La 65e édition de la Brussels Art Fair (Brafa) s'ouvrira dimanche, et pour une semaine, sur le site de Tour & Taxis à Bruxelles. La formule a été raccourcie d'une journée pour satisfaire à la demande des exposants. Le nombre de visiteurs a doublé en 10 ans, passant de 30.000 personnes en 2010 à plus de 66.000 personnes lors de l'édition précédente. Il s'agissait d'un nouveau record de fréquentation pour la foire, dont le succès va croissant d'année en année.
Cette édition sera marquée par la vente caritative de cinq segments originaux du mur de Berlin. Les bénéfices seront intégralement reversés à cinq bénéficiaires ac tifs dans les domaines de la recherche contre le cancer (Télévie et Kom op tegen Kanker), de l'intégration des personnes handicapées (CAP48 et Hart voor Handicap) et de la préservation du patrimoine artistique (Musée Art & Histoire).
Au niveau de la décoration de la foire, des tapis rappelleront la thématique des graffitis. Ils ont été réalisés par une étudiante de La Cambre, qui a remporté le concours pour la seconde année consécutive. Le fleuriste Thierry Boutemy a, lui, créé des montages floraux verticaux qui s'inspirent du mur de Berlin.
Les 133 galeries belges et internationales, en provenance d'une quinzaine de pays, proposeront des oeuvres variées allant des arts les plus anciens jusqu'aux plus contemporains. Le choix de la mixité prôné par la Brafa depuis de longues années est en accord avec le goût actuel pour l'éclectisme et l'abolition des frontières. Pour satisfaire à l'exigence qualitative de la foire, la procédure d'admission des objets est effectuée par une centaine d'experts indépendants, qui examinent les oeuvres durant deux journées.
Parmi les exposants attendus figure la galerie de Samuel Vanhoegaerden. Il présentera sur son stand une trentaine d'oeuvres du peintre belge James Ensor, qu'il a mis plus de dix ans à rassembler. Il s'agit d'un ensemble de qualité muséale. Les oeuvres qui appartenaient à de scollectionneurs privés n'ont plus été vues depuis de très nombreuses années.