Au coeur des salles de cours de médecine, la réalité augmentée et la réalité virtuelle se fraient lentement un chemin. Pourtant, des outils technologiques d'aide aux diagnostics ou aux études de médecine sont créées chaque semaine. Certains sont soutenus par le WeLL, le Living Lab wallon dédié à l’e-santé.
Récemment la société Mcorpus a vu le jour avec un projet de réalité mixte. Nick Sethia, 33 ans et entrepreneur IT arrivé d’Inde et le liégeois, Pierre Detry entendent “apporter une valeur ajoutée pour les cours d’anatomie des étudiants en médecine”. Pour eux, “avec la technologie Microsoft HoloLens, ce projet, par le biais d’un casque dédié, offre la visualisation de corps en 3D (homme et femme et bientôt un enfant).
"La technologie permet également un apprentissage collaboratif, en permettant à plusieurs étudiants et professeurs de se connecter en même temps, depuis des lieux différents, et d’interagir entre eux." disent-ils dans leur présentation vidéo du projet.
Sur le terrain, leur projet “BodyLens” offre une réponse au manque de corps accessibles pour les cours d’anatomie. Un programme pilote a été organisé au Pakistan : 228 étudiants de 2 écoles de médecine ont testé la plateforme.Un workshop a aussi été organisé à l’Université de Gand et des discussions sont en cours dans 4 universités européennes.
La société a pour ambition de s’installer très rapidement sur les marchés asiatique, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord. A terme, elle entend aussi poursuivre le développement de nouveaux produits, dédiés notamment à l’apprentissage de la chirurgie et lance un appel aux sociétés pharmaceutiques et fabricants de dispositifs médicaux afin de participer à des programmes de recherche et ainsi explorer l’intégration de leur plateforme avec des dispositifs extérieurs.