Le président de DéFI, François De Smet, a jugé jeudi inacceptable qu'aucun des appareils d'Imagerie de Résonance Magnétique (IRM) prochainement fournis à des hôpitaux du pays ne soit réservé à Bruxelles.
La fédération des institutions de soins des secteurs public et privé associatif de la Région de Bruxelles-Capitale, Gibbis, s'est inquiétée de la non-prise en compte des besoins de santé criants de la patientèle bruxelloise dans l'augmentation d'appareils IRM. Une situation "inacceptable" pour DéFI qui a constaté, jeudi, par voie de communiqué, qu' "une fois de plus, que la Vivaldi ne respecte ni Bruxelles ni ses habitants ".
Selon le président de DéFI, c'est officiel: la Flandre bénéficiera de 15 appareils IRM supplémentaires; la Wallonie, de 5 appareils ; et Bruxelles, d'aucun.
"Cette décision est incompréhensible. Actuellement les délais pour obtenir un rendez-vous sont de minimum trois mois en Région bruxelloise. Quel stress pour les patients en attente d'un diagnostic", a déploré François De Smet.
Pourtant, a-t-il rappelé, la Région bruxelloise est une région hospitalière qui compte 23 hôpitaux sur son territoire, sans compter l'évolution de la médecine, l'augmentation de la population bruxelloise ainsi que l'attractivité de Bruxelles pour s'y faire soigner.
D'après François De Smet, Gibbis estime, qu'à court terme, Bruxelles doit pouvoir bénéficier de minimum trois appareils IRM supplémentaires. Ce qui permettra d'améliorer et d'accélérer la prise en charge des patients.
"Le Fédéral continue son travail de sape à Bruxelles: après la Justice, après la Police, la Santé. Encore une fois, Bruxelles trinque. Nous ne connaissons aucun pays où le gouvernement déteste tant sa capitale et ses habitants", a conclu François De Smet.
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