Des soins médicaux prodigués à 4.600 personnes lors du deuxième week-end de Tomorrowland

Durant le deuxième week-end du festival Tomorrowland, 4.600 personnes ont reçu des soins médicaux, a annoncé mardi l'organisation. En outre, 75 festivaliers ont dû être hospitalisés. D'après les organisateurs du festival, il s'agit de chiffres normaux pour un total de 200.000 visiteurs.

Selon le festival, seule une petite partie des personnes qui ont reçu des soins étaient alcoolisées ou sous l'influence de drogue. Les plaintes concernaient principalement des blessures telles que des entorses ou des ampoules. La plupart des "patients" du poste d'aide médicale ont rapidement pu revenir sur le site du festival, est-il précisé.

La 17e édition de Tomorrowland, qui a réuni 200.000 personnes durant chaque week-end, a été assombrie par deux décès: celui d'un membre de l'équipe du festival sur le site du camping lors du premier week-end et celui d'un festivalier lors du second. Dans les deux cas, la cause du décès n'a pas encore été déterminée. Le parquet soupçonne que le premier décès puisse être lié à la drogue.

L'organisation explique tout faire pour sensibiliser les visiteurs et travailleurs à la consommation de drogues et aux règles les concernant. La police indique également réaliser de nombreux contrôles sur le site du festival et aux alentours de celui-ci.

Le parquet d'Anvers fait savoir que lors d'une saisie de drogue, les stupéfiants sont à chaque fois testés. Dans un premier temps, une analyse est effectuée à l'aide d'un appareil de la Protection civile. Ensuite, un échantillon est envoyé à l'Institut national de Criminalistique et de Criminologie (INCC) pour en déterminer la composition. En fonction de la quantité mesurée du principe actif, on peut évaluer la dangerosité du produit stupéfiant. Si ce dernier est trop fortement dosé, une communication sur le risque sera transmise au festival. Les tests servent aussi à avoir une image précise des drogues en circulation.

"Le parquet et la police agissent d'une manière plutôt répressive lorsqu'ils constatent la possession ou le trafic de drogue", indique le parquet. "Nous sommes conscients qu'il est impossible de contrôler et de verbaliser tous les contrevenants. Le problème de la drogue dans les festivals ne peut pas être résolu uniquement par la police et le parquet. Nous ne sommes qu'une partie de la chaîne des différents intervenants qui collaborent au festival. Il est important que chaque partenaire assume son rôle dans la lutte contre ce problème."

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.