Un article de revue de la littérature paru dans Nature Medicine met en avant les dangers pour la santé d’une société polarisée… Cette étude met en évidence comment la division politique freine l’adoption de législations et de politiques de santé, décourage les actions individuelles nécessaires, comme la vaccination, et promeut la désinformation, ce qui réduit la confiance envers les professionnels de santé.
Un avis de la Haute Autorité française de Santé (HAS) fait du bruit de ce côté de la frontière aussi: il prône l’élargissement des compétences vaccinales, en matière de grippe saisonnière, à d’autres acteurs que les médecins: infirmiers, sages-femmes et pharmaciens. Comment est-ce perçu dans les officines belges?
Un site internet contenant de l’information sur les vaccins et des composants interactifs de médias sociaux fournis durant la grossesse améliore les taux de vaccination des nouveau-nés.
Cet été, le Collège national français des généralistes enseignants (CNGE) a médiatisé son opposition au projet de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, de rendre obligatoires onze vaccins pour la petite enfance.
On se souvient que, ce printemps, la Belgique a essuyé une flambée de rougeole. Elle n’est pas le seul pays de la zone européenne de l’OMS dans le cas. L’organisation onusienne presse les autorités sanitaires régionales de maintenir une couverture vaccinale élevée dans l’ensemble de la population.
Les cas de coqueluche recensés en Belgique ont quasi triplé entre 2012 et 2014, pour atteindre les 1.400/an. L’Institut scientifique de santé publique prône une vaccination de rappel répétée des femmes enceintes qui doucherait cette recrudescence. Il pointe que de nombreuses études ont démontré l’innocuité de la vaccination en cours de grossesse.
Mi-juillet, une étude tentant de déterminer si les toxicomanes intraveineux accepteraient plus facilement de se faire vacciner contre l’hépatite B moyennant un incitant financier est parue dans The Lancet. Les résultats se sont avérés concluants. Si cela n’est guère surprenant en soi, quelles sont les implications éthiques de cette démarche?
En collaboration avec l’Université de Bristol, le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) a évalué l’impact clinique de la vaccination contre les infections à méningocoque (du groupe B) ainsi que le rapport entre les coûts d’une éventuelle vaccination et ses avantages en termes de santé publique.
Le Spécialiste 233
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