Moins de parents flamands choisissent de faire vacciner leur bébé contre des maladies telles que la polio, la diphtérie et le tétanos au cours de la première année de vie. Pour le gouvernement flamand, ce n'est pourtant pas un signal d'alarme. Après la pandémie de corona, on craignait une fatigue accrue de la vaccination.
Au premier semestre 2022, 92,9 % des parents flamands ont opté pour la vaccination gratuite contre la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la méningite, la coqueluche et l'hépatite B pour leur enfant. En 2017, ils étaient 95,6 %. Les vaccinations contre la rougeole, les oreillons et la rubéole au cours de la deuxième année de vie accusent également une baisse.
Le chiffre pourraient augmenter légèrement en raison d'un enregistrement tardif. Pourtant, la baisse est nette. Le gouvernement ne voit aucune raison de paniquer : "Ces chiffres montrent une grande volonté de vacciner chez les parents", déclare la ministre flamande de la Santé Hilde Crevits (CD&V). "La confiance dans les vaccinations reste élevée et c'est important. Nous devons rester vigilants. La légère baisse montre qu'il faut continuer à se concentrer sur la bonne information, afin que les parents sachent comment la vaccination protège contre de terribles maladies."