Statut social des médecins en formation : les revendications de la DeMeFF

A l’instar du VASO (Vlaamse vereninging voor arts-specialisten in opleiding) et de la HOP (Huisartsen-in-opleiding overleg platform), la DeMeFF (Délégation des médecins francophones en formation) tenait à réagir à la proposition de loi concernant le statut social des médecins en formation, actuellement sur la table de la commission des affaires sociales.

La DeMeFF rejoint le VASO et la HOP dans les points critiques identifiés comme priorité pour les discussions à venir, à savoir : 

  1. La reconnaissance des années accomplies en tant que médecin spécialiste en formation (MSF) ou médecin généraliste en formation (MGF) dans le calcul de l’âge de la retraite. Cela concerne principalement les médecins qui s’orienteront vers une activité de salarié·es. 
  2. La création d’un système de constitution de pension, tant via le premier ou le second pilier de retraite que via certains autres mécanismes introduits dans d’autres secteurs. 
  3. La possibilité de recourir aux allocations de chômage, situation devenant de plus en plus probable, tant dans le contexte de pandémie avec la perte d’activité associée que pour certaines spécialités pour lesquelles l’embauche devient compliquée, pour certains besoins administratifs après la fin de la formation ou si cette dernière venait à être interrompue pour une quelconque raison. 

La DeMeFF rejoint aussi le questionnement du VASO et de la HOP sur l’ouverture des droits aux autres avantages sociaux pour les médecins généralistes en formation (MGF), notamment en terme de récupération de jours fériés travaillés, de congés palliatifs ou de congés circonstanciels. La DeMeFF considère également le constat que la moyenne de calcul des heures prestées sur 13 semaines ne reflète pas la réalité et amène à des problématiques supplémentaires. 

Enfin, la double subordination employeur - formateur des services employant les MSF reste un des problèmes centraux de la situation actuelle. La DeMeFF plaide en faveur d’une scission entre ces deux rôles, à l’instar du système instauré pour les MGF, avec une structure tierce gérant les problématiques ayant trait aux questions d’emploi. La mise sur pied d’une fonction de médiateur en cas de litige permettrait également de solutionner certaines problématiques spécifiques.

> Découvrir la Carte blanche

Lire aussi: Statut social des futurs médecins, les priorités selon la Vaso et Hop

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