Le vieillissement fera augmenter les dépenses sociales du gouvernement de 25,7% du Produit intérieur brut (PIB) en 2022 à un pic de 30,1% en 2050, pour fléchir ensuite à 29,9% en 2070, ressort-il mardi du rapport annuel du Comité d'étude sur le vieillissement 2023.
Ce nouveau rapport ne tient pas compte des dernières mesures prises dans le cadre de la réforme des pensions annoncée lundi. Selon le Premier ministre Alexander De Croo, il faudra réaliser une économie de 0,5% du PIB d'ici 2070.
Entre 2022 et 2050 le coût budgétaire du vieillissement est de 4,4 points de pourcentage du PIB, à la suite des dépenses de pensions et de soins de santé qui s'accroissent largement. Par contre, les dépenses de chômage et d'allocations familiales se réduisent, précise le rapport.
Les pensions forment le plus gros des dépenses sociales avec une part de 13,5% du PIB suivies par les soins de santé (10,8%).
Le risque de pauvreté des pensionnés diminuera vers le milieu des années 2040 pour augmenter à nouveau après la moitié des années 2050.