L'accord conclu lundi au sein du gouvernement fédéral sur l'obligation vaccinale des soignants est confirmé, a indiqué mercredi le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, à l'issue du comité de concertation. "Je n'ai entendu aucun vice-Premier, qui était d'accord, qui ait dit qu'il ne l'était plus", a-t-il ajouté.
Cet accord sur le projet de loi doit passer vendredi au conseil des ministres. Il permettra de retirer l'accès à la profession des soignants qui refusent de se faire vacciner et ceux-ci pourront être licenciés à partir du 1er avril. L'obligation entrera en vigueur le 1er janvier. Une période transitoire permettra aux récalcitrants de bén&eacu te;ficier du chômage temporaire jusqu'au 31 mars. Ensuite, ils tomberont sous le régime du chômage classique.
Le dispositif est vivement dénoncé par les syndicats et la CNE a annoncé le dépôt d'un préavis de grève pour couvrir d'éventuelles actions. Au PS, l'accord passe mal. Le président, Paul Magnette, a jugé qu'une obligation vaccinale des soignants n'était concevable que dans un cadre plus large d'obligation généralisée. À ce sujet, le commissariat corona a été chargé d'étudier des pistes permettant d'accroître le taux de vaccination, dont celle-là.
"On confirme la décision du gouvernement fédéral qui est tout à fait logique. Elle n'est pas simple mais c'est le devoir de tout prestataire de soin de protéger ses patients et ses collègues", a souligné M. Vandenbroucke.
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