Appelée "Carte des déplacements", elle se basait sur le signal téléphonique et permettait à ses utilisateurs de prouver à leur interlocuteur (hôtel, bâtiment de bureau, etc.) les lieux dans lesquels ils étaient durant les sept derniers jours.
L'application affichait la liste des villes voire des districts dans lesquels la personne s'était rendus. Si aucun n'était classé "à haut risque" (avec un grand nombre de cas), l'application affichait une flèche verte, synonyme de passage autorisé.
La "Carte des déplacements", sous la responsabilité du gouvernement central, sera désactivée à partir de mardi matin minuit, plus de deux ans après son lancement, selon un communiqué officiel.
Cette décision intervient moins d'une semaine après l'annonce par la Chine d'un assouplissement soudain et radical des mesures sanitaires - un éloignement très net de sa politique "zéro Covid", destinée à éviter tout décès.
Mercredi, elle avait notamment annoncé la fin des confinements à grande échelle et l'arrêt des placements systématiques des personnes testées positives dans des centres de quarantaine - des établissements décriés, au confort très variable.
Si le nombre officiel de nouveaux cas chute ces derniers jours, il ne reflète toutefois pas la réalité de la vague épidémique actuelle.
Car il ne prend en compte que les tests PCR effectués par les laboratoires, et pas les autotests réalisés dans l'intimité de son domicile et que la plupart des habitants ne déclarent pas.