Le nombre de Belges qui se disent prêts à donner leurs organes après leur décès a atteint un nombre record, tout comme le nombre de personnes qui communiquent ne pas souhaiter en faire don, rapporte De Zondag dimanche sur base des chiffres du registre national sur le don d'organes.
En Belgique, tout le monde est présumé être donneur potentiel, c'est à chacun cependant de s'y opposer.
Environ 468.649 Belges ont enregistré dans la base de données nationale leur volonté de faire don de leur rein, de leur cœur, de leur foie ou d'un autre organe après leur mort. Cela représente une augmentation de près de 30 % en cinq ans.
Mais 216.577 Belges ont aussi explicitement enregistré leur souhait de s'opposer à un don d'organes, ce qui est aussi un record.
Luc Colenbie, expert sur la question au SPF Santé Publique ajoute qu'environ 15% des proches s'opposent aussi au don d'organes d'un défunt. Il invite donc chacun à bien enregistrer son souhait à cet égard. "De la sorte, les familles ne doivent pas prendre une décision lors d'un moment émouvant".
Chaque donneur d'organes peut sauver huit vies et améliorer la qualité de vie d'une cinquantaine de personnes.