Les premiers résultats de l'immunisation contre le VRS très encourageants, selon Sciensano

Les hospitalisations de jeunes enfants pour le VRS ont chuté de 35% lors du pic de la dernière épidémie, démontrant des premiers résultats encourageants pour l'immunisation contre ce virus, selon des chiffres publiés mercredi par Sciensano.

Depuis octobre 2024, l'immunisation par le nirsevimab, un anticorps monoclonal également connu sous l'appellation Beyfortus, a été approuvée et remboursée pour tous les enfants nés dans les six mois précédant le début et pendant la saison du VRS. La vaccination des femmes enceintes contre le VRS est également remboursée depuis janvier 2025. 

Au cours de la saison 2024-2025 du VRS, le nombre d'hospitalisations pédiatriques (enfants âgés de 0 à 4 ans) au moment du pic de l'épidémie a chuté de près de 35% par rapport à la saison précédente. À l'époque, les enfants de moins de six mois représentaient environ 50% des hospitalisations pédiatriques pour cause de VRS, contre seulement 30% cette saison. Les enfants immunisés qui ont été hospitalisés présentaient par ailleurs un profil de maladie moins grave que les enfants non immunisés.

Si tous les enfants éligibles recevaient le nirsevimab au cours de leur première saison de VRS, Sciensano estime que le nombre d'hospitalisations d'enfants (0-4 ans) pour cause de VRS pourrait encore être réduit de 17%.

La Belgique connaît chaque année une épidémie de VRS, généralement en hiver. Ce virus est à l'origine d'une infection respiratoire. Il est particulièrement fréquent chez les nourrissons, chez qui il peut provoquer une bronchiolite ou être à l'origine d'autres complications, comme une pneumonie ou une otite aiguë.

Près de 10.000 enfants de moins de cinq ans sont hospitalisés annuellement pour une infection par le VRS en Belgique. La pression sur les hôpitaux augmente toujours fortement pendant le pic de l'épidémie, en particulier dans les services pédiatriques et les services d'urgence.

Cette année, l'épidémie de VRS a débuté en octobre 2024, avec un pic entre fin novembre et début décembre. A l'heure actuelle, l'épidémie diminue rapidement et devrait bientôt prendre fin.

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