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Le conseil d'administration de l'Académie pour la Recherche et l'Enseignement Supérieur (ARES) a marqué officiellement son accord mardi sur les deux demandes d'habilitation qu'avaient introduites les instances de l'UMons en co-habilitation avec l'ULB pour l'organisation de masters en médecine et en droit.
Les instances de l'UMons ont précisé mardi que "ces avis favorables seront transmis à la Ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, à la suite de quoi le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles rendra son verdict final au printemps 2023 avant que le Parlement ne fasse ensuite de même."
Cette première étape constitue un pas important dans le processus d'obtention définitif des deux nouveaux masters. "Nous cochons toutes les cases des critères d'analyse que doivent remplir les demandes d'habilitation fixés par le conseil d'administration de l'ARES", a indiqué Philippe Dubois, recteur de l'UMons dans un communiqué. "Pour les deux masters, nous évitons les concurrences territoriales. Nous avons opté pour la co-diplômation avec notre partenaire l'ULB."
La démarche de l'UMons se justifie, notamment, par des besoins socio-économiques. "Elle répond à ces besoins objectivement démontrés, de santé publique notamment pour le master en médecine, pour lequel, et contrairement à ce qui a pu être dit, son obtention ne coûtera pas plus d'argent aux finances publiques."
L'UMons dispose d'une faculté de médecine, de pharmacie et de sciences biomédicales opérationnelle depuis 50 ans. "La région dispose d'un fort réseau d'hôpitaux avec lesquels nous avons déjà de nombreuses collaborations en recherche clinique", a précisé Philippe Dubois. "Ce master viendra renforcer l'action de notre nouvelle Fondation Raoul Warocqué destinée à la recherche médicale en Hainaut."