L’armée américaine a noué une collaboration avec des scientifiques dans le but de développer une nouvelle technologie implantable qui permettrait de combattre les effets du décalage horaire et la diarrhée chez les militaires envoyés en mission. L’appareil utilise des cellules photosensibles génétiquement manipulées pour « détourner » les processus naturels de l’organisme, expliquent les journalistes d’Inverse, un magazine en ligne du groupe de presse numérique Bustle.
Au mois de mai, des chercheurs de la Northwestern University ont signé un contrat de 33 millions de dollars avec la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) en vue du développement d’un dispositif sans fil implantable qui sera, pour le personnel militaire, une véritable « pharmacie vivante » capable de faire produire tout ce dont le patient a besoin par son propre corps.
Baptisé NTRAIN (Normalizing Timing of Rhythms Across Internal Networks of Circadian Clocks), l’outil vise à réguler le rythme circadien de l’organisme et à combattre le jetlag, la fatigue et même les troubles gastro-intestinaux. « Si le projet aboutit, il pourra également être utilisé dans d’autres populations, par exemple chez les personnes qui travaillent en pauses, les secouristes ou les malades chroniques. On pourrait croire à un scénario de science-fiction, mais les chercheurs sont convaincus que leur idée pourrait révolutionner notre manière de traiter les maladies. »