Le GBO réagit au report de l’obligation légale d’e-prescription. Pour lui, quand ce sont les médecins qui préviennent que tout le monde n’est pas prêt (comprenez: pour telle ou telle nouveauté du Plan e-santé), on (l’autorité) «leur rit au nez». Au vu de cette incapacité à arriver, en 5 mois, à formaliser la décision d’entrée en vigueur au 1er juin, «certains devraient parfois faire preuve d’un peu plus d’humilité!»
Début de semaine, les médecins présents au Comité de l’assurance de l’Inami ont appris le report sine die de la prescription électronique obligatoire. La procédure formelle qui lui donnera ce caractère imposé n’est pas terminée (lire par ailleurs sur ce site). Le GBO s’interroge: pourquoi, lorsqu’on fixe une date butoir en décembre 2017, le législateur n’arrive-t-il pas en 5 mois à ce que la décision soit publiée au Moniteur?
Faudra-t-il des semaines, des mois, avant qu’une nouvelle date butoir soit fixée (et communiquée)?, se demande le syndicat. Non pas qu’il aspire soudain à ce qu’on accélère la cadence (il a longuement demandé un couplage de la date de l’e-prescription avec celle du passage au DMI). Mais il trouve un peu fort qu’en attendant, on ait mis «la pression sur les prescripteurs».
Tant qu’on est au rayon des choses postposées, le GBO revient sur l’application PARIS sans certificat e-Health, pour les prescripteurs hors DMI. Il pensait tenir de source sûre qu’elle serait opérationnelle au 1er juin; il en avait prévenu ses membres. Il fait machine arrière: «à ce jour, nous n’avons toujours pas confirmation que l’application est prête et disponible». La conclusion irritée qu’il tire de tout ceci: «lorsque les médecins disent que tout le monde n’est pas encore prêt, on nous rit au nez. Certains devraient parfois faire preuve d’un peu plus d’humilité!»