GIBBIS presse la classe politique bruxelloise de former un gouvernement

Les institutions de soins de la capitale tirent la sonnette d’alarme face à l’impasse politique régionale. Neuf mois après les élections, la Région bruxelloise reste sans gouvernement.

C’est ce qu’indique GIBBIS, la fédération patronale des institutions de soins bruxelloises, dans un communiqué publié lundi. L’organisation qualifie cette paralysie d’« inacceptable » au regard des enjeux de santé actuels dans la capitale.

Alors que les autres entités du pays avancent dans leurs réformes, Bruxelles « reste spectatrice », déplore la fédération. Les institutions de soins assurent leurs missions au quotidien, mais « sans soutien ni vision politique ». Une situation d’autant plus problématique que les défis ne manquent pas : précarité croissante, explosion des besoins en santé mentale, pénurie de personnel soignant ou encore modernisation des infrastructures.

« Face à cette impasse, les institutions de soins bruxelloises s’adaptent chaque jour pour garantir des soins de qualité accessibles à tous. Mais elles ne peuvent pas porter, seules, la responsabilité de la santé des Bruxellois », avertit Karel Van De Sompel, directeur général de GIBBIS, cité dans le communiqué.

La fédération en appelle à la responsabilité des partis politiques et réclame la mise en place urgente d’un gouvernement bruxellois « solide, porteur d’une vision et d’actions concrètes ».

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