Modèle d’évaluation de la maltraitance en Belgique francophone

Modèle d’évaluation de la maltraitance en Belgique francophone

[1. Psychiatre infanto-juvénile, UCL; Service de Psychiatrie infanto-juvénile, Clin. univ. St-Luc, UCL, Bruxelles. 2. Psychologue, Service de Psychiatrie infanto-juvénile, Clin. univ. St-Luc, UCL, Bruxelles. 3. Psychologue, Professeur à la Faculté de Psychologie, UCL, Louvain-la-Neuve. 4. Psychologue, Faculté de Psychologie, UCL, Louvain-la-Neuve]   Le diagnostic des maltraitances d’enfant fait l’objet depuis de nombreuses années de modélisations en vue d’approcher au mieux la matérialité des faits allégués. Le temps de l’évaluation est crucial, étant donné les répercussions du diagnostic retenu (confirmation ou infirmation de la maltraitance) sur l’enfant et sa famille. Après avoir publié une synthèse du modèle de travail que nous utilisons en tant qu’équipe spécialisée dans les situations de maltraitance, nous avons mené une recherche centrée sur les outils pertinents contributifs au diagnostic. Partant d’une allégation de maltraitance tenue par cent enfants, différents tests ont été proposés en retenant le SVA comme critère externe. Ainsi, le CBCL, le MMPI-2, l’AAPI, le FAST et le FAT réunissant les avis des cliniciens ont apporté, de par leur validité, des compléments d’informations utiles pour l’élaboration du diagnostic. S’il n’existe pas de vérité objective quant aux faits de maltraitance allégués, il est intéressant de rechercher des instruments permettant de saisir au plus près la réalité vécue et le contexte socio-familial dans lequel l’enfant concerné est ancré.   Published ahead of print.

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