Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a définitivement approuvé mercredi les sous-quotas minima relatifs aux spécialisations en médecine applicables à l'issue de cette année académique 2022-2023.
Pour lutter contrela pénurie de praticiens, 43% au minimum des étudiants qui finissent leur master en médecine cette année devront ainsi s'orienter vers la spécialisation en médecine générale -avec un nombre minimum absolu de 306 étudiants.
"Nous avons d'ores et déjà demandé que soit étudiée la possibilité de porter le sous-quota de médecins généralistes à 50% du total d'étudiants diplômés pour l'année académique 2023-2024", a commenté mercredi le ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR).
Autre nouveauté : des sous-quotas sont également définis dorénavant dans d'autres spécialités. Quinze jeunes médecins au moins devront s'orienter vers la gériatrie, six vers la biologie clinique et cinq vers l'anatomopathologie.
Depuis la 6e réforme de l'État, la compétence relative à la fixation des sous-quotas a été transférée aux Communautés, de sorte que, à l'intérieur du quota arrêté par l'autorité fédérale, elles puissent planifier l'accès aux différentes spécialités.
Lire aussi:
> Le premier concours d'entrée en médecine se tiendra le 25 août
> Stages en médecine générale: environ 1200 places disponibles attendues