Jamais au cours des dernières années il n'y a eu autant de malades au travail qu'en 2022, indique mardi Acerta. L'absentéisme pour maladie de courte durée - absence sur le lieu de travail de moins de 30 jours - a atteint un pic à une moyenne de 7,5 jours par travailleur. Cela représente plus d'un jour entier en plus par rapport aux années précédentes, révèle le rapport annuel du prestataire de services RH sur l'absentéisme pour maladie de courte durée, basé sur les chiffres réels de 260.000 travailleurs dans plus de 40.000 entreprises privées.
Le pourcentage de la population active qui est restée au moins un jour par mois à la maison pour cause de maladie l'ann&ea cute;e dernière est également plus élevé que jamais, insiste Acerta: 13,86%, soit pas moins d'un travailleur sur sept. En 2021, ce chiffre était encore de 1 sur 8 et en 2019, de 1 sur 10.
Par ailleurs, 2,83% des jours de travail n'ont pas été prestés à la suite de l'absentéisme pour maladie de courte durée, ce qui représente également la proportion la plus élevée des quatre dernières années.
L'augmentation de l'absentéisme pour maladie de courte durée est visible "dans tous les secteurs, toutes catégories d'âge confondues, chez les ouvriers et les employés, et dans les grandes comme dans les petites entreprises", détaille Acerta. L'absentéisme pour maladie de courte durée est néanmoins plus important chez les collaborateurs âgés de 30 à 35 ans. "Parmi les secteurs, l'absentéisme pour maladie de courte durée constitue le plus grand défi pour le non-marchand, avec plus de 9 jours de maladie par travailleur", précise encore Acerta.
Face à ces chiffres, "une politique durable en matière d'absentéisme pour maladie devient plus que jamais nécessaire pour les entreprises belges", conclut Acerta.