L'hôpital militaire de Neder-Over-Heembeek pourrait devenir une structure "hybride", où se déroulerait une collaboration étroite avec les hôpitaux civils, indique la composante médicale de la Défense. Au cabinet du ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA), on confirme qu'un groupe de travail sera lancé pour préparer le futur de l'hôpital militaire. Il y a quelques années, on évoquait la vente de l'hôpital, dans le cadre du plan d'économies de la Défense, mais cette piste semble pour le moment être écartée.
L'avenir de l'hôpital militaire Reine Astrid, à Neder-Over-Heembeek, est incertain depuis des années. La Défense doi t fortement sabrer dans les coûts, et la vente de l'hôpital avait un temps été envisagée.
Cette piste ne semble plus être suivie. Le staff de la Défense a notamment proposé de réfléchir à une collaboration avec les hôpitaux civils. Un audit a été réalisé cette année par des experts indépendants qui ont formulé une série de recommandations pour l'avenir de l'hôpital militaire, explique Pierre Neirinckx, le commandant de la composante médicale, dans un communiqué. "Cet audit a confirmé la faisabilité des propositions émises par l'Etat-major de la Défense et a fourni des suggestions supplémentaires concernant la collaboration civilo-militaire et le financement de l'hôpital militaire."
"Le but est d'intégrer l'hôpital Reine Astrid dans le futur réseau hospitalier reprenant tous les hôpitaux classiques du pays, sans perdre de vue la spécificité du métier militaire". L'hôpital militaire aurait dès lors un volet purement militaire et un volet civilo-militaire, explique Pierre Neirinckx.
Il n'y a pas encore de décisions concrètes, mais le ministre de la Défense a donné son feu vert pour la création d'un groupe de travail qui doit étudier le futur de l'hôpital, "avec un focus maximum sur la collaboration civilo-militaire", indique sa porte-parole.