L'application belge CoronAlert sera disponible pour l'ensemble de la population à dater de demain, 30 septembre. Un courrier de la Cocom adressé tout dernièrement aux professionnels de soins rappelle les principes de base du système, en dépeignant à quel moment les médecins entrent en piste.
Le courrier informatif que la Cocom a adressé tout dernièrement aux professionnels de soins rappelle les principes de base du système, en dépeignant à quel moment les médecins entrent en piste. L’utilisateur qui aura eu un contact à haut risque se verra demander de contacter son MG s’il présente des symptômes corona-like ; s’il est asymptomatique, il pourra obtenir un code pour effectuer un test de dépistage ainsi qu’un certificat de quarantaine (envoyés par le centre de suivi de contacts).
« Lorsqu'un médecin prescrit un test Covid-19, il demande au patient s'il utilise l'application Coronalert », expliquent les autorités. « Si c’est le cas, le patient est invité à cliquer sur « Générer le code ». Le patient doit alors préciser la présence ou non des symptômes et la date d’apparition de ces symptômes. L'application affichera ensuite le code du test et la date de contagiosité. Le médecin peut alors saisir ces informations sur le formulaire covid-19: les rapporter et demander une analyse de laboratoire. »
Le formulaire en question (Déclaration et demande d’analyse de laboratoire pour suspicion de COVID19) contient trois champs à remplir, rappellent-elles : le code d’identification Coronalert (code à 17 chiffres affiché par l'appli Coronalert du patient), la date de contagiosité CoronAlert (visible sur le même écran) et réception d’une alerte via l’appli Coronalert : oui/non. « En liant le code de l’appli au test, le patient recevra le résultat du test, positif ou négatif, directement dans l’appli. »
Le généraliste peut également consulter le site de référence « Tracing against corona » ( onglet médecins) Il existe également un site qui décrit l’appli CoronAlert et une brochure à destination des patients
Lire aussi : La Ligue des droits humains appelle à la vigilance face à l'application de traçage
Le débat se poursuit sur @MediSphereHebdo
avant de lire l'article, je répondrai : remplir encore plus de papiers ou de cases online ?
— Loïc Pezzin ???? (@l_pezzin) September 29, 2020
Après lecture, c'est donc bien ça, sans surprise...
— Loïc Pezzin ???? (@l_pezzin) September 29, 2020
Par contre " le code d’identification Coronalert (code à 17 chiffres)"
Est-ce vraiment sérieux ??? Croient-ils que je vais m'amuser à me faire discuter DIX-SEPT chiffres ? C'est déjà pas évident d'épeler les noms...
dicter*
— Loïc Pezzin ???? (@l_pezzin) September 29, 2020
C'est une fois de plus non utilisable dans la vie réelle. Et ce ne sera pas utilisé. Argent dans la poubelle.
— Bertrand Camus (@DrCamusB) September 29, 2020
Vu que nous generons la plupart des prescriptions de test après un contact téléphonique avec le patient ca ne sera pas facile de mettre en œuvre car le code à 17 chiffres doit être mentionné sur la prescription. https://t.co/f0mowkE1Xg
— Sofie Merckx (@Sofie_Merckx) September 30, 2020
#Coronalert il y a qqn de sérieux qui a imaginé ce que ce texte donne dans la vraie vie à la #cocom ? Un petit « stage » de rééducation à la réalité en MG serait utile, très utile. pic.twitter.com/QNzUPkQI7l
— Dr Thomas Orban - L’Union fait la Force (@OrbanDoc) September 29, 2020
Derniers commentaires
Isabelle SCHIEPERS
30 septembre 2020c'est pathétique... ces gens sont complètement déconnectés du terrain. Ils épuisent les médecins traitants, les éloignent de leur vraie mission de soignant, et empêchent la relève d'arriver (18% de réussite à l'examen d'entrée et la moitié seulement auront un numéro INAMI). Pauvre B...