Après intervention de la sécurité sociale et autres assurances complémentaires, les Belges doivent encore débourser de leur poche 18% des frais médicaux dentaires et ambulatoires (hors de l'hôpital), ce qui représente 5,3 milliards d'euros par an, ressort-il d'une étude de l'assureur DKV sur le sujet. Ce montant est bien plus élevé que dans les autres pays d'Europe occidentale. Un phénomène qui s'explique par le fait que seulement 5% des Belges disposent d'une couverture complémentaire pour les frais ambulatoires et dentaires.
De nombreux frais, tels que des prothèses dentaires, de la kinésithérapie, des appareils auditifs ou la consultation d'un spécialiste, ne sont souvent pas ou à peine couverts par l'assurance maladie. En outre, 30% des Belges ne savent pas vraiment ce que l'assurance maladie légale rembourse ou non.
Par ailleurs, 82% des Belges ont souscrit à une assurance hospitalisation, qui couvre des traitements lourds. Cela permet de réduire la quote-part personnelle à seulement 2% de l'ensemble des frais d'hospitalisation, soit 277 millions d'euros par an.
Mais seuls 5% des sondés disposent d'une couverture complémentaire pour les soins dentaires et ambulatoires. Dès lors, les Belges paient chaque année 5,3 milliards d'euros de ces frais de leur poche.
Même si trois quarts d'entre eux s'attendent à devoir payer plus pour leurs soins de santé, 7 personnes sur 10 n'entendent pourtant pas prendre les devants, par exemple en souscrivant à une assurance complémentaire, relève encore DKV, dont l'étude se base sur un échantillon représentatif de 1.000 personnes interrogées au printemps.