Le parti socialiste flamand sp.a, dans l'opposition, appelle à désigner dans notre pays un centre dans lequel l'avortement serait encore possible, dans des cas exceptionnels, au-delà de 14 semaines de grossesse, peut-on lire samedi dans De Morgen.
Chez nous, la limite pour une IVG est fixée à 14 semaines. Au-delà de ce délai, l'avortement reste possible en cas d'exceptions, pour raisons médicales.
Aux Pays-Bas, la législation est plus souple et permet une intervention jusqu'à 22 semaines, ce qui pousse quelque 500 femmes belges à s'y rendre chaque année pour y subir une IVG. A partir du 8 décembre, 7 des 15 cliniques néerlandaises d'avortement fermeront cependant leurs portes, à la suite d'une faillite. Ce qui devrait donc impacter la patientèle belge, selon la députée sp.a Monica De Coninck.
"Le ministre néerlandais de la Santé publique a déjà dit que les femmes de nationalité néerlandaise seront prioritaires dans les centres restants. Cela signifie qu'il n'y aura presque plus de place pour les femmes belges", s'inquiète-t-elle.