La commission de la Santé de la Chambre a approuvé mardi une proposition de loi des députés Damien Thiéry (MR), Nathalie Muylle (CD&V) et Ine Somers (Open Vld) qui donne un cadre légal à l'infirmier de pratique avancée.

Si plusieurs dizaines d'infirmiers sont déjà hautement spécialisés, ils ne sont pas considérés comme tels, faute de cadre légal.

L’infirmier de pratique avancée devra au minimum être titulaire d’un master en art infirmier. Le cabinet De Block indique que le contenu exact du profil de compétences sera précisé par un arrêté royal, après avis du Conseil Fédéral de l'Art Infirmier, de la Commission Technique de l’Art Infirmier et du Conseil supérieur des médecins spécialistes et des médecins généralistes. En plus de prodiguer des soins infirmiers, ils pourront également poser certains actes médicaux en étroite concertation avec un médecin, par exemple le suivi de certains traitement et de certains examens ou la prescription de médicaments. Vu leur lien étroit avec la science médicale, ils seront bien placés pour traduire les innovations scientifiques en pratique clinique. Ils pourront aussi assurer la formation continue de leurs collègues et d'autres prestataires de soins afin que ceux-ci soient bien informés des dern ières avancées scientifiques.

La ministre de la Santé, Maggie De Block, s'est réjouie de ce vote. "Les infirmiers de pratique avancée ont un pied dans la pratique et l'autre dans la science. Ce faisant, ils sont les mieux placés pour mettre en œuvre les avancées scientifiques dans la pratique clinique afin que les patients puissent toujours bénéficier des soins de la meilleure qualité possible. À partir de ce cadre légal, nous souhaitons poursuivre le développement de cette fonction", a-t-elle souligné dans un communiqué.

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