Le secrétaire d'État à la digitalisation, Mathieu Michel, a annoncé mercredi avoir demandé à l'Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications (IBPT) d'analyser la "potentielle dangerosité" de l'iPhone 12, un téléphone d'Apple retiré de la vente en France en raison d'un dépassement des valeurs limites sur les ondes électromagnétiques émises.
"En tant que secrétaire d'État à la digitalisation, il est de mon devoir de réagir et de m'assurer que tous les citoyens du Royaume soient en sécurité et protégés de tout potentiel danger. La santé est un enjeu à ne jamais néglige r. C'est pourquoi j'ai rapidement interpellé l'IBPT, afin de leur demander d'analyser la potentielle dangerosité du produit proposé par Apple", a-t-il affirmé dans un communiqué.
"Pour appuyer ma requête que je juge urgente, j'ai demandé d'examiner tous les appareils du groupe Apple ainsi que les autres marques par la suite, d'analyser les ondes électromagnétiques émises par les appareils au regard de la réglementation européenne en vigueur et de proposer des mesures correctives en vue d'une conformité éventuelle", a ajouté M. Michel (MR).
Il a assuré qu'il demanderait à l'IBPT "d'agir efficacement" si l'analyse révèle un éventuel danger pour la santé.
En France, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a demandé mardi à Apple de retirer du marché français l'Iphone 12 à compter du 12 septembre en indiquant que ce téléphone sorti en 2020 dépasse de 1,74 watt par kilogramme (W/kg) la valeur limite réglementaire.