Offrir aux patients la possibilité de consulter leur dossier en ligne est obligatoire pour tous les cabinets de médecine générale néerlandais depuis 2020. La "perte de temps" associée à cette mesure reste toutefois un important point d’attention. En cause , répondre aux nombreuses questions des patients à propos de leur dossier. Ce tableau a toutefois connu une évolution positive en 2021 et 2022 C’est ce qu’il ressort d’une étude réalisée par le Nivel.
En 2022, 98 % des cabinets de médecine générale néerlandais offraient à leurs patients la possibilité de consulter leur dossier médical en ligne. La mise à disposition des dossiers en ligne représente toutefois un investissement en temps non négligeable pour les médecins, pour les assistants médicaux et pour les gestionnaires de pratique, précise l’étude réalisée par le centre d’expertise néerlandais Nivel.
Offrir aux patients la possibilité de consulter leur dossier en ligne est obligatoire pour tous les cabinets de médecine générale néerlandais depuis 2020 et, dans un premier temps, on ne peut pas dire que cette mesure ait suscité une déferlante de réactions positives. Une partie des cabinets ont été confrontés à un surcroît de travail et l’impression que la qualité des dossiers ou le déroulement des consultations s’en trouvait amélioré n’était vraiment pas universellement partagée. Ce tableau a toutefois connu une évolution positive en 2021 et 2022.
Davantage de consultations à distance suite à l’accès au dossier en ligne
L’un des effets les plus notoires de l’accès en ligne au dossier médical est qu’un nombre croissant de cabinets (plus de la moitié en 2022) ont vu augmenter leur nombre d’e-consultations. Ils sont aussi de plus en plus nombreux à recevoir des questions sur les résultats d’examens diagnostiques, les listes d’épisodes pathologiques et les listes de médicaments, mais aussi sur l’accès au dossier en ligne proprement dit. Cette évolution accroît la charge de travail pour les équipes mais, après deux ans, les titulaires et gestionnaires de cabinets se montrent aujourd’hui largement neutres ou même positifs vis-à-vis du nouveau système. Une grande partie des généralistes estiment aussi que les dossiers sont globalement devenus plus compréhensibles, plus complets et qu’ils sont aussi mieux tenus à jour.
L’étude a été réalisée à la demande d’OPEN , un programme de trois ans lancé par les associations de médecine générale InEen, Landelijke Huisartsen Vereniging (LHV) et Nederlands Huisartsen Genootschap (NHG) et subsidié par le ministère néerlandais de la santé, du bien-être et des sports. L’initiative a pour but de soutenir les cabinets de médecine générale dans le partage en ligne sécurisé des données médicales avec leurs patients.
Derniers commentaires
Marie-Claude Jacobs
25 janvier 2023Marie-Claude JACOBS, Bruxelles
j'abonde dans le sens de Marc Jamoulle . La lenteur des téléchargements est prohibitive. Je reconnais l'utilité des dossiers informatisés pour toute une série de chose mais la possibilité des consulter les documents en ligne reste très théorique. De plus certains laboratoires semblent utiliser un langage qui n'est pas reconnu par tous les programmes médicaux (CoZo) . Très , trop chronophage.
Charles KARIGER
18 janvier 2023"Que fait un gestionnaire de pratique ?
Un directeur de pratique gère l’aspect commercial et les ressources humaines d’un cabinet médical, qu’il s’agisse d’un cabinet médical, d’un cabinet dentaire ou d’un cabinet vétérinaire. Un gestionnaire de pratique efficace doit avoir des compétences organisationnelles, de communication et sociales pour occuper le poste. En tant que gestionnaire, la personne occupant ce poste supervise le travail du reste du personnel du bureau et s’assure que la pratique fonctionne sans heurts et efficacement. Le poste peut également exiger que le gestionnaire embauche des fournisseurs externes, comme un service de nettoyage pour garder le cabinet et les bureaux propres.
Les directeurs de pratique sont des leaders qualifiés qui dirigent les activités des employés de bureau tels que les planificateurs, les factures médicales et les réceptionnistes. Un directeur de pratique doit embaucher du nouveau personnel et évaluer le rendement au travail des membres du personnel existants. Il s’agit de s’assurer que chaque membre du personnel est correctement formé pour le poste qu’il occupe dans le bureau. La gestion du personnel nécessite une personne qualifiée pour communiquer efficacement avec les employés.
Le directeur du cabinet prépare également des rapports de revenus et de dépenses pour le cabinet médical, paie les factures du cabinet et achète des fournitures et du matériel si nécessaire. Les tâches financières d’un directeur de pratique peuvent inclure la budgétisation et la planification de la pratique médicale. La personne dans ce rôle peut également effectuer des tâches de marketing pour la pratique.
Les directeurs de cabinet médical doivent avoir la capacité de passer d’une tâche à l’autre tout au long de la journée. Veiller au bon fonctionnement d’un cabinet médical peut être un défi, et le personnel de direction doit être capable de gérer les crises et les problèmes de personnel lorsqu’ils surviennent. Un gestionnaire de pratique efficace peut travailler sur plusieurs projets au cours de la journée tout en s’assurant que le reste du personnel du bureau dispose de ce dont ils ont besoin pour accomplir leurs tâches.
Dans un petit cabinet médical, les gestionnaires peuvent n’être tenus d’avoir qu’un diplôme d’études secondaires et une expérience de travail dans un cabinet médical. Les plus grands cabinets et les postes d’administrateur nécessitent généralement un baccalauréat ou une maîtrise en commerce ou en administration pour occuper le poste. Les directeurs de pratique doivent maîtriser les ordinateurs et les logiciels de bureau tels que les feuilles de calcul et le traitement de texte. Des programmes de certificat pour la gestion de cabinet médical sont également disponibles pour ceux qui entrent dans ce domaine. "
https://spiegato.com/fr/que-fait-un-gestionnaire-de-pratique
Charles KARIGER
18 janvier 2023L’important n’est pas que cela serve à quelque chose, que cela soit utile à une étape de diagnostic ou de traitement. En fait, pas du tout.
L’important, c’est qu’un maximum d’ « items » soient notés quelque part et rapportés vers un maximum d’administrations (le "reporting") qui pourront en « fabriquer » un maximum de statistiques qui pourront à leur tour être extraites et exportées vers un maximum de super-administrations, etc. Celles-ci pourront alors organiser des réunions d’Experts qui produiront les indispensables rapports sans lesquels le Royaume cesserait certainement de fonctionner.
Au fond, c'est qui, c'est quoi un gestionnaire de pratique ?
Marc JAMOULLE
18 janvier 2023Votre article porte sur les Pays Bas. Cela ne peut être pire qu'en Belgique. Extraits d'un texte en cours d'éecriture
Le RSW est une accumulation chronologique de documents concernant la patiente. Il n’y a aucune gestion documentaire. Il y a une séparation en deux rubriques; laboratoire et Document. On peut aussi accéder à un Résumé de dossier appelé SUMEHR mais il est généralement soit absent soit rempli n’importe comment et n’est d’aucune utilité.
Dans la rubrique Laboratoire, il y de très nombreux doublons puisque les laboratoires publient souvent au fur et à mesure d’acquisition des résultats pour la même prise de sang. Il n’y a pas de distinction entre urine, sang, anapath, bacterio etc. Les seules metadata publiées sont laboratoire et institution d’origine. Le lecteur doit importer un élément après l’autre dans son système informatique puis le consulter avant de savoir de quoi il s’agit. On ne sait jamais ce qu’on a téléchargé. Il arrive toutefois mais rarement que le document soit visualisable avant téléchargement.
Pour la partie Documents, les rapports sont identifiables par le nom du médecin, la spécialité et l’institution hospitalière. Il n’y a aucune autre information disponible. Il faut télécharger un document après l’autre avant de savoir de quoi il s’agit. Il n’y a pas de gestion par les institutions de la pertinence de ce qu’elles publient. De cette façon on peut se retrouver, après téléchargement à l’aveugle, devant au choix un protocole utile, une copie d’ordonnance, des instructions au patient, des copies de certificat, des documents vides, des notes d’infirmiers, des copies de demande d’examen, etc.
Marc Jamoulle MD, PhD Charleroi