Près de la moitié des dentistes qui ont commencé à travailler en Belgique l'an dernier viennent de l'étranger, rapporte Het Belang Van Limburg jeudi. Un tiers d'entre eux a obtenu un diplôme dans un pays européen.
Il s'agit d'une augmentation notable. En 2022, 56 % des 313 dentistes débutants qui ont demandé un numéro Inami étaient belges. En 2020, ils étaient encore 66 %. La proportion de diplômes délivrés en Belgique a également diminué, de 78 % en 2020 à 66 % l'année dernière.
Les diplômes roumains représentent un quart des diplômes étrangers. Selon le président de l'Association professionnelle flamande des dentistes, Frank Herrebout, ce sont surtout des ressortissants tunisiens qui se rendent en Belgique grâce à un diplôme roumain.
La députée Frieda Gijbels (N-VA) trouve quant à elle incompréhensible que les dentistes étrangers qui étudient en Europe obtiennent un numéro Inami sans restriction, alors qu'il existe un quota pour la formation en Belgique. "D'autres pays européens ont prévu des seuils supplémentaires pour restreindre l'admission d'étrangers", argue-t-elle.
Derniers commentaires
Francois Planchon
09 juin 2023C'est une véritable "gifle" de la part des autorités Belges vis à vis des jeunes qui sont motivés pour entreprendre des études supérieures en dentisterie (en médecine le problème est identique) !
On limite artificiellement le nombre de places disponibles.... et pour combler le manque de professionnels en bout de course, on ne met aucune limite à l'attribution des Nos INAMI aux professionnels étrangers....
Comment peut-on accepter cela sans réagir avec plus de vigueur, sans désigner nominativement les personnes responsables de ces blocages, sans les contrer par une publicité de leurs agissements avant chaque élection ???
La passivité des associations d'étudiants et de professionnels est atterrante...