L'analyse des eaux usées des avions en provenance de Chine n'a pas permis d'y déceler l'un ou l'autre variant préoccupant du coronavirus, annonce mardi le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit).
Deux tests ont été envoyés en laboratoire, où un séquençage du génome a été effectué, mais aucun variant préoccupant inconnu jusqu'à présent n'a été trouvé.
"En d'autres termes, les premiers résultats sont rassurants. C'est une bonne chose que nous ayons réagi rapidement et de manière appropriée. J'attends maintenant avec impatience la concertation européenne qui aura lieu cette semaine", ajoute le ministre Frank Vandenbroucke.
Face à la flambée de cas de Covid en Chine, il avait été décidé au début du mois de procéder à l'analyse des eaux usées des avions en provenance de ce pays, et de soumettre les passagers à des tests préalables.
Selon des chiffres livrés par le ministre Vandenbroucke, 2.130 voyageurs en provenance de Chine ont été contrôlés jusqu'à présent pour vérifier s'ils étaient en possession de certificats de test négatifs.
À l'exception d'un seul voyageur en transit, ils étaient tous en règle. Une seule personne n'a pas pu présenter de résultat négatif à son arrivée. Ce voyageur a en conséquence été invité à passer un test qui s'est révélé négatif, ce qui lui a permis de poursuivre son voyage.
Par ailleurs, 72 passagers se sont fait tester par écouvillon nasal sur une base volontaire à leur arrivée à Brussels Airport. Tous les résultats ont été négatifs.