimiothérapie que 97% doivent recevoir. C’est dans ce cadre que plusieurs techniques de préservation de la fertilité ont été développées...
EUROCARE-5 a recensé les données de plus de 22 millions de patients européens pour lesquels un diagnostic de cancer a été posé entre 1978 et 2007 et évalué l’évolution au fil du temps de la survie à 5 ans de ces cancers à travers 30 pays européens. La Belgique fait partie des ‘bons élèves’...
Les anti-VEGF et les inhibiteurs de la mTOR sont le traitement de référence du cancer du rein de stade avancé. Mais les résistances font partie du quotidien de ces patients, notamment parce que se développe une voie alternative proangiogénique et proinvasive passant par MET et AXL...
Les métastases cérébrales sont les tumeurs les plus fréquemment rencontrées au niveau du cerveau. Elles concernent aussi près d’un quart des patients, le plus souvent dans le cadre d’un cancer du poumon, du sein ou d’un mélanome. Leur présence signifie généralement un pronostic réduit à quelques mois...
Les thérapies ciblées ont amélioré le pronostic des patients avec cancer du rein métastatique. Mais le bénéfice en survie est encore très limité lorsque les patients ont été lourdement traités avant de passer à ces molécules. C’est dans ce contexte que le nivolumab a été testé dans un essai de phase 3...
L’étude COMBI-v visait à comparer une bithérapie (anti BRAF: dabrafenib + anti-MEK: trametinib) à une monothérapie par un anti-BRAF (vemurafenib) en première ligne de traitement...
Partant du constat que l’everolimus a montré une activité intéressante dans plusieurs types de tumeurs neuroendocrines (NET), y compris en association avec de l’octréotide, et sachant qu’il existe peu d’options pour ces tumeurs en phase métastatique ou avancée, RADIANT-4 a testé cet inhibiteur de la mTOR dans un essai de phase 3...
C’est l’augmentation progressive du taux de TSH plutôt que son taux initial qui est le facteur thyroïdien de risque additionnel le plus probant pour un diabète de type 2...
L’incidence du diabète de type 2 augmente régulièrement. La durée moyenne du sommeil diminue elle, régulièrement. Y aurait-il une relation de cause à effet?
Le pied diabétique ulcéré chronique est un facteur de risque de mortalité. Il bénéficie grandement d’un traitement par oxygène hyperbare...
L’influence du microbiote sur l’insulinosensibilité n’est plus à démontrer. Du moins sur modèle animal. Par ailleurs, plusieurs études observationnelles ont souligné la relation entre consommation d’antibiotiques et modification de la flore bactérienne et entre obésité et consommation d’antibiotiques. Cela voudrait-il dire qu’une consommation importante d’antibiotiques pourrait augmenter le risque de développer un diabète de type 2?
Avec l’âge, le taux de testostérone totale diminue tandis que le taux de SHBG augmente. C’est sur ce taux de testostérone totale que se basent actuellement les recommandations de prise en charge de l’hypogonadisme, ce qui pourrait ne pas être idéal et engendrer autant de sous- que de sur-diagnostics...
Ce n’est pas l’inactivité qui mènerait à l’obésité et à la maladresse de ceux qui en souffrent, mais plutôt une inadaptation sensorimotrice primitive qui mène à la baisse des activités puis à l’obésité...
Fumer de la marijuana accélère la puberté et ralentit la croissance. Du moins au Pakistan, mais il n’y a aucune raison de douter de l’ubiquité de ce constat...
Il ne suffit pas de s’exposer au soleil durant la grossesse pour avoir un taux de vitamine D normal...
L'âge de début de la puberté change dans les pays occidentaux. L’augmentation d’incidence de l’obésité en est une explication, mais il existe d’autres facteurs susceptibles de modifier cet âge dans l’autre sens...
L’étude est effectuée en laboratoire. Mais elle n’en mérite pas moins l’intérêt car une équipe irlandaise (Université de Galway) a pu montrer que l’administration de cellules souches médullaires provenant d’un donneur sain sur un os fracturé de diabétique accélère le processus de réparation et augmente la solidité de l’os...
Figurant au début du programme de l’année 2015, le congrès annuel de la Belgian Society of Cardiology (BSC) est considéré comme un moment propice pour se remémorer les données saillantes de l’année précédente. Pour le diabète de type 1, Philippe van de Borne (Hôpital Erasme, Bruxelles) a retenu une étude concernant le lien entre contrôle glycémique et mortalité.
Selon Philippe van de Borne (Hôpital Erasme, Bruxelles), ADVANCE-ON et l’intérêt de la chirurgie bariatrique en termes de contrôle glycémique figurent parmi les données marquantes de 2014 dans le diabète de type 2.
… que les effets pléiotropes des statines ont des limites et que la génétique ouvre de nouvelles perspectives.
Au cours du dernier congrès de l’ESMO (European Society for Medical Oncology), le Pr Charles Ryan (San Francisco) a présenté l’analyse finale de l’étude COU-AA-302, y compris les chiffres définitifs sur le plan de la survie. Dans cette étude en double aveugle de phase III, de l’acétate d’abiratérone (Zytiga®) a été administré à des patients souffrant d’un cancer prostatique métastasé, résistant à la castration, n’ayant préalablement pas encore reçu de chimiothérapie...
Caractérisé par un déséquilibre entre l’apport et la demande en oxygène non lié à une atteinte coronarienne, l’infarctus du myocarde de type II se rencontre dans plusieurs situations cliniques. «Son approche thérapeutique porte avant tout sur la correction du facteur précipitant», précise le Pr Victor Legrand (CHU de Liège). (vidéo en anglais)
Deux entités qui se distinguent par leur physiopathologie, leur mode d’apparition et leur approche thérapeutique. Les explications du Pr Victor Legrand (CHU de Liège). (vidéo en anglais)
La dysplasie fibromusculaire semble constituer une cause fréquente de syndrome coronarien aigu chez la femme jeune. «Elle constitue souvent un défi sur le plan thérapeutique», commente le Pr Victor Legrand (CHU de Liège). (vidéo en anglais)
Le diagnostic de l’embolie pulmonaire a considérablement évolué au cours de ces 10-15 dernières années. L’évaluation clinique joue un rôle tout à fait fondamental dans l’établissement de la probabilité diagnostique. C’est également le cas du dosage des D-dimères, dont le seuil a récemment été revu et tient désormais compte de l’âge du patient. Le Pr Henri Bounameaux (HCUG Genève) est probablement une des personnes les plus compétentes en la matière. Il nous livre ici son commentaire sur ces 2 points particuliers, ainsi que sur le cheminement diagnostique des patients. (vidéo en anglais)
L’approche des pathologies mitrales est de plus en plus taillée à la mesure de chaque patient. Les décisions thérapeutiques et plus particulièrement le choix entre les techniques chirurgicales et percutanées se discutent désormais au sein d’un «heart team», sur base d’une évaluation multimodale reposant sur l’échocardiographie et de plus en plus souvent sur l’imagerie par résonance, ainsi que sur une stratification pointue des patients. Résumé par le Dr Bernard Cosyns (CHIREC Braine-l’Alleud). (vidéo en anglais)
L’arrivée de la troponine ultra-sensible pousse à redéfinir certaines entités. Les explications du Pr Victor Legrand (CHU de Liège). (vidéo en anglais)
Stenting de l’artère rénale, dénervation, inhibiteurs PCSK 9, consommation de sel… Le Pr Philippe van de Borne (Hôpital Erasme, Bruxelles) nous aide à naviguer entre désillusions, espoirs et controverses. (vidéo en anglais)
S’il y a bien une tendance lourde dans la prise en charge d’un certain nombre de troubles du rythme, tels la cardiomyopathie hypertrophique ou encore le syndrome du QT long, c’est bien l’intégration d’une évaluation génétique. Celle-ci concerne tant le patient que son entourage familial. Le Dr Georges Mairesse (CSL Arlon), président en exercice de la Belgian Heart Rhythm Association, commente ce phénomène et quelques implications. (vidéo en anglais)
Ce qu’il faut abandonner, qu’attendre des nouveautés, les points qui font débat… Le Pr Peter Sinnaeve (UZ Leuven) évoque les enseignements à retirer de l’année écoulée en matière de cardiologie aiguë. (vidéo en anglais)
Les traitements anti-cancéreux peuvent être à l’origine d’une insuffisance cardiaque. Le Pr Luc Piérard (CHU de Liège) nous parle des outils et paramètres utilisés pour l’identifier. Il évoque également brièvement le second thème de la session consacrée aux médicaments susceptibles de provoquer une atteinte valvulaire. (vidéo en anglais)
Shunts, tétralogie de Fallot, valve aortique bicuspide et coarctation de l’aorte, transposition des gros vaisseaux… Le Pr Werner Budts (UZ Leuven) nous dit ce qu’il faut en retenir pour la pratique quotidienne. (vidéo en anglais)
Si l’échographie reste l’examen de base en termes d’évaluation, le recours à d’autres outils doit parfois être envisagé. Les commentaires du Pr Agnès Pasquet (Cliniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles). (vidéo en français)
La question se pose dans 5% des cas de syndrome coronarien aigu. Angor spastique et syndrome X figurent alors parmi les hypothèses à envisager. Deux entités distinctes par leur mécanisme, leur mode d’apparition et leur approche thérapeutique.
Le clip de réparation mitrale à implantation percutanée (Mitraclip®) est susceptible d’entraîner un remodelage inverse chez les patients ayant une régurgitation mitrale fonctionnelle.
Les questions concernant la cardiotoxicité des agents anti-cancéreux sont multiples et complexes: mécanismes en cause, outils et paramètres à considérer dans le cadre d’une détection précoce, stratégies… Y apporter une réponse adéquate impose une collaboration étroite entre cardiologues et oncologues.
Au cours de son exposé, le Pr Vincent Cottin (Lyon) a dressé un remarquable portrait de cette affection et de ses évolutions récentes. Il revient ici sur la nouvelle approche diagnostique, qui est d’une importance cruciale pour la survie des patients, ainsi que sur les progrès du traitement médicamenteux, et plus particulièrement sur les dernières données concernant la pirfénidone et le nintedanib, qui est un inhibiteur intracellulaire des tyrosines kinases.
Le nombre de transplantations pulmonaires ne cesse d’augmenter, tandis que les candidats sont de plus en plus âgés. Les recommandations pour la sélection des candidats à la transplantation ont été récemment raffinées. En plus des critères généraux, on dispose de critères spécifiques pour les indications classiques que sont la BPCO, les pathologies interstitielles, la mucoviscidose et les maladies vasculaires pulmonaires. Dans cette interview, le Pr Christiane Knoop (Erasme) insiste notamment sur le gain en survie qui est attendu de la transplantation – c’est même son principal objectif –, ainsi que sur l’importance du timing de l’inscription des patients sur les listes d’attente.
Selon le Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre), la chirurgie de réduction de volume pulmonaire a bien sa place dans des cas sélectionnés d’emphysème pulmonaire invalidant, mais est grevée d’une morbidité et d’une mortalité substantielles. Aussi, en pratique, le nombre d’interventions est plutôt en régression. Dans ce contexte, plusieurs techniques endoscopiques ont été développées en alternative à la chirurgie, avec l’ambition de pouvoir traiter un plus grand nombre de patients. Au cours de cette interview, le Pr Ninane présente également la technique de dénervation pulmonaire ciblée qui, elle, s’attaque plutôt à l’obstruction bronchique.
D’après la communication de Karin Hellgren, Stockholm, Suède Les risques oncologiques liés à l’utilisation des anti-TNF sont bien connus en cas de polyarthrite rhumatoïde. En revanche, il est loin d’en être de même lorsque ces agents sont prescrits en cas de spondylarthropathies (arthrite psoriasique, spondylarthrite ankylosante et autres spondylarthrites). Cette situation est d’autant plus dommageable que ces deux types de rhumatismes inflammatoires ne touchent pas préférentiellement des sujets de même âge ni de même sexe...
D’après la communication de Munther Khamashta, Londres, Royaume-Uni Le sifalimumab est un anticorps monoclonal entièrement humain qui se lie à la majorité des interférons alpha et les neutralise, empêchant ainsi l’activation du complexe récepteur des interférons de type 1 que l’on trouve dans de très nombreuses cellules, notamment les cellules dendritiques, les cellules B et T et les monocytes...
D’après la communication en session plénière d’Iris Markusse, Leyden, Pays-Bas L’étude BeSt a comparé sur 508 sujets atteints de PR 4 stratégies poursuivant un même objectif de contrôle serré, attesté par un DAS 28 ≤ 2,4...
D’après le poster Late Breaking présenté par Harald Vonkeman, Enschede, Pays-Bas Telle est la conclusion à tirer d’une étude néerlandaise multicentrique randomisée ayant concerné 817 sujets sous traitement par anti-TNF depuis au moins 1 an et dont la polyarthrite rhumatoïde (PR) était en faible activité depuis 6 mois ou plus (DAS28 < 3,2 à au moins deux reprises)...
D’après les communications de Noortje van Herwaarden, Nijmegen, Pays-Bas, et de Judith Haschka, Erlangen, Allemagne Deux études randomisées ont évalué l’impact de la diminution des doses d’anti-TNF sur la probabilité d’une reprise évolutive chez des patients en faible activité (DRESS) ou en rémission (RETRO)...
Comme l’explique Anneke ten Brinke (Leeuwarden, Pays-Bas), l’approche clinique de la maladie asthmatique sévère tend aujourd’hui à faire la distinction entre trois sous-types: l’asthme allergique de survenue précoce, l’asthme éosinophilique de l’adulte et l’asthme de survenue tardive, fortement symptomatique.
La chirurgie n’est indiquée que chez une minorité de patients et la sélection doit être prudente. Reste ensuite à choisir entre transplantation et réduction du volume pulmonaire. Les explications de Geert Verleden (UZ Leuven).
Un groupe de travail de l’European Respiratory Society (ERS) s’est penché sur l’impact du statut nutritionnel sur la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Annemie Schols (Maastricht, Pays-Bas) est le premier auteur de la publication qui en a résulté.
Optimizing treatment benefits with MKIs: understanding who and when to treat – Satellite symposium Bayer au congrès de l’ESMO – 28 septembre 2014 Le rôle majeur de l’environnement tumoral est à présent bien établi, au même titre que le dialogue intercellulaire, ce qui a conduit au développement des thérapies ciblées. Le sorafenib est l’une de celles-ci. Il a été investigué avec succès dans l’hépatocarcinome, le cancer du rein métastatique et, plus récemment, dans le cancer thyroïdien différencié résistant au radio-iode. Le point sur cette pathologie difficile. Published ahead of print.
La formation continue est une des missions fondamentales de la SBP. La réunion de fin d’année et l’organisation régulière de cours de fonction respiratoire en sont l’illustration. Le Pr Renaud Louis revient également sur deux importants registres en cours, l’un sur l’asthme sévère, l’autre sur la pertinence des actes d’écho-endoscopie. Enfin, les dossiers politiques clôturent cette interview...
Le Pr Renaud Louis (CHU Sart-Tilman) est le président sortant de la Société Belge de Pneumologie (SBP), maintenant dirigée par le Pr Geert Verleden (UZ Leuven). Au cours de cette interview, le Pr Louis revient sur la mission scientifique de la SBP, souligne le très haut niveau de la recherche belge en pneumologie et évoque les différents prix attribués cette année...
IMPROVE-IT, pour laquelle des analyses intermédiaires avaient été prévues, a été perturbée par des événements intercurrents dont on pouvait prévoir la survenue du fait de la longueur de l’étude...
Late Breaking clinical trials 2: Anti-Lipid and prevention of CAD La mortalité cardiovasculaire reste élevée, même lorsque les patients sont ‘correctement’ traités. Peut-on faire mieux?
Première Late Breaking Clinical Trial Session à l’AHA, et déjà plus de questions que de réponses. ISAR-SAFE, ITALIC et DAPT, cette dernière étude commanditée par la FDA, avaient pourtant mis tous leurs atouts de leur côté. Résumé de ces études... avec analyse et perspectives par le Pr Gilles Montalescot dans la version papier de VCP.
‘New insights into the clinical impact of Saccharomyces boulardii CNCM I-745 in antibiotic-associated diarrhaea’. Symposium satellite organisé par les laboratoires Biocodex à l’occasion du congrès UEGW 2014 à Vienne. «Si la plupart des médecins se déclarent bien informés à propos des probiotiques, il n’en reste pas moins que nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à les définir clairement, ni à mettre le doigt sur les pathologies dans lesquelles ils ont démontré un intérêt et/ou sur les souches qui ont fait leurs preuves», déclarait Christian Boggio-Marzet (Buenos Aires) qui a conduit avec l’International Study Group on Probiotics une enquête sur un panel de 1.670 praticiens à travers 10 pays...
L’ezetimibe, que l’on sait complémentaire aux statines, n’avait pas encore fait preuve à ce jour d’un bénéfice clinique lié à la réduction incrémentielle du taux de LDL-C. Un manque largement comblé avec les résultats de IMPROVE-IT (1), une étude attendue avec impatience par la communauté des cardiologues. Première étude de grande envergure à évaluer l’efficacité clinique de la combinaison ezetimibe + simvastatine par rapport à la simvastatine, elle a montré non seulement que l’ajout d’une non-statine à un traitement hypolipémiant réduit le taux de LDL-C de manière significative lorsqu’elle est administrée plus de 10 jours après un événement coronarien aigu stabilisé, mais aussi que cette réduction se traduit sur le plan clinique. Résultats et implications dans le cadre de la session des Late Breaking Clinical Trials de l’AHA.
Comme l’a rappelé John Chalmers (Sydney, Australie), le bras pression artérielle de l’étude ADVANCE a comparé la combinaison fixe périndopril-indapamide avec un placebo chez des patients diabétiques de type 2. Les patients (n = 11.140) ont été inclus indépendamment de leur pression artérielle initiale et du traitement antihypertenseur en cours, traitement auquel la combinaison fixe périndopril-indapamide a été ajoutée...
L’administration de ticagrélor dès le premier contact médical, donc avant admission dans la salle de cathétérisme, est susceptible de réduire le risque de thrombose de stent.
L’insuffisance en vitamine D est loin d’être une exception puisque l’OMS fait état d’un milliard de personnes sous les taux recommandés. Il est donc logique que l’on retrouve nombre d’asthmatiques dans le lot, d’autant qu’ils partagent plusieurs facteurs de risque avec l’insuffisance en vitamine D: l’obésité, l’habitat urbain, le manque d’exercice… Faut-il les supplémenter? Ebauche de réponse avec Atul Gupta (Londres) dans le cadre du congrès européen de pneumologie à Munich.
Ils sont huit, et Marc Ferrante (KU Leuven) est l'un d'eux. L'UEG décerne chaque année un Rising Star Award aux jeunes chercheurs qui ont le plus contribué par leurs travaux aux progrès de la gastro-entérologie. Marc Ferrante nous explique le contenu de ses recherches, qui portent ici sur la guérison muqueuse.
La chirurgie transorale est appelée à se développer dans de nombreuses indications. Avec pour objectif final de réduire la morbidité d'interventions parfois lourdes, et de réduire la durée d'hospitalisation. Le Pr Jacques Devière (Gastro-entérologie, Erasme, ULB) qui présentait les possibilités offertes par cette chirurgie pour l'apposition tissulaire en session éducationnelle à l'UEG Week en résume ici les tenants et aboutissants ainsi que les possibilités futures.
Le pacing du ventricule droit est fréquemment utilisé dans le traitement du bloc auriculo-ventriculaire. Plusieurs études ont toutefois montré que la stimulation apicale du ventricule droit est susceptible d’avoir des effets délétères sur la fonction cardiaque...
Les résultats de l’ablation dans la fibrillation auriculaire persistante sont peu documentés mais on considère qu’ils sont moins favorables que ceux qui sont observés dans la FA paroxystique. D’aucuns préconisent dès lors d’opter pour une ablation plus étendue en cas de FA persistante...
L'immunothérapie et les traitements spécifiques des mutations BRAF ont considérablement amélioré le pronostic du mélanome métastatique. Mais des progrès peuvent encore être réalisés comme en témoignent les 3 études que résume le Dr Evandro de Azambuja (Institut Bordet) qui présidait la session consacrée au mélanome.
L'étude présentée par le Pr Jean-Pascal Machiels (Institut Roi Albert II, UCL) a fait état d'un bénéfice en survie sans progression avec l'afatinib dans les cancers tête et cou en récidive ou métastatiques mais ne montre qu'un maigre avantage en temps: 2,5 mois contre 1,7 mois. Quelle est la pertinence d'un tel résultat?
La cachexie du cancer est une conséquence multifactorielle de la maladie. Se manifestant surtout par une perte de poids et de masse maigre, c’est sur ces deux ‘marqueurs’ que se focalisent les études. Dans la mesure où la ghréline est un facteur de croissance produit au niveau de l’estomac qui régule l’appétit, le poids et l’importance de la masse maigre, il semblait logique d’explorer cette voie.
La formule se veut interpellante. Elle a le mérite de refléter la réalité quotidienne des obstétriciens et des pédiatres: un enfant né d’une mère qui a bénéficié d’une chimiothérapie durant la grossesse (à partir du deuxième trimestre) ne court pas plus de risques sur le plan cognitif ou cardiaque qu’un enfant sans antécédents d’exposition à la chimiothérapie.
La résection chirurgicale constitue le traitement de première intention des cancers bronchiques non à petites cellules (NSCLC) localisés. Mais elle n’en guérit que 40%. En 2004, l’étude IALT (International Adjuvant Lung Cancer Trial) avait montré qu’une chimiothérapie à base de cisplatine apportait un bénéfice absolu en survie de 5% et au prix d’effets secondaires non négligeables. De plus, 50% des patients ne peuvent jamais avoir de chimiothérapie adjuvante ou recevoir le traitement prévu. La place pour d’autres approches adjuvantes existe donc... Sans résultats à ce jour.
Les cancers de la tête et du cou en phase métastatique sont bien des maladies orphelines, car très rares. Ils n’en méritent pas moins une attention particulière, notamment parce qu’ils sont en augmentation constante, mais aussi parce que leur pronostic est sombre (3-6 mois de survie après échec d’un traitement par dérivé du platine) et les symptômes sévères.
Les inhibiteurs de la tyrosine kinase (TKI) de l’EGFR sont incontestablement le traitement de première ligne des patients avec NSCLC métastatique porteurs d’une mutation EGFR. Mais quasi tous développent une ‘résistance acquise’ après une période plus ou moins longue de réponse.
L’étude CLEOPATRA, un essai de phase III contrôlé comparant la combinaison pertuzumab + bithérapie par docétaxel + trastuzumab à cette même bithérapie + placebo, chez 808 patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique ou localement récidivant non résécable HER2+, avait montré dans une analyse intermédiaire non prévue au protocole un gain de survie sans progression radiologique (gain absolu de 6,3 mois) et de survie globale (HR=0,62). Mais ces résultats étaient purement spéculatifs et difficilement appréciables car la médiane de survie globale n’était pas atteinte au moment de la 2ème analyse intermédiaire...
L’étude est modeste, puisqu’elle n’a inclus que 69 femmes avec cancer du col en rechute. Mais elle a néanmoins séduit le comité scientifique de l’ESMO...
Point besoin d’insister sur les conséquences des CINV (chemotherapy-induced nausea and vomiting): elles entraînent un risque de déshydratation et de troubles électrolytiques, d’anorexie et d’«oublis thérapeutiques»…, un risque que courent 85% des patients qui ne sont pas traités en cas de chimiothérapie hautement cytotoxique.
Postulant le bénéfice de combiner un inhibiteur de MEK à un inhibiteur de BRAF chez les patients avec mélanome de stade avancé et mutation BRAF, Grant MacArthur (Melbourne) a conduit une étude de phase 3 comparant la combinaison vemurafenib 960mg BID/j + cobimetinib 60mg/j 3semaines/4 (n=79) au vemurafenib en monothérapie (n=128) auprès de patients avec mélanome avancé non encore traités.
«Le principe de l'immunothérapie des cancers est simple, puisqu’il s’agit de relâcher les freins (checkpoints ou points de contrôle) du système immunitaire pour qu'il lâche ses troupes destructrices, notamment les lymphocytes T, sur les cellules cancéreuses. Mais le danger est de créer un embrasement du système, et de voir surgir des effets indésirables de type immunitaire», explique Jeffrey Weber (Tampa, Floride) en préambule...
«Le vemurafenib a considérablement amélioré le pronostic des patients souffrant de mélanome de stade avancé avec mutation BRAF, ce qui représente environ 40% des cas», rappelle le Pr Caroline Robert (Villejuif). Peut-on mieux?
La resynchronisation est utilisée chez les patients insuffisants cardiaques symptomatiques avec diminution de la FEVG et QRS larges. Environ un tiers des malades n’y répondent pas et l’étude SEPTAL-CRT a eu pour objectif de déterminer si le positionnement de la sonde pouvait avoir un impact à cet égard...
Les résultats d’une nouvelle sous-analyse de l’étude RE-LY® ont été présentés lors d’une session Hot Line au congrès ESC 2014 organisé par l’European Society of Cardiology à Barcelone. Ils indiquent que le déclin de la fonction rénale est moins prononcé chez les patients atteints d’arythmie cardiaque (fibrillation auriculaire non valvulaire, FANV) traités avec Pradaxa® (dabigatran etexilate) par rapport à ceux traités avec la warfarine.
C’est une session spécifique qui a été consacrée à la e-cigarette devant le succès croissant de ce mode d’absorption de la nicotine. Est-ce pour autant aussi ‘safe’ que d’aucuns veulent le faire croire?
La prévalence de l’asthme augmente d’année en année, en particulier lorsqu’un parent ou un membre de la fratrie a développé un asthme avant l’âge de 10 ans. Si l’on sait que l’environnement maternel joue un rôle capital en la matière, certaines études animales laissent entendre que les facteurs environnementaux impliquant le père, avant la conception, sont aussi à prendre en considération. Un phénomène peu étudié chez l’homme...
Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) est une forme très sévère de défaillance pulmonaire aiguë, consécutive à une altération de la perméabilité capillaire. D’origine multiple (pneumonie, sepsis), il est une cause majeure d’insuffisance respiratoire aiguë, avec une mortalité qui peut atteindre 40-60%, le plus souvent en état de défaillance multiorganique.
Les conséquences psychologiques d’une maladie (stigmatisation, désocialisation, infériorisation…) ont souvent tendance à en aggraver les symptômes. Pour l’asthme, il s’agit par exemple de difficultés d’expression par dysfonction des cordes vocales avec difficultés d’arriver au bout d’une phrase sans essoufflement...
L’inflammation et la néoangiogenèse jouent un rôle clé dans la pathogenèse du cancer du poumon. Parallèlement, de nombreux essais préliminaires ont montré que la température de l’air exhalé est l’expression de cette inflammation des voies aériennes et d’une augmentation de la vascularisation. Ce qui a conduit certains auteurs à formuler l’hypothèse de la mesure de cette température en tant que moyen diagnostique ou de dépistage de maladies pulmonaires chroniques.
Asthme et wheezing sont deux phénotypes différents d’une même maladie chez l’enfant. Sans compter qu’il pourrait exister d’autres phénotypes au sein de chaque groupe...
Les antituberculeux de première intention (rifampicine, pyrazinamide, ethambutol, isoniazide) ne sont pas toujours bien supportés sur le plan digestif, raison pour laquelle l’OMS conseille de les prendre après le repas en cas de nausées ou de vomissements. Mais on ne connaît pas l’impact de l’alimentation sur la pharmacocinétique de ces drogues en début de traitement, un fait capital quand on sait que le risque de résistance s’accroît avec la chute des taux plasmatiques...
Le déficit en fer est une comorbidité fréquente dans l’insuffisance cardiaque. Il est associé à une diminution de la capacité fonctionnelle, à une altération de la qualité de vie et à une augmentation de la mortalité, autant d’effets qui semblent par ailleurs indépendants de l’anémie. L’intérêt de corriger ce déficit est désormais établi.
L’arrêt cardiaque survenant en dehors de l’hôpital constitue un problème majeur de santé publique. Son incidence est estimée à 500.000 par an en Europe et son taux de survie est inférieur à 5%. La prise de conscience qu’il suscite a fait fleurir des défibrillateurs à plusieurs endroits, mais ces derniers sont-ils appropriés? Une question à laquelle Benjamin Dahan (Paris, France) s’est efforcé de répondre.
L’étude MORE-CRT, multicentrique, internationale, randomisée et ouverte, a comparé la resynchronisation par électrode quadripolaire avec l’approche conventionnelle ne comprenant que deux électrodes. L’évaluation concernait essentiellement les complications liées aux électrodes, durant et après la procédure d’implantation...
L’étude NECTAR-HF (Neurocardiac Therapy for Heart Failure) n’a pas confirmé les données précliniques suggérant que la neurostimulation vagale est susceptible de présenter un intérêt dans l’insuffisance cardiaque.
L’étude PARADIGM montre en effet que le LCZ696, un inhibiteur de la néprilysine, apporte un bénéfice significatif, en termes de mortalité et d’hospitalisations, par rapport au traitement conventionnel. Elle a été jugée suffisamment déterminante pour ouvrir une session «Hot Line» essentiellement axée sur l’insuffisance cardiaque.
L’étude POPE-2 (Post-Operative Pericardial Effusion-2), dont les résultats ont été présentés par P. Meurin (Paris, France), a comparé la colchicine avec un placebo dans les épanchements péricardiques post-opératoires...
Treatment needs in postmenopausal osteoporosis. Amgen Satellite symposium at the WCO – IOF – ESCEO, Séville, avril 2014 Le nombre de fractures ostéoporotiques augmente régulièrement, notamment parce que la majorité des personnes à risque ne sont pas soignées, mais aussi parce que l’adhérence aux traitements anti-ostéoporotiques conventionnels est insuffisante. FREEDOM, qui a étudié le denosumab dans la plupart des conditions cliniques quotidiennes, a montré que cet agent anti-ostéoporotique est efficace, quel que soit le site fracturaire, quelle que soit la sévérité de l’affection, quel que soit l’âge de la patiente. Il permet également d’agir sur les plus hauts risques fracturaires. Published ahead of print.
Le Pr Olivier Sanchez a fait le point sur le traitement moderne de l’embolie pulmonaire. Plus particulièrement, il a abordé la place de nouveaux anticoagulants directs, de même que la sélection des patients candidats au traitement ambulatoire et à la thrombolyse. Published ahead of print.
L’arthrose, affection musculosquelettique chronique la plus fréquente, responsable d’une morbidité importante, voit son coût sociétal augmenter d’année en année avec le vieillissement de la population. La prise en charge de cette affection chronique est cependant complexe du fait de son hétérogénéité, de l’absence de relation directe entre la douleur et la sévérité de l’atteinte, de la présence fréquente de comorbidités et d’effets secondaires liés aux traitements proposés... Published ahead of print.
33rd Annual Scientific Meeting of the Belgian Society of Cardiology (Bruxelles, 30-31 janvier 2014) L’insuffisance cardiaque congestive avec fonction systolique réduite est bien connue des cardiologues. L’insuffisance cardiaque peut toutefois aussi s’accompagner d’une fraction d’éjection préservée (HFpEF). Beaucoup plus difficile à définir comme à traiter, cette affection touche principalement les personnes âgées et sa prévalence augmente continuellement. Les professeurs Thierry Gillebert (UZ Gent), Jean-Louis Vanoverschelde (UCL St-Luc, Bruxelles) et Olivier Gurné (UCL St-Luc, Bruxelles) se sont exprimés à ce sujet lors d’une session thématique organisée par la BWGNICI et la BWGHFCF. Published ahead of print.
En préparation à sa thèse de doctorat, Fanny Buckinx (Département d’Epidémiologie et d’Economie de la Santé, ESP ULg, CHU Sart-Tilman) a évalué les facteurs de risque de chute chez les personnes âgées institutionnalisées. Un facteur de risque de décès a clairement été identifié dans ce travail préliminaire. Une plus large étude est planifiée. Celle-ci intégrera davantage de variables et son suivi sera plus long.
Le service d'endocrinologie de l'université de Gand s'est intéressé de près aux modifications endocrinologiques et osseuses des patients transgenres, en particulier des hommes demandant un sexe féminin. Résultats et implications avec le Pr Jean-Marc Kaufman (UZ Gent) dans le cadre du congrès annuel de l'ESCEO.
[1. WHO Collaborating Centre for TB and Lung Diseases, Fondazione S. Maugeri, Care and Research Institute, Tradate, Italy & University of Sassari, Italy] Les souches résistantes de Mycobacterium tuberculosis posent problème et différents moyens sont mis en œuvre pour y remédier. La piste des vaccins se révèle jusqu’ici décevante. Des tests permettent toutefois d’évaluer rapidement le degré de résistance et d’optimiser le choix thérapeutique. De nouvelles molécules viennent au secours des traitements conventionnels. Plusieurs initiatives sont prises en vue d’en arriver à un monde sans tuberculose. Published ahead of print.
Lors du dernier symposium de la Société Belge de Pneumologie (Ostende, décembre 2013), Kurt Tournoy a donné un aperçu du rôle de l’endoscopie thoracique pour le diagnostic des pathologies infectieuses chez une population sélectionnée de patients, à savoir les patients immunocompétents. Après avoir défini cette population d’étude, il a analysé les motifs possibles et les indications d’un prélèvement endoscopique d’échantillon pulmonaire chez ces patients, ainsi qu’un certain nombre d’aspects relatifs à la technique. Published ahead of print.
Les poumons constituent le site d’infection tissulaire le plus fréquent chez les patients immunocompromis. Ce type d’infection peut constituer un piège diagnostique en raison du caractère fruste de ses manifestations cliniques et radiologiques. Chez les patients transplantés, le germe en cause dépend des médicaments immunosuppresseurs utilisés, de l’intensité du traitement, de sa durée et de facteurs liés à l’hôte. Le CT-scan à haute résolution occupe une place prépondérante dans la stratégie diagnostique. Le recours à la bronchoscopie est précoce dès lors qu’il contribue à poser rapidement le diagnostic microbiologique et à instaurer un traitement ciblé. Published ahead of print.
Au cours de cette interview (en anglais) réalisée après la session organisée par le Belgian Working Group on Interventional Cardiology, Olivier Gach (CHU de Liège) insiste sur l’utilité pronostique de la mesure de la fractional flow reserve (FFR). Il rappelle qu’elle devrait être réalisée sur l’ensemble des lésions d’une atteinte multitronculaire car elle peut aider au choix de la meilleure stratégie de revascularisation (PCI vs CABG). Enfin, le Dr Gach clame son incompréhension par rapport à l’absence de remboursement de la technique…
Le Pr Victor Legrand (CHU de Liège) a coprésidé avec le Pr Guy Van Camp (UZ Brussel) cette teaching session passant en revue les événements marquants des années 2012-2013 en matière de prévention et revalidation (Catherine De Mayer, UZ Antwerpen), insuffisance cardiaque (Olivier Gurné, Clin. univ. St-Luc), rythmologie (Yvers Vandekerckhove, AZ Brugge) et cardiologie interventionnelle (Walter Desmet, UZ Leuven).
Olivier Gach (CHU de Liège) a coprésidé avec le Pr Walter Desmet (UZ Leuven) la session organisée à l’initiative du Belgian Working Group on Interventional Cardiology. Dans cette interview (en anglais), il revient sur le sort qu’il faut réserver aux «lésions non coupables» (non-culprit lesions) (exposé du Pr Joëlle Kefer, Clin. univ. St-Luc), pointant les limitations de l’étude PRAMI, présentée lors du dernier congrès de l’ESC et qui contredit les recommandations de la société européenne.
Dans cette interview (en anglais), Antoine Bondue (Hôpital Erasme & IRIBHN) synthétise d’une part l’excellent exposé de Steve Humphries (Institute Cardiovascular Sciences-UCL, London, UK) qui a montré comment la génétique peut aider à la stratification du risque cardiovasculaire des patients à risque intermédiaire et revient sur son propre exposé, intitulé Modelling human cardiac disease: towards personalised medicine, où il aborde la distinction des différents phénotypes et la perspective de traitements personnalisés.
Le Pr Julie De Backer (UZ Gent) préside le Belgian Working Group on Adult Congenital Heart Disease (BWGACHD). Elle revient ici sur l’exposé Do’s and don’ts of genetic testing in monogenetic cardiovascular disease du Pr Koen Devriendt (Centre for Human Genetics, UZ Leuven). D’immenses progrès ont été accomplis en matière de testings génétiques, mais leur interprétation reste parfois difficile et cela n’est pas sans problème lorsqu’il s’agit de communiquer les résultats aux patients et à leur famille. (interview en anglais)
Les points débattus ont trait notamment aux paramètres prédictifs d’une bonne réponse, au choix entre un pacemaker de resynchronisation et un défibrillateur de resynchronisation ou encore à la place de l’imagerie dans l’aide à l’implantation. Les messages essentiels avec Georges Mairesse (Arlon), président de la Belgian Heart Rhythm Association (BeHRA).
L’insuffisance cardiaque est un problème médical croissant. Une session s’est focalisée sur sa forme à fonction ventriculaire gauche préservée. Comme l’explique le Pr Olivier Gurné, qui présidait jusqu’il y a peu le Belgian Working Group on Heart Failure and Cardiac Function, celle-ci représente un double challenge pour le clinicien: un challenge diagnostique, mais aussi thérapeutique, car sa prise en charge est encore peu codifiée. Le Pr Gurné distingue les traitements aigus et chroniques et insiste beaucoup sur le bénéfice de la revalidation de ces patients.
Les données récentes concernant la prévention cardiovasculaire secondaire et la réadaptation cardiaque suscitent un optimisme (très) modéré. Les programmes de réhabilitation devraient par ailleurs être optimisés en tenant compte de l’affection sous-jacente. Les explications du Dr Hubert Dereppe (Centre Hospitalier de Wallonie picarde).
Chaque année, au cours d’une session conjointe ESC-BSC, un membre de l’ESC vient présenter aux cardiologues belges les recommandations dont il a présidé la révision. En l’occurrence, il s’agissait ici du Pr Gilles Montalescot (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris), qui a exposé les grandes lignes des dernières recommandations en matière de prise en charge de la maladie coronarienne stable. (interview en anglais)
Les nouvelles recommandations concernant le choix du sport à pratiquer, l’importance de la sémiologie, les pièges de l’électrocardiographie... passés en revue par le Dr Marielle Morissens (Hôpital Brugmann).
Au cours de cette interview, le Pr Peter Sinnaeve (UZ Leuven) revient sur les points clés des 6 exposés de cette teaching session dédiée à l’infarctus du myocarde qu’il a présidée avec le Pr Agnès Pasquet (Clin. univ. St-Luc). Une session qui s’est révélée des plus intéressantes et qui a rencontré un réel succès! (interview en anglais)
Le Pr Nico Van de Veire (AZ Maria Middelares, Gent) évoque les points importants à retenir à propos de la régurgitation de la valve tricuspide. En déterminer l’étiologie et en apprécier les caractéristiques par un examen échographique détaillé sont des étapes déterminantes de son approche clinique et thérapeutique. (interview en anglais)
Fruit d’un labeur intense, les recommandations des sociétés savantes s’attachent à informer les cliniciens des attitudes les plus appropriées eu égard aux données actuelles de la science. Mais qu’en est-il de la traduction de ces recommandations dans la vraie vie? Les informations livrées par les études EUROASPIRE sont à ce point de vue particulièrement éclairantes.
Les inhibiteurs P2Y12 occupent une place importante dans l’arsenal médicamenteux de la maladie coronarienne en prévenant l’activation plaquettaire induite par l’ADP. Les patients peuvent toutefois y répondre de manière variable, ce qui n’est pas sans conséquences...
Les inhibiteurs du système rénine-angiotensine et les bêta-bloquants, administrés à doses recommandées, diminuent la mortalité toutes causes confondues et les réadmissions chez les insuffisants cardiaques ayant une fraction d’éjection diminuée. Le bénéfice du traitement et de la titration en cas de fraction d’éjection préservée est moins manifeste.
Lors du 33e congrès scientifique de la Société Belge de Cardiologie (BSC), le Pr Guy Van Camp, président de la BSC et chef de service de Cardiologie à l’UZ Brussel, a pu partager les motifs de frustration des cardiologues et émettre quelques recommandations aux autorités.
L’intérêt du TAVI (Transcatheter Aortic Valve Implantation) est bien démontré mais l’intérêt de la technique chez les sujets à haut risque avec comorbidités multiples n’est pas clairement établi.
Un diabète gestationnel peut affecter le développement du cœur fœtal (1, 2), ce qui pose la question d’une échographie systématique chez les enfants nés d’une mère ayant présenté un diabète gestationnel.
Jusqu’ici, les pneumologues considéraient l’indice de Tiffeneau (VEMS/CVF) comme pathologique lorsqu’il était inférieur à 0,7 de la valeur prédictive. Cette manière de procéder implique toutefois quelques limitations. Par ailleurs, la nouvelle définition de l’indice de Tiffeneau est basée sur la LIN (limite inférieure de la normale). Le professeur Eric Derom explique ces nouvelles valeurs de référence. Published ahead of print.
Educational symposia held by Boehringer Ingelheim at the ESC Congress 2013: ‘Novel oral anticoagulants for arterial and venous thrombosis’, 1st september, ‘Practical guidance for stroke prevention in atrial fibrillation - interactive case studies’, 2 september L’anticoagulation a réduit de manière substantielle le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) de type ischémique en cas de fibrillation auriculaire. Mais la fenêtre thérapeutique des antivitamine K (AVK) est étroite et difficile à respecter, avec le risque hémorragique qui en découle. Quant aux patients insuffisamment traités, leur risque de mortalité ou d’AVC de type ischémique est conséquent. C’est dans ce cadre que les nouvelles recommandations thérapeutiques de l’ESC sur la prise en charge de la fibrillation auriculaire non valvulaire ont clairement positionné les nouveaux anticoagulants (NOACs) en première intention chez les patients avec un score CHA2DS2-VASc ≥ 2. Parmi les NOACs , le dabigatran offre, aux deux doses de 110 et 150mg, un profil de sécurité et une efficacité très rassurants, résultats confirmés par les registres , quelle que soit la dose utilisée. Published ahead of print.
Dans cette interview, Didier Lardinois (CHU Bâle, Suisse) présente en détails la technique de fermeture des plaies par pression négative (Vacuum-Assisted Closure, VAC). Celle-ci a montré son efficacité dans différentes indications, comme les ulcères de jambe ou de pied diabétiques, les escarres, les plaies traumatiques, les plaies abdominales ouvertes, les déhiscences sternales ou encore les empyèmes. Cette technique accélère (ou réactive) le processus de cicatrisation en drainant les sérosités, diminuant les oedèmes, stimulant la néo-angiogenèse et la formation du tissu de granulation. (interview en anglais)
Giovanni Battista Migliori (Italie) s’intéresse depuis plus de 25 ans à la tuberculose. Son expérience est immense et il est maintenant considéré comme l’un des plus grands spécialistes en la matière. La tuberculose reste malheureusement un sujet d’actualité. Le nombre de cas de résistance multiple ne cesse de croître et certains d’entre eux, essentiellement issus d’Europe de l’Est, arrivent dans nos contrées. Heureusement, notre arsenal thérapeutique s’enrichit peu à peu, tandis que de nouvelles techniques diagnostiques sont mises à disposition. Le Pr Migliori regrette cependant le manque d’implication politique dans ce problème de santé publique… (interview en anglais)
Jean Lemaitre (CHU Saint Pierre, Bruxelles – CHR Ambroise Paré, Mons) plaide pour une concertation pluridisciplinaire précoce dans la prise en charge des cas de tuberculose, en particulier des cas avancés qui nous sont référés et où l’antibiothérapie reste impuissante. Il revient également sur les apports de la thoracoscopie. (interview en français)
La dyskinésie ciliaire primitive, anciennement «maladie de Kartagener», est une maladie autosomique récessive rare. Marijke Proesmans (UZ Leuven) présente les éléments essentiels de son diagnostic, qui est assez «challenging». Elle aborde tant les indices cliniques – qui apparaissent dans 75% des cas dès la naissance – que les examens plus spécialisés, y compris génétiques. Un des enjeux du diagnostic est la prévention des bronchectasies. (interview en néerlandais)
La méthodologie utilisée pour définir les limites inférieures de la norme des paramètres utilisés en spirométrie n’est pas idéale. De nouvelles valeurs, basées sur le percentile 5, sont donc proposées. Elles concernent notamment l’indice de Tiffeneau, ce qui fait débat: faut-il, pour ce paramètre comme pour les autres, opter pour le percentile 5 ou maintenir le taux fixe de 0,7? Explications et commentaires d’Eric Marchand (CHU Mont-Godinne, Yvoir). (interview en français)
Laurence Hanssens (HUDERF) revient sur le traitement de cette affection rare et tardivement diagnostiquée. Faute de preuves abondantes, il est peu codifié. Il n’en reste pas moins qu’un certain nombre de mesures préventives sont utiles et aisément mises en place. Les exacerbations, quant à elles, demandent un traitement antibiotique adéquat et vigoureux. (interview en français)
Plusieurs critères sont à considérer quand on évalue le degré d’immunosuppression des patients transplantés. Au sein de cette population, la survenue d’une infection pulmonaire impose la mise en œuvre rapide d’une stratégie efficace où le recours à la fibroscopie est souvent précoce. Les commentaires de Christiane Knoop (Hôpital Erasme, Bruxelles). (interview en français)
Plusieurs techniques peuvent être envisagées dans l’approche diagnostique d’une infection pulmonaire chez un sujet immunocompétent: lavage bronchique, lavage broncho-alvéolaire, biopsie, aspiration à l’aiguille… Dans quelles situations recourir à la bronchoscopie? La réponse de Kurt Tournoy (Onze-Lieve-Vrouwziekenhuis, Alost). (interview en anglais)
La stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire est désormais bien codifiée. En quoi les nouveaux anticoagulants modifient-ils son approche thérapeutique? Réponse d’Olivier Sanchez (Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris). (interview en anglais)
Dans son exposé, Johan Menten (UZ Leuven) plaide en faveur de l’intégration de l’Advance Care Planning (planification anticipée des soins) dans la prise en charge des affections respiratoires malignes et non malignes. Il s’agit d’un processus continu de concertation entre le patient et le(s) dispensateur(s) de soins visant à définir les soins et traitements à (ne pas) mettre en œuvre et qui donne la priorité́ au patient plutôt qu’à la maladie. Les bénéfices ont trait à la qualité de vie, mais concernent également des critères cliniques tels que l’espérance de vie. (interview en anglais)
L’exposé de Marie-Elisabeth Faymonville (CHU Liège, ULg) était scindé en 2 parties. La première était focalisée sur l’évaluation présidant au choix de la ou des médication(s) anti-douleur. Au-delà, ME Faymonville a largement insisté sur la qualité de la communication avec les patients et sur le pouvoir des mots, qui peuvent nuire ou soulager… (interview en anglais)
Vingt et un pour cent des décès chez les plongeurs sous-marins ont une origine pulmonaire. Comme l’explique Pieter-Jan van Ooij (Royal Netherlands Navy), toutes les maladies respiratoires ne sont pas forcément une contre-indication formelle à la plongée, mais des anomalies minimes peuvent avoir des conséquences majeures. (interview en anglais)
Comme nous l’a démontré l’affaire des glitazones, les investigateurs et les cliniciens sont obnubilés par l’infarctus et l’AVC alors qu’il existe un amoncellement de preuves que l’insuffisance cardiaque provoque plus d’hospitalisations, de handicaps et tue davantage que ces pathologies. Et le Pr McMurray d’en apporter les preuves.
D’après un symposium satellite organisé par les laboratoires Novo Nordisk dans le cadre du congrès 2013 de l’EASD à Barcelone, le 23 septembre 2013 Premier représentant d’une nouvelle génération d’insulines basales à ultra longue durée d’action, Tresiba®, fruit de 90 ans d’expertise des laboratoires Novo Nordisk en diabétologie, bénéficie d’un profil pharmacocinétique et pharmacodynamique plat, stable et reproductible qui lui confère l’avantage de réduire substantiellement le risque de survenue d’hypoglycémies nocturnes, frein majeur à l’instauration précoce d’une insulinothérapie chez le patient diabétique...
Improving the management of asthma: what’s NEXT? Symposium satellite organisé par les laboratoires Chiesi dans le cadre du congrès annuel de l’European Respiratory Society (ERS), Barcelone, 10 septembre 2013. L’objectif du traitement de l’asthme est d’obtenir et de maintenir un bon contrôle. Ce que l’on n’obtient encore que trop rarement, pour de multiples raisons qui appartiennent autant au patient qu’au médecin, au mode de traitement ou à la pathologie elle-même. C’est dans ce cadre, et parce que les petites voies aériennes jouent un rôle central dans la pathogénie de l’asthme, que la combinaison fixe de béclométhasone et de formotérol en particules extrafines et le concept MART (Maintenance And Reliever Therapy) ont été développés...
Les comorbidités de la BPCO sont quasi invariablement liées à des facteurs de risque communs: tabagisme, âge… Elles exercent un impact négatif sur le pronostic, particulièrement lorsqu’elles sont d’ordre cardiovasculaire. Dans un autre ordre d’idée, quels sont les mécanismes qui augmentent le risque périnatal chez la femme asthmatique? Et quelles sont les conséquences périnatales des médicaments de l’asthme? Enfin, si les corticostéroïdes constituent la pierre angulaire du traitement de l’asthme, ils ne sont pas toujours utilisés correctement.
Les études prospectives menées en conditions réelles pour évaluer la fréquence et les facteurs de risque de survenue des hypoglycémies chez les patients diabétiques de type 1 et 2 sont suffisamment rares pour qu'on s'intéresse de près aux résultats de DIALOG, un essai réalisé auprès de diabétologues et généralistes français.
Pour la toute première fois, une équipe américaine a mis en évidence l'existence d'une évolution dynamique de la dysfonction érectile chez les diabétiques de type 1. Attention cependant, après 5 ans d'impuissance continue, les chances de retrouver la vigueur sexuelle se réduisent comme peau de chagrin.
Sur base d'un modèle animal, des chercheurs français de l'INSERM de Lyon ont peut-être trouvé le secret des bénéfices métaboliques rapides observés après by-pass gastrique.
La Food and Drug Administration impose désormais que l’innocuité cardiovasculaire de tout nouvel agent antidiabétique soit établie avant d’en envisager l’utilisation. Une exigence qui a conduit, entre autres, aux études EXAMINE et SAVOR TIMI 53.
Les résultats de l’étude COMPARE (COzaar in Marfan PAtients Reduces aortic Enlargement) tendent à confirmer l’effet bénéfique du losartan dans le syndrome de Marfan.
L’étude PURE (Prospective Urban Rural Epidemiologic) a comparé le risque cardiovasculaire et l’incidence des événements au sein de populations ayant des revenus élevés, moyens ou faibles. Le risque était évalué en utilisant le score de risque INTERHEART. Les données recueillies portaient également sur l’attitude adoptée en termes de prévention et de traitement.
SAVOR TIMI 53 (The Saxagliptin Assessment of Vascular Outcomes Recorded in Patients with Diabetes Mellitus), étude de phase IV, a comparé la saxagliptine, un inhibiteur DPP4, avec un placebo chez des diabétiques de type 2 ayant une atteinte cardiovasculaire avérée ou de multiples facteurs de risque. Le reste du traitement était laissé à l’appréciation des investigateurs et pouvait donc être intensifié.
Tel est semble-t-il le message à retirer de l’étude ASSURE (ApoA1 Synthesis Stimulation and Intravascular Ultrasound for Coronary Atheroma Regression Evaluation), qui a comparé le RVX-208 avec un placebo chez des patients ayant des lésions d’athérosclérose, un taux faible d’HDL-cholestérol et prétraités par statine. Le RVX-208 induit la synthèse d’apoA1, composant protéique majeur du HDL-cholestérol.
Comparant le taux d’arrêt du tabagisme grâce à la e-cigarette, une équipe néo-zélandaise a pu constater qu’elle est aussi efficace que les patchs nicotiniques (7,3% contre 5,8%, n=292 dans chaque groupe)...
Des études récentes ont montré un rapport entre les troubles du sommeil, en particulier les hypoxies nocturnes liées au syndrome des apnées du sommeil, et l’incidence des cancers.
Deux 'surprises' ont émaillé la présentation de Nino Kuenzli (Bâle) sur les effets de la pollution sur l'homme...
Etre exposé à la fumée émise par des armes telles que le HK406 entraîne une réduction significative de la fonction respiratoire...
Il est indispensable de réaliser une mesure de la saturation en oxygène avant toute chirurgie un tant soit peu invasive...
Le nombre d'études qui se sont penchées sur les dispositifs d'inhalation est très réduit. Raison pour laquelle une équipe menée par le Pr Vincent Ninane (CHU Saint-Pierre) a examiné cette problématique selon la méthode Delphi. Explications et conclusions de cette procédure effectuée avec 50 experts belges.
Pieter Goeminne (KULeuven) a étudié l’impact de la pollution urbaine sur le devenir des patients avec bronchectasies non liées à une mucoviscidose.
Projet européen visant à valider le concept du Patient Reported Outcomes (PRO), le projet PROactive vient de valider 3 appareils de mesure de cette activité...
Reprenant les données de 44 patients qui présentaient des symptômes asthmatiques au travail, Olivier Vandenplas et son équipe de l’UCL Mont-Godinne ont constaté non seulement le rôle majeur des produits de nettoyage dans le genèse de cet asthme...
Deux phénotypes ‘nouveaux’ font à présent partie du paysage de l’asthme sévère...
ESCAPE, qui a analysé de multiples registres, a montré qu’un trafic urbain intense augmente la pression diastolique de 0,22mmHg en moyenne...
Il est primordial d’effectuer un phénotypage correct de l’asthme sévère, estime le Pr Guy Brusselle (UGent).
Les ADAM sont impliqués directement dans l'asthme et l'hyperréactivité bronchique. Outre ADAM33 que l'on commence à bien connaître, d'autres éléments sont venus s'ajouter à la famille, dont ADAM8 que le Dr Didier Cataldo (ULg) place dans son contexte.
Les CTPH (Chronic Thromboembolic Pulmonary Hypertension) sont curables grâce à la chirurgie, voire l'angioplastie. Mais cette pathologie est encore trop fréquemment sous-diagnostiquée. Le Pr Marion Delcroix (KU Leuven) nous en explique les raisons.
Pneumonies et atélectasies sont les complications pulmonaires les plus fréquentes après chirurgie pulmonaire, œdème pleuropulmonaire et passage d'air sont les complications pleurales. Le Pr Paul Van Schil (Universiteit Antwerpen) résume sa présentation.
La copeptine permettra peut-être d’optimiser l’algorithme décisionnel chez les patients admis en salle d’urgences pour suspicion de syndrome coronarien aigu.
La durée du QRS demeure un paramètre important pour déterminer l’intérêt d’une resynchronisation dans l’insuffisance cardiaque.
L’aliskiren, inhibiteur de la rénine, a peu d’effet sur les lésions d’athérosclérose des coronariens mais pourrait diminuer le taux d’événements.
L’omecamtiv mecarbil, inhibiteur de la myosine, donne des résultats en demi-teinte dans l’insuffisance cardiaque aiguë.
ACCOAST (A Comparison of prasugrel at PCI or Time of Diagnosis of Non-ST Elevation Myocardial Infarction), un essai randomisé de phase 3 comparant prasugrel et placebo avant PCI pour syndrome coronarien NSTE a été stoppé avant la conclusion de l’étude après inclusion de 4033 patients...
Cet essai dont l’objectif était de répondre à une question importante – faut-il effectuer une PCI préventive sur les vaisseaux partiellement obstrués en cas de PCI pour STEMI? – a été arrêté prématurément.
La pratique du sport intensif n’est pas forcément délétère. A l'heure où les sportifs professionnels en général, et les cyclistes en particulier, sont sur la sellette, notamment du fait du risque de dopage, il est intéressant de se pencher sur le devenir à long terme de ces sportifs.
L’efficacité de la compression mécanique en vue d’une réanimation cardio-pulmonaire est limitée par la fatigue et l’habilité de l’opérateur, ce qui a suscité le développement d’appareils de compression mécanique...
PRAGUE 14, qui a enrôlé 1211 patients avec maladie cardiovasculaire opérés pour chirurgie non cardiaque a tenté d’évaluer le rapport bénéfice/risque des antithrombotiques ou de leur arrêt.
Avec plus de 8000 patients avec événement thrombo-embolique, HOKUSAI (un peintre japonais auteur du tableau ‘La vague de kanagawa’) a montré l’intérêt de l’edoxaban...
Contrairement à ce que les études de phase 2 avaient démontré, l'essai TAO s'est révélé négatif pour l'otamixaban, un anti-Xa injectable, en cas de syndrome coronarien NSTEMI. Le Pr Philippe-Gabriel Steg (AP-HP Hôp. Bichat - Claude Bernard, Paris) nous en explique les raisons.
L'étude RE-ALIGN s'est avérée négative quant à l'utilisation du dabigatran en cas de remplacement valvulaire. Le Pr Frans van de Werf (KULeuven) nous en explique les raisons.
Le double traitement antiplaquettaire durant un an fait partie des recommandations dans la plupart des indications. Mais que deviennent les patients qui arrêtent prématurément leur traitement?
Rassemblant plus de 7000 patients (n=7244), soit en une étude plus de patients que toutes les études précédentes, TASTE s’est appuyé sur le Registre Scandinave SCAAR pour effectuer un essai prospectif randomisé sur l’intérêt de l’aspiration du thrombus avant stenting...
Frank van den Hoogen (Nijmegen) a traité des nouveaux critères de classification pour la sclérose systémique, qui s’avèrent un peu plus sensibles et spécifiques que les précédents critères de l’ARA (Arthritis and Rheumatism Association), datant de 1980. Les critères sont actuellement révisés par l’EULAR et l’ACR (American College of Rheumatology) et ne sont donc pas encore publiés.
Le but du traitement de l’arthrite rhumatoïde est la rémission de la maladie. La dose et la durée du traitement par agents biologiques font l’objet de nombreuses discussions, une fois que la rémission est établie. Bruno Fautrel (Paris) a présenté les résultats d’une étude lors de laquelle l’intervalle entre les différentes injections a pu être allongé en cas de rémission durable.
Lors du congrès, Josef Smolen (Vienne) a donné un premier aperçu de recommandations toutes fraîches, encore non publiées, au sujet de la prise en charge de l’arthrite rhumatoïde. Les précédentes recommandations dataient de juin 2010.
Mathilda Björk (Jönköping, Suède) a présenté une analyse de la cohorte suédoise TIRA. L’analyse a comparé deux cohortes de patients souffrant d’arthrite rhumatoïde, datant respectivement de 1996-1998 et de 2005-2008. Dans la dernière cohorte, un traitement plus agressif a permis de réduire l’absentéisme de près de 50%.
Une étude allemande portant sur les causes de l’arrêt définitif des activités professionnelles au cours des 12 premiers mois suivant le diagnostic d’arthrite rhumatoïde indique que la dépression est beaucoup plus problématique que l’activité de la maladie.
Etude internationale prospective randomisée regroupant 452 patients avec lésion coronarienne de novo ayant reçu un stent biodégradable (PLLA) au sirolimus (Orsiro®), le DES Xience™ Prime à l’everolimus, dans une proportion de 2/1, dans 19 sites européens, BIOFLOW-II a pour critère principal la perte luminale tardive à 9 mois...
HORIZONS-AMI, qui avait montré une supériorité de la bivalirudine sur l’association héparine + inhibiteur de la glycoprotéine IIb/IIIa dans l’angioplastie primaire pour STEMI, sauf pour les événements cardiovasculaires majeurs, a également montré que le pronostic des patients pris en charge initialement dans un centre ne permettant pas de PCI est largement compromis par rapport à celui des patients pris en charge directement dans ces centres...
Le concept de stent biorésorbable répond à plusieurs objectifs. On sait que la persistance de matériel métallique ou de polymère dans la paroi artérielle génère une inflammation chronique et une cicatrisation retardée, à l’origine d’un risque accru de thrombose ou de resténose tardive...
Le registre SCAAR (Swedish Coronary Angiography and Angioplasty), dont les résultats ont été présentés par Oskar Angerås (Göteborg, Suède), n’entérine pas le remplacement de l’héparine par la bivalirudine en cas de NSTEMI en absence d’anti-GPIIb/IIIa...
Les résultats à un an de SOURCE XT, l’un des registres les plus complets sur les TAVI, ont montré des résultats intéressants...
Présenté par Alexandre Abizaid (Sao Paulo, Brésil), l’essai DESolve Nx avait pour but d’évaluer la non-infériorité du BVS DESolve® par rapport au DES de référence Xience™ à l’everolimus...
C’est un essai en double aveugle randomisé avec contrôle placebo d’une durée de 3 ans qu’a présentée Olivier Bruyère (ULg) sur l’intérêt du ranélate de strontium 2g chez 1.371 patients avec arthrose symptomatique du genou...
Malgré l’hétérogénéité des études sur le sujet, on peut retenir certaines constantes...
On connaît les conséquences de l’apport insuffisant en vitamine D sur la santé osseuse, mais pas uniquement...
Autre sous-analyse de la phase d’extension de FREEDOM, les données portant sur les femmes de plus de 75 ans, et donc à risque fracturaire majeur, montrent une efficacité antifracturaire significative à 6 ans...
Les données actuelles de la littérature montrent clairement que plus le taux de LDL-cholestérol est bas, plus le bénéfice clinique est important.Ce paradigme est sans conséquence majeure sur le plan de la sécurité. (10)L’impact d’une augmentation du taux de HDL-cholestérol sur les événements n’est pas démontré.
Depuis que l’on connaît mieux les fractures atypiques, le diagnostic de fractures incomplètes sans déplacement sous bisphosphonate est de plus en plus fréquent. Mais comment les traiter?
GLOW (Global Longitudinal study of Osteoporosis in Women), enquête portant sur 5.812 femmes de plus de 55 ans à haut risque fracturaire à 10 ans (> 20%) suivies en cabinet de soins primaires dans plusieurs pays européens, a constaté que 41% de celles-ci seulement sont ou ont été traitées.
La qualité de l’os, quel que soit le risque fracturaire, dépend de la géométrie de cet os, de sa microstructure et des propriétés biologiques de l’os...
Après avoir interrogé 257 patientes ostéoporotiques sur leur préférence en termes de traitement anti-ostéoporotique, une équipe mixte menée par Mickael Hiligsmann (ULg) a constaté que le mode d’administration du produit avait une importance capitale...
FREEDOM avait évalué le risque fracturaire sous dénosumab 60mg tous les 6 mois versus placebo sur une période de 3 ans. Ce sont les résultats à 7 ans de la phase d’extension (prévue pour une période de 10 ans) qui ont été présentés par Kurt Lippuner (Berne)...
Les analgésiques non-opioïdes et le paracétamol figurent au premier rang des recommandations car ils sont bien tolérés à long terme, à condition de ne pas dépasser le dosage autorisé...
Au cours de la première session du congrès annuel de la Société belge de Cardiologie, dont l’intitulé était ‘Update on cardiovascular prevention 2013’, plusieurs orateurs ayant des visions et des expertises divergentes dans le domaine de la prévention cardiovasculaire ont pris la parole. La lutte contre les maladies cardiovasculaires est loin d’être gagnée. En outre, en ces temps économiques et financiers difficiles, il faut également s’atteler avec persévérance et conviction à l’important aspect de la prévention cardiovasculaire.
Compte rendu d’une session de M-S Doutre, B Milpied, E Collet lors des Journées Dermatologiques de Paris 2012 Les pustuloses palmo-plantaires (PPP) correspondent à différentes entités d’évolution le plus souvent chronique, entraînant généralement un retentissement socioprofessionnel important. Leur classification est mal définie, reposant pour certains sur des arguments cliniques, pour d’autres sur des critères anatomo-pathologiques. Leur traitement est difficile, devant prendre en compte les facteurs associés, dont essentiellement le tabagisme. Pour classifier au mieux les PPP, il faut analyser leur aspect et leur topographie (extrémité digitales, centre de la main ou éminence thénar, entièreté de la voûte plantaire ou points d’appui uniquement), puis rechercher des signes associés dermatologiques (psoriasis), muqueux, systémiques (fièvre, manifestations ostéo-articulaires). Il est également nécessaire de préciser le terrain sous-jacent (antécédents personnels ou familiaux de psoriasis, intoxication tabagique) et les traitements en cours. Published ahead of print.
De quelques manifestations cutanées qui conduisent au thorax… Un résumé d’une session clinique présentée au cours des Journées Dermatologiques de Paris*. * Les illustrations proviennent de clichés pris durant la session avec l’accord du service de presse des Journées Dermatologiques de Paris (11-15 décembre 2012).
La conduite à tenir vis-à-vis des lésions non coupables (non-culprit lesions) observées à l’angiographie chez les patients admis pour syndrome coronarien aigu pose parfois question. Une interrogation légitime dès lors que ces lésions sont susceptibles d’influencer de manière conséquente le pronostic à long terme. Le débat porte essentiellement sur les examens à utiliser pour les évaluer et, ce faisant, définir l’option thérapeutique la plus appropriée.
[1. Cardiologie, Ziekenhuis Oost-Limburg, Genk. 2. Anesthesiologie, Intensieve Zorgen, Urgenties & Pijntherapie, Ziekenhuis Oost-Limburg, Genk. 3. Faculteit Geneeskunde & Life Sciences, Universiteit Hasselt, Diepenbeek] Les auteurs de l’étude présentée ici ont comparé l’incidence et les caractéristiques de la fièvre d’un groupe prospectif de patients hospitalisés après un arrêt cardiaque et traités par hypothermie thérapeutique et d’un groupe rétrospectif de patients hospitalisés après un arrêt cardiaque non traités par hypothermie thérapeutique.
Le Pr Agnès Pasquet (Clin. Univ. St-Luc, UCL) a modéré la session consacrée aux cardiomyopathies non-ischémiques. Dans cette interview, elle revient sur les principaux éléments développés par Sofie Gevaert (UZ Gent) dans son exposé sur les cardiomyopathies du post-partum. Vous verrez notamment que son traitement s’écarte de celui de l’insuffisance cardiaque «classique».
Le Pr Johan De Sutter (UZ Gent & AZ Maria Middelares Gent) synthétise quelques-uns des principaux éléments de cette session «épidémiologie». Au cours de cet entretien, il aborde notamment la situation belge et une certaine controverse concernant les bénéfices de la revalidation cardiaque…
Le Pr Olivier Gurné (CU St-Luc) est revenu sur les récentes recommandations de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) en matière d’insuffisance cardiaque. Parmi leurs avancées, on retiendra l’avènement des antagonistes des minéralocorticoïdes et de l’ivabradine, ou encore l’élargissement des indications de la resynchronisation cardiaque.
Le Pr Victor Legrand (ULg) revient sur la session qui faisait le point sur la prise en charge de l’angine de poitrine.
Le diagnostic différentiel d’une syncope est loin d’être une sinécure. Il demande une anamnèse particulièrement fouillée, certes coûteuse en temps, mais très utile car elle permet de recueillir de nombreux indices discriminants...
L’anticoagulation de la femme enceinte porteuse d’une valve mécanique est un véritable défi. L’hémostase est en effet modifiée dès le début de la grossesse. La plupart des facteurs de coagulation augmentent alors que les inhibiteurs physiologiques et la capacité fibrinolytique diminuent...
Durant la session socio-économique «Interpretation of data from belgian registries», le Pr Marc Claeys (University Hospital Antwerp) a présenté les dernières données de la Belgian STEMI Database.
Le nouveau président de la BSC, le Pr Guy Van Camp, a modéré le débat pro-contra concernant le screening des sportifs de compétition...
Le Pr Alec Vahanian (Hôpital Bichat, Paris) a présenté les récentes recommandations conjointes de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) et de l’Association Européenne de Chirurgie Cardiothoracique (EACTS) dont il est un des pères.
Organisée par le Belgian Working Group of Non-Invasive Cardiology Imaging (BWGNICI) de la BSC, cette session sur les cardiopathies non-ischémiques a brillé par son exhaustivité. Présidée par les Pr Agnès Pasquet (UCL) et Peter Sinnaeve (KULeuven), elle a fait le point sur les myocardites et certaines cardiomyopathies peu connues. Résumé partial et incomplet des multiples informations apportées.
Ces jeudi 30 janvier et vendredi 1er février s’est tenu le 32e congrès annuel de la Société Belge de Cardiologie (BSC). Les sujets traités lors des différentes sessions étaient nombreux et variés.
La biopsie prostatique est le seul moyen formel de diagnostiquer un cancer. Elle est aussi la pierre angulaire du choix thérapeutique et peut, dans ce sens, être complétée par l’imagerie IRM comme le signale le Pr Geert Villeirs (UZ Gent). Mais la précision de la biopsie transrectale échoguidée laisse à désirer (1). C’est dans ce contexte que les cliniciens ont cherché à améliorer la technique de manière à réduire les variations inter et intrapersonnelles et à pouvoir décrire de manière aussi précise que possible la localisation des biopsies tout en réduisant le nombre de prélèvements et donc la morbidité liée aux infections et aux saignements. Le mapping échoguidé en 3D pourrait être cet instrument selon Pierre Mozer (Pitié-Salpêtrière, Paris) dont l’activité de recherche est orientée principalement dans le domaine de la robotique. Résumé.
S’il existe des index de qualité de vie en dermatologie, leur intérêt pour la sexualité n’est que marginal. Ainsi, le DLQI (Dermatology Life Quality Index) ne comporte qu’un item, fort vague à ce sujet, avec la question: «Votre problème de peau a-t-il rendu difficiles vos relations avec votre conjoint, vos amis proches ou votre famille?» Quant au Skindex, seul un des 30 items pose clairement la question: «Mon problème de peau perturbe ma vie sexuelle.» Ce qui implique la nécessité d’être direct et, surtout, de (se) poser la question de savoir comment faire pour que cela change. Le point avec les Prs Bruno Halioua (dermatologie, Paris) et Sylvain Mimoun (andrologue, psychologue et psychosomaticien à l’hôpital Cochin, Paris) à l’occasion des Journées Dermatologiques de Paris le 12 décembre 2012.
[Service de Cardiologie, Ziekenhuis Oost-Limburg, Genk; Faculté de Médecine et de Sciences de la vie, Université de Hasselt] Une dyssynchronie intraventriculaire et une conduction atrioventriculaire (AV) ralentie sont fréquemment décelées chez les patients présentant une insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection diminuée (IC-FED). Ces deux facteurs sont reflétés par le temps de remplissage diastolique, qui varie en outre en fonction du rythme cardiaque. Etant donné qu’une thérapie de resynchronisation cardiaque (TRC) peut corriger une dyssynchronie aussi bien intraventriculaire qu’atrioventriculaire, il est possible qu’une corrélation existe entre la réponse à la TRC et une modification du temps de remplissage diastolique corrigé pour le rythme cardiaque (TRDC) après implantation. Cette hypothèse constitue le point de départ d’une étude clinique rétrospective, présentée durant la session Young Investigator Award à l’occasion du congrès annuel de la Belgian Society of Cardiology (BSC).
L’infection à Chlamydia trachomatis (CT) est l’infection sexuellement transmissible bactérienne la plus fréquente chez la femme et la première cause de stérilité tubaire. C’est aussi la première cause d’urétrite non gonococcique chez l’homme. S’il est reconnu que la plupart des femmes infectées sont asymptomatiques, la prévalence de l’infection chez des hommes asymptomatiques est assez mal évaluée...
Le Dr Caroline Robert (Institut Gustave Roussy) fait le point sur les nouveautés en matière de prise en charge du mélanome.
[AHA 2012 - Quelques Hot Lines pointées par les «Young Cardiologists» - Actualités en cardiologie 2012 (Genval, novembre 2012)] Les neutrophiles favorisent l’instabilité des plaques d’athérome. La colchicine altérant leur fonction, d’aucuns ont imaginé d’y recourir en prévention secondaire chez les coronariens stables. L’étude LoDoCo tend à leur donner raison.
[AHA 2012 - Quelques Hot Lines pointées par les «Young Cardiologists» - Actualités en cardiologie 2012 (Genval, novembre 2012)] L’étude RESPECT a comparé la fermeture du FOP (foramen ovale perméable) avec le traitement médical en prévention secondaire de l’accident vasculaire cérébral. Ses résultats suggèrent un bénéfice de la fermeture... mais sont à interpréter avec prudence.
[AHA 2012 - Quelques Hot Lines pointées par les «Young Cardiologists» - Actualités en cardiologie 2012 (Genval, novembre 2012)] Le pourcentage de patients qui parviennent aux valeurs cibles de LDL-cholestérol demeure insuffisant en dépit d’avancées thérapeutiques majeures (1). Des inhibiteurs de la PCSK 9, en cours d’évaluation, pourraient être à l’origine d’un nouveau pas en avant (2). L’étude LAPLACE-TIMI 57 montre que cette approche apporte un bénéfice thérapeutique supplémentaire en termes de réduction du taux de LDL-cholestérol (3).
Dans le cadre de la session "Diagnosis and imaging of prostate cancer", le Dr Johan Braeckman (VUB) a traité de l'"Ultrasound-based diagnostic with histoscanning". Il résume ici (interview en anglais) les principaux points de son exposé.
Dans le cadre de la session "Diagnosis and imaging of prostate cancer", le Dr Pierre Mozer (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris) a traité des perspectives en matière de "3D ultrasound-based tracking system for prostate biopsy". Il résume ici les principaux points de son exposé.
Le Dr Pascale Jonckheer lance un appel aux praticiens. Le KCE souhaite en effet contacter des patients atteints d'un cancer localisé de la prostate afin de les interviewer sur les facteurs ayant présidé à la décision concernant les modalités de traitement.
Président de la SBU et de ce congrès (avec le Dr Filip Ameye), le Pr Roland van Velthoven (Institut Bordet) a abordé la place des "High-Intensity Focused Ultrasounds in low-risk prostate cancer" dans le cadre de la session "Targeted therapy for localized prostate cancer: which one and for whom?".
Le Belgian Thyroid Club, créé il y a un peu plus de 20 ans, organise chaque année deux réunions de formation continue de très grande qualité. Le Pr Chantal Daumerie (UCL), past-president du BTC nous explique les fondements et les implications de ce Club.
Le syndrome thyrogastrique bien que fréquent est peu connu. Décrit pour la première fois dans les années 60, il associe thyroïdite et gastrite atrophique. Explications et implications avec le Dr Chris De Block (Endocrinologie, UZA) dans le cadre de la 41e réunion du Belgian Thyroid Club.
Le taux de TSH n'est pas toujours modifié en cas de nodule chaud de la thyroïde. Les recommandations européennes et américaines proposent cependant un algorithme de prise en charge, malgré une littérature très limitée. Ce qui a suscité la réalisation par une équipe de l'ULB d'une analyse rétrospective sur le sujet. Résultats et implications avec le Pr Bernard Corvilain (Erasme) dans le cadre de la 41e réunion du Belgian Thyroid Club.
Avaler un comprimé combinant de l’acide acétylsalicylique (75mg), un hypocholestérolémiant (simvastatine 40mg) et deux antihypertenseurs (lisinopril 10mg associé soit à de l’aténolol 50mg, soit à de l’hydrochlorothiazide 12,5mg) est plus efficace que les avaler séparément.
Quitter nos régions en hiver pour bénéficier de climats plus cléments ne permet pas d’éviter les accidents cardiovasculaires, ou plutôt, comme le signifie Bryan Schwartz (Los Angeles) après avoir consulté les registres de décès de 7 régions des Etats-Unis (Texas, Arizona, Géorgie, Los Angeles, Washington, Pennsylvanie, Massachussets), «le pic hivernal des accidents cardiovasculaires se produit sous toutes les latitudes».
Un essai de David Durrant (Virginie) a montré que combiner la doxorubicine (un agent anticancéreux) au sildénafil et à la rapamycine (un immunosuppresseur utilisé en prévention du rejet) augmente l’efficacité de la doxomycine.
Deux essais de phase 3 effectués en double aveugle sur 1.049 personnes prenant de l’acide acétylsalicylique à enrobage entérique (325mg) en prévention secondaire ont montré que sa combinaison à de l’oméprazole 40mg dans la même tablette réduit de plus de 50% le risque d’ulcères gastriques (3,4% contre 8,6%, p < 0,001) après 6 mois de traitement...
Les causes non-cardiaques de décès en cas d’insuffisance cardiaque n’ont que fort peu été étudiées. Or, outre sa mortalité intrinsèque, l’insuffisance cardiaque est aussi à risque de cancer...
Une étude australienne portant sur 17 hommes et 3 femmes volontaires, consommateurs réguliers de cocaïne (au moins une fois par mois au cours de la dernière année, une à deux fois par semaine en moyenne) comparés à 20 sujets non-consommateurs appariés, montre que les consommateurs récréatifs de cocaïne ont des artères plus rigides (30-35%), une pression artérielle plus élevée (134mmHg vs 126mmHg, p = 0,036) et des parois myocardiques plus épaisses au niveau du ventricule gauche (+18%, p = 0,007) que les non-consommateurs.
«Incontestablement», assure Anne Tybjaerg-Hansen (Copenhague) en faisant état des observations faites à l’hôpital universitaire de Copenhague où, avec ses collègues, elle a suivi 10.885 individus durant 35 ans sans antécédents particuliers de départ.
5,8 millions d'individus décèdent chaque année dans le monde du fait d'un accident, ce qui représente 10% environ de la mortalité totale, soit plus que la malaria, la tuberculose et le SIDA combinés...
Après avoir croisé les données du registre de l'infarctus du myocarde de Charleroi (de 1999 à 2007) selon le protocole MONICA avec les données environnementales recueillies dans 5 stations de mesure de la Région Wallonne, une équipe de l'ULB a pu confirmer l'association entre PM10 (particules en suspension dans l'air dont le diamètre est inférieur à 10 microns) et l'infarctus du myocarde...
Dans une étude visant à comparer l’espérance de vie sans incapacité (HLY pour Healthy Life Years), une équipe de l’Institut de Santé Publique a pu démontrer la très grosse disparité existant entre les personnes à niveau socio-économique élevé par rapport à celles à niveau socio-économique faible...
Etude observationnelle prospective dans 12 hôpitaux belges pendant deux semaines au cours desquelles 3.177 enfants ont été inclus, l’enquête réalisée par N. Benahmed et coll. a montré que 39,9% des recours aux urgences pédiatriques n’avaient pas besoin d’un plateau technique hospitalier...
Le bien-être psychologique des travailleurs dépend des nombreux facteurs psychosociaux de risque au travail (par ex. un environnement professionnel stressant) qui peuvent se marquer par un faible ajustement entre la personne et l’environnement de travail, la combinaison d’une demande professionnelle élevée et d’un faible contrôle sur ses activités et le déséquilibre entre les efforts fournis et les récompenses reçues.
Pour tenir compte des sensibilités biologiques, la dose efficace pour une irradiation photonique est définie comme la somme pondérée de la dose absorbée par certains organes...
Il n’existe à proprement parler aucune définition exacte de la fibrillation auriculaire (FA) aiguë dans les directives ou les ouvrages de référence sur l’électrophysiologie. Dans la pratique, la fibrillation auriculaire aiguë se rapporte à tout type de FA se manifestant au service des urgences, dans une unité de soins coronariens ou cardiaques (CCU) ou intensifs (ICU), dans un laboratoire de cathétérisme, dans une salle d’opération ou en clinique ambulatoire. Dans ce contexte, la fibrillation auriculaire peut être soit totalement nouvelle, soit déjà connue mais associée à une réponse rapide. Une FA peut aussi survenir en situation aiguë, tels l’insuffisance cardiaque congestive, le syndrome coronarien aigu, le sepsis, etc. Le traitement de la FA aiguë est fondé sur l’expertise, l’examen de la littérature et les directives et inclut trois piliers: anticoagulation aiguë, contrôle aigu de la fréquence et contrôle aigu du rythme.
Le dosage des troponines cardiaques est devenu l'examen de référence de la nécrose myocardique. Il constitue l'élément biologique de base indispensable au diagnostic des syndromes coronaires aigus (SCA)... L'avis du Pr Marc Claeys (UZ Antwerpen) (en anglais).
La seconde partie de la session consacrée aux syndromes coronariens aigus était présidée par le Pr Marc Claeys (UZ Antwerpen) et le Dr Herbert De Raedt (OLV Aalst). Dans leurs interviews, tous deux reviennent sur l’intervention du Pr Keith Fox (University of Edinburgh, UK) consacrée à la troponine HS.
Nous en sommes à la 3e édition de ce congrès bisannuel. Celle-ci poursuivait le même objectif de mêler des aspects fonctionnels, directement intégrables dans la pratique quotidienne, à des considérations théoriques plus pointues...
Thrombolyse préhospitalière, aspiration du thrombus, nouveaux antithrombotiques… Les approches visant à optimiser le traitement du syndrome coronarien aigu sont multiples. Le récent symposium du Belgian Interdisciplinary Working Group on Acute Cardiology (BIWAC) a donné l’occasion au Professeur Philippe Gabriel Steg (Paris, France) de les évoquer au travers des études en cours. Les résultats de plusieurs de ces études sont attendus pour le congrès annuel de l’European Society of Cardiology, à Munich.
Au cours d’un brillant exposé, qui a reçu des applaudissements nourris, le Pr Philippe Gabriel Steg (Hôpital Bichat, Paris) a fait le point sur les études susceptibles de répondre à des questions brûlantes en matière de prise en charge des SCA...
Dans cette interview (en anglais), le Pr Victor Legrand (CHU Sart Tilman) fait le point sur les rôles que jouent encore les anti-GP2b/3a dans les syndromes coronariens aigus...
La première partie de cette session était présidée par le Pr Christophe Beauloye (CU St Luc) et le Dr Patrick Coussement (AZ Bruge). Le Pr Christophe Beauloye la résume brièvement dans une interview audio (en anglais).
Le symposium du BIWAC coïncidait avec la mise à disposition du Brilique® (ticagrelor) sur le marché belge. AstraZeneca avait organisé pour l'occasion une conférence de presse en marge des présentations scientifiques. Celle-ci a réuni 3 orateurs de qualité, à savoir les Prs Lieven Annemans, Victor Legrand et Peter Sinnaeve. Ils se sont attachés à démontrer les besoins encore insatisfaits en matière de syndromes coronariens aigus ainsi que la pertinence médicale et pharmaco-économique de la réponse rapportée par le ticagrelor.
Le Spécialiste 233
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