Tous les passagers du vol en provenance de Chine (Pékin) qui a atterri à l'aéroport de Bruxelles-National mardi matin (à 07h00, ndlr) ont bien présenté un test de dépistage du Covid-19 négatif, a indiqué le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke (Vooruit) en commission de la Chambre. Les eaux usées de ce vol ont également été récoltées pour analyse.
Depuis dimanche, les voyageurs se rendant en Belgique en provenance de Chine doivent en effet présenter un tel certificat. Un arrêté royal en ce sens a été publié samedi. Celui-ci suit les recommandations européennes en la matière.
Interrogé par les députées d'opposition Frieda Gijbels (N-VA), Kathleen Depoorter (N-VA), Catherine Fonck (Les Engagés) et Sophie Rohonyi (DéFI), Frank Vandenbroucke a ajouté que l'imposition d'un test constituait la première étape des mesures prises pour endiguer la propagation du Covid-19 hors de Chine, où la situation sanitaire est qualifiée de "préoccupante". Elle concerne les neuf premiers vols directs prévus à partir de la publication de l'arrêté royal. Dans un deuxième temps, une "gestion plus durable" via Sciensano est prévu. L"institut de santé publique doit "mettre en place une stratégie plus globale pour plusieurs v ols, pour l'ensemble des eaux usées, etc." "L'accent est mis sur la Chine, car les informations sont peu fiables", a précisé Frank Vandenbroucke.
Le ministre a aussi justifié le fait que seuls les vols directs étaient concernés par le test, "car il existe une plus grande probabilité de contaminations".
Frank Vandenbroucke a aussi tenu à rassurer quant au risque sanitaire en Belgique. "Le variant signalé est le BF.7. Il ne présente pas vraiment un risque nouveau pour nous. Nous avons eu une grande campagne de vaccination, une campagne de booster, et on a construit une résistance à ce sous-variant d'Omicron. La vigilance doit surtout être de mise vis-à-vis d'autres variants", a conclu le ministre.