Le projet Pulso, qui vise à développer une pompe susceptible de reproduire en dehors du corps humain le comportement du système cardiovasculaire, va bénéficier d'un financement de 200.000 euros censés permettre le franchissement des étapes restantes vers la création d'une spin off, a indiqué jeudi dans un communiqué l'UMons.
Porté par le service fluides-machines de la faculté polytechnique de l'UMons et le laboratoire de médecine expérimentale de l'ULB, le projet s'appuie sur une double pompe brevetée (pompe rotative - pompe à piston) pouvant reproduire des débits physiologiques de types différents (débits cérébraux, débits aortiques) et dans des conditions à la fois "standards" et pathologiques. À partir de cette technologie, les équipes derrière le projet veulent développer une pompe compacte, programmable et contrôlable utilisable pour des tests in vitro réalisés "dans des conditions de flux sanguin complexes analogues aux conditions physiologiques réelles", selon Marco Testaguzza, le porteur du projet.
Des pompes de ce genre pourraient intéresser des acteurs comme les firmes pharmaceutiques, les sociétés spécialisées dans les endoprothèses vasculaires, les hôpitaux ou encore les laboratoires de recherche.
Pulso est un projet qui fait partie du programme FIRST Spin Off (FSO) par lequel la Région wallonne vise à soutenir la création d'entreprises spin-off et la formation à l'esprit entrepreneurial des chercheurs, précise encore l'UMons dans le communiqué.