Le gouvernement flamand a chargé deux universités de mener une étude pilote sur la manière dont la première ligne pourrait faciliter le retour au travail des personnes en maladie de longue durée. On trouve dans la première ligne de soins les différents professionnels, parmi lesquels les médecins de famille, à qui ces personnes peuvent s’adresser.
On estime qu’il y a actuellement en Flandre environ 250.000 personnes en état de maladie de longue durée. Si on en croit les chiffres derniers publiés par le Bureau du Plan (pour 2020), il y avait pour l’ensemble du pays 471.040 cas d’incapacité de travail de longue durée. A l’époque la tendance était à la hausse et le nombre de personnes dans cette situation était au moins double en Wallonie de ce qu’il était en Flandre. Ces personnes éprouvent souvent des difficultés à retrouver le chemin du travail. Le projet de loi « trajet de retour au travail » du ministre Vandenbroucke, qui a pour objectif d’accompagner la reprise du travail, a été adopté en septembre dernier et est entré en application le premier janvier.
La Flandre veut aller plus loin dans la mise en œuvre de cette loi. Les universités de Leuven et de Hasselt ont été chargées d’une étude par les ministres flamands Jo Brouns (Travail, CD&V) et Hilde Crivits (Bien-Etre, CD&V). L’objectif est de rechercher la manière dont il serait possible d’améliorer la situation à travers l’activité des zones de première ligne. C’est à ce niveau que les patients se trouvent au centre d’une prise en charge globale, y compris dans le cadre du plan de retour au travail. Les zones de Leuven et du Limbourg ont été retenues pour cette étude pilote. Les résultats devraient servir de modèle pour les autres zones.
« Il faut rendre les choses simples et claires pour la personne en maladie de longue durée qui souhaite retourner au travail. Elle doit pouvoir trouver l’information nécessaire, un soutien et un accompagnement » insiste le ministre Brouns. On trouve dans la première ligne de soins les différents professionnels, parmi lesquels les médecins de famille, à qui ces personnes peuvent s’adresser.
Pendant une année, les chercheurs et les professionnels des zones participant à la recherche s’intéresseront aux différents groupes cibles dans leur domaine professionnel. « Il n’y a qu’un objectif à viser, c’est de soutenir les gens plus vite, mieux et plus facilement. Tous ceux qui ont un rôle à jouer dans ce trajet vers le retour au travail doivent se concerter pour garantir une meilleure prise en charge » conclut le ministre Brouns.