Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke veut que chaque étudiant en médecine soit assuré de disposer d'un numéro Inami à l'issue de ses études. Pour y arriver, il y a lieu de créer un "organe interfédéral de planification" capable d'objectiver les besoins de chaque Région, a-t-il expliqué dans les colonnes du Soir, samedi.
"Pouvoir sécuriser les étudiants, c'est régler le problème du passé. C'est aussi, pour l'avenir, dire à ceux qui vont réussir un filtre à l'entrée qu'ils auront sans aucun doute la possibilité de pratiquer et donc d'avoir un numéro Inami. Il faut donc sécuriser les étudiants en cours d'étude, mais aussi ceux qui les entameront à l'avenir", note le ministre.
M. Vandenbroucke dit vouloir mettre fin à "cette zizanie de 25 ans sur la manière de maîtriser l'accès à la profession" de médecin. Avec, en filigrane, la volonté de "mettre fin aux pénuries visibles" en proposant une "offre médicale adéquate". C'est par le biais d'"un organe interfédéral de planification" qu'il estime cela possible, sachant qu'actuellement "le quota global est la compétence du fédéral alors que la répartition des spécialités est une compétence des Communautés".
"Il y a un accord au sein du gouvernement pour la création de cet organe interfédéral de planification où l'on aura vraiment la possibilité d'un dialogue constructif qui tienne compte des spécificités des Régions pour alimenter une planification objectivée", a-t-il précisé, confiant sur la possibilité d'un accord.
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Avec ce qu’on a vécu ces 2 dernières années, et avec les données et précisions du cadastres, il est indécent que ce débat ait encore lieu. Le monde politique est lamentable, déconnecté des citoyens et dangereux.
— Jerome R. Lechien, MD, PhD, MS (@JeromeLechien) March 12, 2022
Virage à 180 degrés du ministre Vandenbroucke et du #begov par rapport à son projet de loi que nous avons dénoncé et bloqué depuis 3 mois. Depuis des années j’appelle à un numéro #Inami pour tous les #médecins et #dentistes diplômés! Action! 1/2
— Catherine Fonck (@catherinefonck) March 12, 2022
Mais il faut aussi rappeler qu’une commission de planification fédérale existe déjà. Ces couches successives avec des récentes commissions de planification communautaires auxquelles il rajoute une nouvelle commission interfédérale c’est bcp de temps perdu et d’inefficacité! 2/2
— Catherine Fonck (@catherinefonck) March 12, 2022