Dans son édition de ce jeudi 12 octobre, Medi-Sphere dévoile la première partie des enseignements de son enquête exclusive sur «l’hôpital rêvé des MG». Quasi 500 lecteurs ont apporté leur contribution, pour donner le ton des relations qui, en 2017, prévalent entre les généralistes et le monde hospitalier.
Le gros des répondants – de 77 à 82% selon le régime linguistique – déclarent entretenir globalement de bons rapports avec les hôpitaux de leur région. Ce qui ne les empêche pas d’épingler des aspects perfectibles. Par exemple, l’info retour quand il y a eu contact avec un de leurs patients. Dans les rangs des participants francophones, 20% déclarent ne jamais ou rarement recevoir de feedback.
Peu de MG du sud du pays sont sollicités par les hôpitaux pour participer à des modèles expérimentaux à la croisée des deux univers (HAD, séjours raccourcis…). 10% seulement ont eu l’occasion de s’impliquer dans un projet contribuant au développement des soins transmuraux (contre 43% chez en Flandre).
L’enquête a également exploré les critères qui poussent les MG à orienter un patient vers tel établissement plutôt que tel autre, et ce, selon qu’il souffre d’une pathologie simple ou complexe. Pour faire bref, la réputation du spécialiste joue un rôle prépondérant, tout comme la qualité des interactions qui se sont mises en place entre les médecins officiant à l’hôpital et la médecine générale.
De façon assez prévisible, si la pathologie est complexe, le statut universitaire de l’établissement, ses appareillages et les techniques innovantes qui y sont appliquées prennent davantage de poids. L’avis des pairs, les échos qu’ont donnés d’autres MG du coin, interviennent également.
La suite des résultats, par exemple les motifs d’(in)satisfaction des patients sortant d’un séjour à l’hôpital, paraîtra dans le prochain journal.
Détails dans l’édition de ce jeudi 12 octobre du Medi-Sphere.