La 65e édition de la foire d'antiquités Brafa se tiendra du dimanche 26 janvier au dimanche 2 février 2020, dans les halls de Tour & Taxis à Bruxelles. Elle réunira comme l'année précédente 133 exposants, dont 8 galeries pour lesquelles ce sera la première participation. Environ 66.000 visiteurs s'étaient rendus à l'édition 2019. L'édition 2020 a été raccourcie d'une journée.
La Brafa continue à s'internationaliser avec cette année 50 marchands nationaux (37%) pour 83 d'origines étrangères (63%). Si la France constitue encore le contingent le plus important (43 exposants), elle est progressivement rejointe par des pays comme la Grande-Bretagne (1 3) ou la Suisse (7). En 2020, l'Italie (10 exposants contre 6 pour l'édition 2019) et les Pays-Bas (6 exposants contre 2 en 2019) verront aussi leur représentation renforcée par rapport à l'année précédente.
Absentes en 2019, 10 galeries feront leur retour après une ou plusieurs années d'absence. De plus, 8 nouvelles galeries se feront cette année une place à la Brafa. Il s'agit d'Antiquarium Ltd. (New York), spécialisée en archéologie, Paolo Antonacci (Rome), qui présentera des tableaux européens des XVIIIème et XIXème siècles, W. Apolloni Antichità (Rome), axée sur le mobilier, les peintures et les objets d'art du XVIIème-XIXème, Callisto Fine Arts (Londres) qui propose des sculptures et objets d'art européens anciens, CLEARING (New York/Bruxelles), versée dans l'art contemporain, Nardi (Venise), dédiée à la joaillerie, Rueb (Amsterdam), tourn&e acute;e vers l'art moderne et contemporain, et enfin Dalton Somaré (Milan), qui vend des objets d'art africain et hindo-bouddhiste anciens.
Si ces dernières années, l'art moderne a incontestablement progressé dans les allées de la Brafa, cette foire historiquement spécialisée dans l'art ancien demeure fidèle à sa tradition. Près de la moitié des galeries nouvellement participantes par rapport à l'édition 2019 relèvent ainsi de cette dernière catégorie.
La Brafa touche à une vingtaine de domaines artistiques allant de l'archéologie à l'art contemporain. Un panel diversifié soumis à des critères qualitatif élevés dans tous les segments représentés. La procédure d'admission des objets se veut en effet parmi les plus exigeants du secteur. Elle fait notamment appel à une centaine d'experts indépendants, à une vérification à travers la base de données Art Loss Register et aux services d'un laboratoire scientifique dédié à l'analyse d'objets d'art, du patrimoine culturel et archéologique.