Le CHR Sambre et Meuse (CHRSM) subit toujours les conséquences de la cyberattaque dont il a été victime dans la nuit du 25 au 26 mai, mais les services rouvrent l'un après l'autre et la grande majorité des opérations et consultations sont maintenues, a communiqué jeudi le centre hospitalier.
Treize jours après la cyberattaque, le directeur du CHRSM Stéphane Rillaerts a rappelé que les consultations et opérations sont bien prévues, sauf contre-ordre. "Nous constatons que certains patients ne se présentent pas, car ils n'ont pas reçu de SMS de rappel. Hélas, notre système d'envoi de SMS automatique est hors service à cause de cette cyberattaque. Le mot d'ordre reste l e même: tout est maintenu sauf si le patient reçoit un appel de notre part", a-t-il précisé par voie de communiqué.
La téléphonie, le wifi ou le service d'e-mail n'ont toujours pas pu être rétablis dans la majeure partie des services. "Mais grâce au travail intensif du Département Informatique pour rétablir les communications, on progresse de jour en jour", a précisé Stéphane Rillaerts. Des contacts ont été pris avec d'autres hôpitaux victimes de précédentes attaques informatiques pour permettre de rétablir une situation normale dans le centre hospitalier. En outre, une partie de l'équipe informatique collabore avec la Cyber Emergency Response Team fédérale ainsi que la police judiciaire.
Dans le même temps, le service de néonatalogie sur le site Meuse à Namur a pu relancer son service de transfert de nouveau-nés issus d'autres hôpitaux.
Le centre hospitalier rappelle que les pages web destinées à répondre aux principales questions des patients sur le fonctionnement actuel des différents sites (www.chrsm.be) continuent d'être régulièrement mises à jour.
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