L'autorité de protection des données (APD), a ouvert en 2018 7.500 dossiers de fond, ce qui constitue une hausse de 50% par rapport à 2017. Les soins de santé est un des secteurs ayant connu de fréquentes fuites de données.
L'autorité de protection des données (APD), organe indépendant qui vérifie le respect des principes de base de protection des données personnelles, a ouvert en 2018 7.500 dossiers de fond, ce qui constitue une hausse de 50% par rapport à 2017. La nouvelle réglementation relative au traitement des données à caractère personnel du 25 mai 2018 (RGPD) y a contribué.
Les dossiers de fond sont de trois catégories: information, contrôle ou médiation. Outre le nombre de dossiers de fond, le nombre de dossiers d'avis a fortement augmenté aussi en 2018, passant de 74 en 2017 à 168.
Caroline De Geest, responsable communication affaires juridiques auprès de l'APD, attribue cette évolution à la nouvelle législation RGPD entrée en vigueur le 25 mai 2018. "La nouvelle loi n'a pas raté son départ. Depuis le 25 mai dernier, plus de 4.600 dossiers de fond (sur 7.500) ont été ouverts. Et des 168 dossiers d'avis, 120 ont été introduits après l'entrée en vigueur de la loi".
Outre les dossiers ouverts après le 25 mai 2018, 442 fuites de données ont également été signalées à l'APD (22 pour la même période en 2017). Cela s'explique par l'obligation de signalement qui s'applique désormais à tous les secteurs, en plus du seul secteur des telecoms. Les soins de santé, les services financiers et les assurances sont les secteurs ayant connu de fréquentes fuites de données.
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Charles KARIGER
19 février 2019Et pendant ce temps-là, combien de cambriolages de fichiers "papier" de cabinet médicaux? Trois? quatre?