Alors que le directeur général du SPF Santé publique Pedro Facon se consacre toujours à ses missions de commissaire coronavirus, cela fait quelques mois qu’Annick Poncé a pris provisoirement la relève au SPF en tant que directrice intérimaire… et avec ses 15 années d’expérience à la tête du service Financement des Hôpitaux, elle a toutes les cartes en main pour s’acquitter de ses fonctions avec brio.

Dans l’éditorial de la dernière édition de l’e-Zine BeCare, Annick Poncé s’arrête sur ce que recouvre cette « relève » à la tête du SPF en commençant par un petit bilan des activités de son collègue : « Depuis le début de la pandémie, Pedro Facon se consacre à la gestion de la crise sanitaire. En tant que secrétaire de la Conférence Interministérielle Santé publique (CIM), il a participé aux réunions de tous les ministres compétents dans le domaine de la santé. Il a également joué un rôle prépondérant dans le Hospital & Transport Surge Capacity Committee (HTSC), qui réunit des représentants de toutes les autorités, du ministère de la Défense et des fédérations hospitalières, ainsi que des experts. »

« En sa qualité de président de ce comité, il a suivi de très près la situation au sein du secteur hospitalier au cours des derniers mois. Pour pouvoir se concentrer pleinement sur la crise, il m’a confié début mars la direction ad interim de la DG Soins de Santé – une fonction que j’assume officiellement depuis qu’il est parti pour endosser celle de commissaire coronavirus. »

De l’oxygène pour les hôpitaux

Dans le passé, Annick Poncé a été responsable notamment de la simplification administrative. Elle s’est également formée à l’économie de la santé.

« Forte de 15 années d’expérience à la tête du service Financement des Hôpitaux, je reprends aujourd’hui le flambeau pour gérer tous les services de la direction », poursuit-elle. « Ces derniers mois, la DG Soins de Santé a travaillé dur pour endiguer les conséquences de la crise du coronavirus. Plusieurs mesures ont été prises, en particulier pour soutenir les activités des hôpitaux. Un financement exceptionnel de deux milliards d’euros a ainsi été accordé aux établissements de soins pour tenir tête à la pandémie. »

« D’autres mesures sont actuellement en passe d’être implémentées : le fonds blouses blanches, l’accord social, la réforme du financement dans un cadre de stabilité budgétaire pluriannuelle, la réforme du paysage hospitalier dans l’optique des réseaux… à court terme, il y aura donc fort à faire pour assurer aux hôpitaux la bulle d’oxygène nécessaire. »

Pour conclure, Annick Poncé tient à exprimer sa gratitude aux directions hospitalières, aux prestataires de soins et au personnel des hôpitaux pour leur dévouement sans faille et leurs efforts pour continuer à mettre le patient au centre des préoccupations tout au long de la crise.