Trois lauréats désigné par les jurys du Fonds National de la Recherche Scientifique (FNRS) et du Fonds voor Wetenschappelijk Onderzoek (FWO) ont reçu un Prix scientifique au Palais des Académies à Bruxelles mercredi, indique la Fondation AstraZeneca dans un communiqué. Les chercheurs primés travaillent sur les maladies rénales chroniques, le bien-être et la santé au travail ainsi que la sarcopénie, une maladie qui entraine une perte de masse et de force musculaire avec le vieillissement.
Le Professeur de l'UCLouvain Johann Morelle travaille sur la glomérulopathie extra-membraneuse, une maladie auto-immune qui fait produire des anticorps dirigés contre les filtres rénaux que sont les gl omérules. En collaboration avec des équipes américaines et françaises, il a identifié certains de ces anticorps. "Ce diagnostic précis permettra d'individualiser le traitement pour en améliorer l'efficacité tout en limitant les effets secondaires, d'éviter ou retarder la progression vers la dialyse ou le besoin d'une greffe rénale", assure AstraZeneca.
Els Clays, professeure à l'UGent, a mis en évidence l'augmentation des risques cardiovasculaires liés à certains facteurs de stress, comme des efforts physiques lourds et répétés. Son étude FEPA-Flemish Employees Physical Activity a permis de confirmer que "le type d'activité physique que l'on pratique dans le cadre du travail n'a pas l'impact bénéfique que peut avoir une activité physique de loisir, notamment pas l'amélioration de la santé cardio-respiratoire", souligne la chercheuse, qui travaille également sur les facteurs de risques psychosociaux. Avec une université slovène, elle a créé une application pour smartphone indiquant les variatio ns du stress au travail. Un dispositif qui pourra donner des conseils personnalisés à chaque travailleur devrait être créé.
La professeure de l'UNamur, Charlotte Beaudart, s'est penchée sur la sarcopénie. L'étude d'une cohorte de patients sur dix ans a permis d'observer la progression de la maladie et l'impact sur leur qualité de vie.