Parmi les dispositifs de médecine connectée qui intéressent les médecins et les hôpitaux, une société liégeoise, Dim3, tient une application, un logiciel et un dispositif médical à la pointe en matière de suivi des maladies liées à la malnutrition.
« Avec le logiciel Nutrow, les médecins peuvent prendre les décisions adéquates et à assurer le suivi de l’état nutritionnel des patients. L’enregistrement régulier de données cliniques et thérapeutiques permet de réagir très vite à une dégradation d’un état de santé et d’adapter le traitement nutritionnel » explique Jean-Claude Havaux, CEO de la société DIM 3. Il constate une réelle adhésion du corps médical : «Les médecins aiment notre application et notre dispositif médical parce qu'ils se sentent aux manettes pour la décision envers le patient. » Actuellement utilisé au CHU de Liège et dans d’autres institutions hospitalières, Nutrow devrait permettre à ces institutions de réduire leur coût : « Il y a certes un coût d’achat mais on remarque qu’il peut être rapidement amorti par les économies qu’il permet de réaliser en optimalisant le suivi du patient. Pour le prouver, on a lancé une étude pour montrer les économies possibles dans les hôpitaux et dans les systèmes de sécurités sociales. C'est évidemment très utiles dans la réflexion actuelle en matière de dépenses budgétaires où les moyens financiers sont plus rares. »
En dehors de l’hôpital, le projet de la société Dim 3 possède tout son sens au travers de la gestion de la malnutrition en maisons de repos et de soins, ainsi qu’au niveau du suivi de patients à domicile. La société croit fortement en son Biocorder, un assistant mobile qui analyse en 3 dimensions les données biométriques et cliniques d'un patient : «Il permet une prise en charge optimale de tous les patients mobiles ou non. »
Le suivi personnalisé des patients sera dans les prochains mois encore affiné par les recherches de la société : «L’évolution de notre réflexion se situera notamment sur l'adaptation encore plus fine de Nutrow aux différentes maladies de chaque patient pour que la nutrition soit encore mieux adaptée et plus spécifique pour un diabétique, un hypertendu... la suite logique sera enfin que le suivi soit aussi éfficace à l'hôpital qu'à domicile.»
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