2 euros par jour par patient, tel est le montant octroyé par l'INAMI au psychiatre qui travaille en MSP (Maison de Soins Psychiatriques). Mais pour les mutuelles, c'est encore trop...
La ministre de la Santé Publique Maggie De Block (Open Vld) partage la préoccupation à propos de l'augmentation du coût des chambres individuelles à l'hôpital, mais elle estime que l'interdiction des suppléments d'honoraires proposée par la Mutualité Chrétienne, n'est pas une bonne idée.
Dans une Tribune Libre d'abord publiée dans Le Soir , Caroline Depuydt, psychiatre au centre Epsylon, répond à Jean Hermesse . Le patron des Mutualités Chrétiennes avait en effet dans ce même journal réclamé l'ouverture d'un débat sur le salaire de certains médecins.
Le tarif d’urgence pour les gynécologues qui avait si souvent été annoncé est un fait ! L’arrêté royal paraîtra le mois prochain au Moniteur belge.
La décision de Maggie De Block de suspendre l'arrêté relatif au dépistage du cancer du sein ne fait pas que des heureux. "C’est avec stupéfaction que la Société Belge de Radiologie (SBR) a pris connaissance des remous entourant l’introduction de la nouvelle nomenclature de la mammographie, qui aurait en principe dû entrer en vigueur au 1 er avril 2018", indique le Dr Geert Villeirs ce mardi par voie de communiqué. La SBR souhaite donc faire valoir ses arguments en faveur de la nomenclature publiée il y a quinze jours.
Le tarif d’urgence pour les accouchements connaît apparemment un… accouchement très difficile. Durant son exposé lors du congrès du GGOLFB et de la VVOG réunis samedi dernier, la ministre De Block n’est pas revenue sur le sujet. Le Spécialiste a toutefois appris quelques éléments dans les couloirs…
Le principe de forfaits prospectifs tel qu’introduit maintenant dans les soins standardisés à faible variabilité minera la qualité et l’accessibilité des soins à terme. C’est ce qui se dit dans les cercles de l’ABSyM.
Comme le déplore le Dr Philippe Devos, ce n’est pas l’Etat qui va répartir lui-même le forfait entre les différents acteurs. Cette tâche délicate sera laissée à l’hôpital, et probablement aux conseils médicaux, selon le Dr Marc Moens, président de l’ABSyM.
Vendredi dernier, le Conseil des ministres a approuvé la loi dispositions diverses sur proposition de la ministre Maggie De Block. La ministre pose ainsi les bases de la réforme hospitalière et lève les doutes émis par certains sur sa capacité à passer aux actes.
Le GBO, le MoDeS (le groupement de spécialistes francophones qui en est partenaire) et leurs coalisés flamands de l’ASGB ont expédié cet après-midi un recommandé à Jo De Cock. Pour eux, avec la parution de la loi-programme santé au Moniteur - laquelle contient les mesures d’austérité unilatérales édictées par le gouvernement -, l’accord médico-mut en cours «s’auto-détruit» de plein droit.
L’économiste de la santé gantois, Lieven Annemans, propose un plan et une méthode pour réformer les honoraires médicaux. Ce plan entend en finir avec certaines caractéristiques de la façon actuelle dont les médecins sont payés, indique l’université.
L’ABSyM s’oriente actuellement vers une dénonciation de la convention. Dans l’hypothèse où la ministre s’y opposerait en invoquant des subtilités juridiques, le syndicat appelle tous les médecins à se retirer à titre individuel de l’accord du 22 décembre 2015 (portant en principe sur 2016 et 2017) pour l’année 2017– une décision à communiquer par lettre recommandée avant le 15 décembre 2016.
Après l’Absym en ce début de semaine, c’est au tour du Cartel (ASGB/GBO/MoDeS) de dénoncer l’accord médico-mut 2016-2017 en raison des économies supplémentaires imposées unilatéralement par le gouvernement.
Au vu des options budgétaires avancées par le gouvernement, «consistant en des économies supplémentaires proposées unilatéralement», le Cartel - coalition syndicale dont fait partie le GBO - considère l'accord médico-mutualiste en cours comme caduc à partir du moment où ces mesures supplémentaires seront définitives. Il réclame instamment une rencontre avec Maggie De Block.
Le Dr Marc Moens, président de l’ABSyM, a sorti sa calculette pour déterminer le montant que les médecins avaient déjà dû laisser tomber au cours des dernières années. La différence entre l’indexation théorique et l’indexation réelle des honoraires médicaux est considérable. De plus, le gouvernement est à nouveau revenu sur l’accord conclu en ce début d’année alors qu’il avait été convenu explicitement que l’on ne pouvait plus y toucher (point 13.1.2).
Ce lundi, comme prévu, le Conseil général des soins de santé (CGSS) s’est réuni. Autour de la table, les syndicats et l’ensemble des unions nationales des mutualités (chrétienne, socialiste, libre, libérale et neutre) ont rejeté le budget des soins de santé 2017 proposé par le gouvernement, impliquant une économie totale de 902 millions euros. Voici les premières réactions.
La ministre fédérale de la Santé Maggie De Block a défendu vendredi, sur Bel RTL, les près de 900 millions d'euros d'économies budgétaires prévues en soins de santé, réfutant tout revirement dans son chef et affirmant que ces efforts n'affecteront que très peu le patient.
Encore des projets pilotes, direz-vous… C’est un mode opératoire qui est cher, manifestement, à Maggie De Block. Cette fois, elle veut tester, dès 2017, des applications santé. Cet été, les prestataires pourront introduire un projet pilote dans cinq domaines: soins du diabète, de santé mentale, cardiovasculaires, AVC et douleur chronique. Les projets peuvent relever de diverses formules de la «m-santé», la santé mobile, le télémonitoring, la vidéoconsultation, les appareils portables ou l’autogestion.
Nous avons plus d’une fois évoqué la ferme opposition de l’ABSyM à l’obligation de tiers-payant social. Le syndicat passe à la vitesse supérieure. Il propose aux MG belges une pétition. Celle-ci a pour destinataire Maggie De Block, qui se voit priée instamment de suspendre la nouvelle règlementation. Les signataires ne rejettent pas le principe même du tiers-payant, mais bien l’aspect coercitif. A l’heure d’écrire ces lignes, le document de protestation avait rassemblé 1670 signatures.
L’AR du 7 mars 2013 prévoit la mise en place d’une rémunération pour le médecin invité à formuler un second avis sur une demande d’euthanasie, réservée aux praticiens pouvant se prévaloir d’une expertise particulière dans le domaine. La concrétisation de cette mesure a déjà bien avancé et une liste des médecins concernés est en cours de rédaction.
En 2013, un statut social a été accordé à 28.600 médecins, pour un total de plus de 120 millions d’euros. Les autorités veulent affiner les conditions d’attribution du statut social sur base du niveau d’activité. Une simulation – se basant sur un seuil d’activité de 25.000 euros par généraliste pour des prestations effectuées dans le cadre de l’assurance-maladie – a été extrapolée à d’autres spécialités...
La publication de l’accord national médico-mutualiste 2015 au Moniteur belge, ce 27 janvier, ouvre la période durant laquelle vous avez la possibilité de refuser partiellement ou totalement l’accord signé fin de l’année passée entre les syndicats médicaux (Absym, AADM et Cartel) et les mutuelles.
Paul Callewaert, secrétaire général flamand des mutualités socialistes, a souhaité s’adresser à la ministre de la Santé publique Maggie De Block dans une lettre ouverte.
Rien ne bougera cette année, mais, dès 2016, les médecins conventionnés ne pouvant se prévaloir d’un certain volume d’activités ne recevront plus un statut social complet. L’arrêté royal qui porte cette modulation a été examiné en médico-mut, sans grands remous, rapporte Marcel Bauval. La mesure n’est pas une surprise, poursuit le vice-président du GBO, elle s’inscrit dans le prolongement de l’accord 2013, et elle a sa logique.
Le Spécialiste 233
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