Le Conseil des ministres a approuvé vendredi un projet d’arrêté royal créant un cadre d’application général pour les prestations médicales remboursables prodiguées à distance à l’aide de technologies informatiques et de communication.
Pendant la pandémie de COVID-19, l'offre de prestations de santé à distance via les technologies de la communication et de l'information a rapidement pris de l'ampleur. Si la pandémie a prouvé que la dispense de soins à distance a sa place dans l'assurance obligatoire soins de santé, le manque d'un cadre d'application plus général est devenu évident. Le projet d’arrêté royal proposé par le ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke y remédie afin que les prestations temporaires de soins à distance dans le cadre de la pandémie COVID-19 puissent être transformées en prestations de santé structurellement remboursables.
Le projet d'arrêté royal établit les définitions relatives à la prestation à distance (par exemple, téléconsultation, télésurveillance, etc.) et les conditions générales d'application pour les prestations à distance remboursables assurées au moyen des technologies de l'information et de la communication.
Sur la base de ce projet d'arrêté royal, il sera possible de développer davantage les prestations à distance remboursables dans l'assurance obligatoire soins de santé dans les différents secteurs en vue d'une inclusion structurelle dans le remboursement et à la lumière de la fin de vigueur de l'arrêté royal n°20 le 31 décembre 2025.
Le projet s'applique uniquement aux prestations médicales qui sont remboursables dans le cadre de l'assurance obligatoire soins de santé (à l'exception des prestations de santé à distance qui sont toujours remboursables dans le cadre de l'arrêté royal n° 20). À cet égard, les catégories suivantes de prestations médicales à distance sont épinglées :
- consultation à distance
- traitement à distance
- expertise à distance
- concertation à distance
- monitoring à distance
- avis à distance
Pour chaque catégorie de prestations médicales à distance, des conditions minimales seront fixées, auxquelles le dispensateur de soins devra se conformer.
Le projet est transmis pour avis à l’Autorité de protection des données et au Conseil d’État.
Derniers commentaires
André DAMOISEAUX
07 mai 2024Ainsi nous rencontrerons encore moins nos patients...bonjour les dégâts!
Ceci avec sans doute des prestations à qques €...bonne opération VDB!
Alain Pierson
06 mai 2024Cela résoudra le problème des pénuries de médecins généralistes, spécialistes, assimilés, cela augmentera bien évidemment le nombre de décès et les déserts médicaux ainsi que les erreurs de traitements, de médications et sur-médications, mais c'est bien ce que Vandenbroucke cherche !
C'est évidemment une honte et une gifle , la preuve de son dédain pour le monde médical dans sa totalité pour ses intérêts personnels.