La Chambre a adopté jeudi en séance plénière un projet de loi permettant au partenaire survivant de procéder à l'utilisation de gamètes et d'embryons jusqu'à cinq ans après le décès de l'autre auteur du projet parental. Jusqu'à présent, le délai était de deux ans.
Un consensus s'est fait jour au sein du gouvernement à la suite du témoignage de la blogueuse flamande "Madam Bakster" (Laura Verhulst). Avant la mort de son conjoint, le couple avait congelé ses spermatozoïdes. Laura Verhulst a alors été contrainte de décider rapidement si elle souhaitait malgré tout poursuivre le projet parental. Une période d'attente d e six mois étant incluse dans le délai, la période réelle pour pouvoir tomber enceinte n'était que d'un an et demi.
Le projet de loi porté par le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit) prolonge donc le délai pour ces situations très exceptionnelles, lorsque le partenaire survivant souhaite poursuivre le traitement après le décès du partenaire.
Le texte a été adopté à l'unanimité.