GBS : Bart Dehaes succède à Marc Brosens

Bart Dehaes assumera à titre provisoire la fonction de secrétaire général du GBS, jusqu’ici occupée par Marc Brosens. Comment voit-il cet intérim? A-t-il l’intention de se porter candidat à la succession définitive?

Le nouveau secrétaire général ne sera nommé qu’en février, mais la transition doit évidemment être assurée entre-temps. Pour l’heure, Bart Dehaes s’occupe donc des affaires courantes. «Je ne suis pas particulièrement chaud pour succéder définitivement à Marc Brosens», clarifie-t-il d’emblée. «Après ce mandat intérimaire, j’aimerais surtout me concentrer sur un certain nombre de commissions de l’Inami où je suis déjà actif à l’heure actuelle et où j’assumerais davantage de responsabilités. Mais du coup, j'atteindrais aussi les limites de mes capacités.»

Secrétaire général du GBS, bientôt un métier en pénurie?

«J’en ai bien peur. Tout le monde continue à se demander comment, avant Marc Brosens, le Dr Moens parvenait à combiner cette multitude de tâches!»

De l’extérieur, on pourrait être tenté de se demander si la succession de Marc Moens a été bien préparée…

«Il ne fait aucun doute que le GBS y a beaucoup réfléchi. La complexité des tâches à assumer a toutefois encore augmenté, en particulier depuis l’imbroglio généré par la sixième réforme de l’État. Nous avons essayé de gérer certains aspects de la situation en créant une aile flamande et une aile francophone, sans compter que Marc Brosens n’était pas seul. Il avait toute une équipe autour de lui pour l’aider à reprendre les tâches du Dr Marc Moens… mais cela n’a manifestement pas suffi.»

Quelles sont précisément vos ambitions au niveau des organes de l’Inami?

«Je m’investis aujourd’hui activement dans le Conseil Technique Médical et dans la concertation autour de l’accréditation. Je suis aussi membre – suppléant, il est vrai – du Comité de l’Assurance. Je voudrais vraiment réformer le système d’accréditation. Il est évident que nous devons continuer en permanence à nous former et à développer nos connaissances, et il me semble logique qu’une partie de notre rémunération y soit liée…  mais je m’oppose radicalement à une forfaitarisation complète pour ensuite transférer les budgets actuels à d’autres forfaits, car cela reviendrait à supprimer les incitants à la formation continue. Tant qu’à faire, je préfèrerais alors continuer à affiner le système actuel.»

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