Manger des pruneaux à la ménopause est recommandé, voici pourquoi

Une étude publiée dans the Journal of Nutrition rappelle que les cytokines pro-inflammatoires sont impliquées dans la pathophysiologie de la perte osseuse lors de la postménopause.

Des études cliniques démontrent que les pruneaux agissent préventivement sur la perte de la densité osseuse. Cependant, le mécanisme sous-jacent de ce phénomène restait inexpliqué.

L’objectif de cette étude était d’examiner les effets de la supplémentation en pruneaux sur les marqueurs immunitaires, inflammatoires et ceux du stress oxydatif. Ces facteurs étant des paramètres en lien avec l’ostéoporose.

L’étude monocentrique, parallèle randomisée et contrôlée de 12 mois avait inclus 235 femmes ménopausées entre 55 et 75 ans, dont 183 ont terminé l’étude et la période de suivi. Elles ont été réparties en 3 groupes: le groupe contrôle sans supplémentation en pruneaux, le deuxième groupe avait une supplémentation de 50g de pruneaux par jour et le troisième groupe une supplémentation de 100g de pruneaux par jour. À l’inclusion et après les 12 mois de traitement/observation, des échantillons sanguins ont été prélevés pour mesurer les concentrations en divers paramètres plasmatiques de l’inflammation, dont la CRPus (Protéine C réactive ultra-sensible), la capacité antioxydante totale (TAC), le taux de cytokines Interleukines (IL)-1β, IL-6, IL-8, la protéine-1 monocyte et le marqueur tumoral TNF-α ainsi que et les lipopolysaccharides. Les pourcentages et activation des monocytes circulants PBMCS (Peripheral Blood Mononuclear Cell) ont été relevés à titre d’objectif secondaire.

L’étude publiée a conclu qu’une supplémentation de 50 à 100g de pruneaux pendant 12 mois a réduit la sécrétion des cytokines pro-inflammatoires de PBMC et supprimé les niveaux circulants de monocytes chez la femme après la ménopause.

Les chercheurs ont montré que ce sont notamment les taux intéressants d’acide phénolique, de flavonoïdes, de caroténoïdes, vitamine K et de fibres qui sont responsables de ces bienfaits antioxydants et anti-inflammatoires et qui préservent la densité osseuse.

  • Janavi J. Damani, Ester S. Oh, Mary Jane De Souza. Prune Consumption Attenuates Proinflammatory Cytokine Secretion and Alters Monocyte Activation in Postmenopausal Women: Secondary Outcome Analysis of a 12-Mo Randomized Controlled Trial: The Prune Study. The Journal of Nutrition, DOI https://doi.org/10.1016 /j.tjnut.2023.11.014

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